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2ème Festibal aux Portes-en-Ré, c’est parti !

La jeune association Ré-Jouir a de quoi être satisfaite. La deuxième édition du Festibal qu’elle organise au Hangar à Sel des Portes se présente sous les meilleurs auspices. Il fait beau et les événements programmés pour tous publics, théâtre, concerts, expos, sont de grande qualité.

Hier, jeudi 24 août, c’était le premier jour. Le public a tout de suite adopté le ton de l’évènement : Festibal est un festival culturel qui se veut Bien à l’Aise. Il est unique en son genre à l’île de Ré.Les Portes-en-Ré - Festibal - 24 août 2017Le noyau dur de l’organisation est composé essentiellement de Rétais bénévoles, et d’amis belges, artistes. Continuer la lecture de 2ème Festibal aux Portes-en-Ré, c’est parti !

Toutoumatic, 1 an et 300 chiens plus tard

Il y a un an, lorsque Virginie Gaillot s’est lancée dans la création de son entreprise de toilettage en libre-service, son coeur battait très fort. Toutoumatic naissait.Toutoumatic - 26 mai 2017

Etonnante coïncidence, le 15 mai 2017, veille de la première bougie d’anniversaire, le 300ème chien est venu se faire une beauté avec son maître.

Depuis un an, Virginie a inscrit, sur de grandes ardoises et sur des vitres, les noms de tous les chiens qui sont passés chez Toutoumatic. Le 300ème répond au doux nom de Mojo.

C’est très amusant ” confie la jeune femme. “ Lorsque les clients fidèles appellent pour prendre rendez-vous, ils disent je suis le 43e ou le 29e ! ”.

En une année, elle a fait la connaissance de pas mal de chiens du village d’Ars-en-Ré où est situé son local : “ Quand je passe à vélo, je les interpelle. Coucou Margotte ! Coucou Cactus ! Coucou Lupin ! Ils me répondent en aboyant, ils me font la fête ”.  Continuer la lecture de Toutoumatic, 1 an et 300 chiens plus tard

D’ici l’été, Cowork en Ré

Cowork en Ré n’est encore qu’un projet, cependant il avance à grand pas. Cet été, un espace de travail partagé ouvrira dans le village artisanal de Loix.Co-working-en-Ré - 20 janvier 2017L’initiative en revient à Nathalie Wiederkehr, résidente à Loix. L’idée a germé dans sa tête, il y a une petite année.

Ce concept existe déjà dans les grandes villes. A l’île de Ré, ce sera une première. Tant mieux ! Enfin une activité innovante, qui change de celles habituelles dans notre île, et qui s’insère dans de réelles et nouvelles façons de bosser.

Ce lieu s’adresse aux professionnels, travailleurs à distance, travailleurs indépendants, commerciaux, négociants, free-lances, graphistes… Là, ils pourront louer un espace de travail, au mois, ou ponctuellement.

Pour certains ce sera l’occasion de rompre l’isolement, de stimuler sa créativité, de se constituer un réseau, de mutualiser des compétences, et d’y trouver éventuellement de l’entraide. Car travailler chez soi n’est pas toujours chose aisée.

Pour d’autres, ce peut être joindre l’utile à l’agréable. Du style venir passer une semaine à l’île de Ré, en conciliant sport et télé-travail.

Cowork en Ré peut aussi intéresser des étudiants et des saisonniers.
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Dominique Tilly veut rire de tout

Peut-on rire de tout ? Dominique Tilly dit oui, assurément. Il en a fait le thème de la toute première exposition de sa collection d’oeuvres personnelles, qu’il présente à Ars, le week-end prochain.

Dominique Tilly - Le Clou de l'expo - Octobre 2016Nous connaissions Dominique menuisier-ébéniste émérite et expérimenté. Ceux qui le côtoient, apprécient son humour décapant et souvent décalé. Toutefois beaucoup ne savent pas que, depuis deux ans, il s’est lancé dans la création. L’homme est pudique et discret. « J’adore les mots, j’adore jouer avec, et j’aime trouver l’indispensable lien entre une phrase et une image. Je n’ai aucune prétention artistique, mais mes amis m’ont poussé à me lancer » confie-t-il.

Dominique Tilly - Expo - Octobre 2016

Son imagination est débordante. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça foisonne et que ça phosphore, dans sa tête et sous ses mains !

L’exposition propose des sculptures, des objets de décoration, des souvenirs de l’île de Ré. En fait, des objets de dérision…

Ses supports sont toujours en bois. Rien de plus normal jusque là. De part son métier, Dominique en a la maîtrise. Les objets posés dessus sont, pour la plupart, issus de la récup : « Tous les jours, je me promène sur la plage du Jard à Ars. Je découvre plein de choses incroyables, arrivées par la mer : des billes, des galets aux formes particulières, des bouts d’algues, des bouées, des morceaux de bois, du verre dépoli par les vagues ».

Derrière chaque création se cache une histoire que Dominique vous raconte volontiers. Là où il a trouvé tel galet, comment l’idée lui est venu, quels mots se sont imposés à son esprit. « L’exercice est jouissif ! » s’amuse t-il.

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L’histoire du crapaud de Sainte-Marie

Voici une histoire vraie. Elle est arrivée à un couple de Sainte-Marie de Ré. Quand la dame me l’a racontée, j’ai bien ri…

« Un matin, nous avons entendu un bruit bizarre dans la maison. Toute la journée il s’est répété. Mon mari et moi étions à cran. Nous avons cherché partout d’où il pouvait venir. Avec le temps doux de ces jours, les rainettes ont pris possession de notre jardin. Nous avons pensé qu’une d’entre elles était rentrée dans le salon, et se retrouvait coincée.

Mon fils qui passait par là est monté sur une chaise. Il a examiné les poutres de la maison. Rien …

Le bruit s’est poursuivi toute la semaine. Nous étions excédés.

J’ai fini par appelé Stéphane Maisonhaute de la LPO. Il nous a confirmé qu’avec la douceur de la météo, les rainettes pouvaient effectivement rentrer dans les maisons. Nous avons cherché de nouveau en compagnie d’amis. Dont une, accompagnée d’un chien-renifleur. On se mettait dans un coin, le bruit s’arrêtait et peu de temps après, ça recommençait !  Le chien n’a rien trouvé…

Nous commencions à accepter à ce bruit ambiant, mais à la fin de la journée, nous n’en pouvions plus…

Nous avons cherché partout de nouveau. Nous sommes allés dénicher une rainette dans le jardin. Nous l’avons mise dans une passoire, Continuer la lecture de L’histoire du crapaud de Sainte-Marie

Le post de Véro, hardiment locavore

Il y a un petit bout de temps que mon amie Véro n’avait été contributrice du blog. Merci à elle pour ce billet qu’elle m’a fait parvenir, auquel bien évidemment j’adhère à 100 %.

Laurier sauce - Photo Véro
Laurier sauce

« Aujourd’hui, nul ne peut ignorer les problèmes environnementaux de notre planète liés à l’activité humaine, notamment dans le domaine des transports et des rejets de substances chimiques dans le milieu naturel.

L’impact environnemental d’un aliment issu de la chaîne de l’agroalimentaire est vertigineux. Prenons l’exemple d’un ananas d’1 kg, ou de tout autre denrée exotique transportée par avion. A lui seul, ce simple kilo est responsable du rejet de 5 kilos de CO2 dans l’atmosphère.

Pour un produit alimentaire transformé, type plat préparé, l’impact environnemental prend en compte l’addition de plusieurs acheminements successifs que ce soit par camion ou par avion : celui de la denrée elle-même, ceux des additifs et des conservateurs, ceux des éléments qui constituent son emballage + l’acheminement de l’énergie nécessaire à sa transformation, cuisson, irradiation, pulvérisation ou congélation. On peut ainsi calculer ce que l’on appelle le kilomètre alimentaire d’un produit. En 2010, il était évalué entre 2 400 et 4 800 km en moyenne ! L’absurdité la plus ahurissante a été calculée par un industriel allemand pour un yaourt aux fruits, qui devait parcourir 9 115 km avant d’arriver sur notre table !

C’est pourquoi une prise de conscience est urgente. Cet engagement m’est tout à fait personnel :  les instances gouvernementales ne donnent aucune orientation à ce sujet. Mais nous sommes nombreux, très nombreux, et c’est avec près de neuf milliards d’êtres humains qu’il faut désormais compter.

Non, locavore ne signifie pas dévorer tout ce qui se trouve dans son jardin.

Le mot locavore est né à San Francisco, aux Etats-Unis, dans les années 2005. Le concept Continuer la lecture de Le post de Véro, hardiment locavore