Palabres ordinaires des petits moments de la vie burkinabèe
Vivre au quotidien au coeur du village de brousse d’Arbollé permet de nombreux échanges avec la population locale et de découvrir des univers tellement différents des nôtres.
A Arbollé très peu de voitures. Le vélo est roi pour se déplacer, mais tout le monde n’a pas la chance d’en posséder un. Un v
Palabres ordinaires des petits moments de la vie burkinabèe
Déjà douze jours ici. L’adaptation est plutôt facile pour les Amis d’Arbollé grâce à l’accueil chaleureux de la population et la gentillesse témoignée au fil des jours. L’opération container est quasi terminée. Il a été vidé de son contenu dans la Maison des Jeunes. Une première répartition a été opérée, selon le marquage des cartons, préparés tout au long de l’année par les bénévoles de l’association dans l’ancienne salle des sports d’Ars-en-Ré.
Nous nous sommes accordés un peu de temps libre en nous déplaçant au-delà du goudron, c’est-à-dire au-delà de la route nationale 2 qui traverse le village de brousse. Direction Nanoro et ses jardins maraîchers luxuriants, cinquante kilomètres de piste de latérite.
La route s’assimile à de la tôle ondulée. La vitesse idéale se situe autour de 70 km/h, pour éviter les vibrations et maîtriser le terrain plutôt accidenté. Cases, marigots, arbres, le paysage est vraiment splendide. Les arbres sont majestueux, certains ont perdu leurs feuilles, février est la période de l’hivernage.
Sur la route de Nanoro, Burkina Faso.
Sur la route de Nanoro, Burkina Faso.
Arbre nimier. Ses fruits odorants sont utilisés pour faire de l’huile antiseptique et faire du savon.
Arbre manguier. Facile à reconnaître par sa forme.
Oh les jolies mangues !
Arbre kapokier. Ses fruits sont utilisés pour faire la sauce du tô, et ses feuilles pour le dolo.
Arbre néré. Ses graines sont utilisées en cuisine. Elles remplacent le cube Maggi dans la sauce sumbaala.
Arbre karitier. En mooré, on dit taanga.
Sa majesté baobab. Son fruit est appelé pain de singe, avec lequel on fabrique des friandises.
Palabres ordinaires des petits moments de la vie burkinabèe
Déjà une semaine au Burkina Faso. Les journées filent à toute allure, les formalités en tous genres prennent un temps fou. Les rencontres sont multiples, avec la population heureuse de revoir les Amis d’Arbollé, avec les autorités locales au travers de nombreuses et longues réunions et avec les équipes sanitaires et sociales. La semaine a été aussi occupée au dédouanement et au passage en contrôle technique du Magic Bus. Bref pas le temps de s’ennuyer un seul instant…
13 février. Réunion chez monsieur le maire pour une prise de contact. L’équipe municipale a été renouvelée en 2013. Les échanges sont chaleureux et directs, chacun apprend à se connaître.
Billa Ouedraogou, maire d’Arbollé.
Tasséré Dianda, premier adjoint d’Arbollé – 13 février.
Palabres avec l’équipe municipale d’Arbollé – 13 février.
Devant la mairie d’Arbollé.
Devant la mairie d’Arbollé avec une partie de l’équipe municipale.
Palabres ordinaires des petits moments de la vie burkinabèe
Ile de Ré-Ouagadougou, le voyage dure quatorze heures. Les Amis d’Arbollé sont partis dimanche dernier. Ouagadougou est la première escale avant d’atteindre le village de brousse.
Pont de l’île de Ré – Matin du 9 février 2014.
Les Amis d’Arbollé au départ de Bordeaux – 9 février 2014.
A la descente de l’avion Paris-Ouagadougou, la première bouffée d’air sent la chaleur et la terre rouge. Cela change du vent et de l’eau des horizons rétais. Un comité d’accueil au grand complet attend Les Amis d’Arbollé.
La dernière fois que je vous ai parlé de la digue du Boutillon, c’était le 4 janvier. La météo était affreuse, la mer avait envahi tout le parking devant. Depuis un mois, cela n’a guère changé, avec ce fichu vent et cette fichue houle.
Voici donc en images un résumé d’un mois de travaux de la reconstruction de la digue. Malgré les conditions climatiques épouvantables, je trouve que le chantier avance plutôt bien.
6 janvier. Opération dégagement des poutrelles qui risquent d’empêcher les évacuations d’eau de mer, les caniveaux sont déblayés. Il y de la boue bien collante partout. Le côté gauche de la digue, qui n’est pas encore en réfection, s’est énormément dégradé. Il faut parer au plus pressé pour boucher la brèche avant qu’elle ne s’aggrave. Les palplanches n’ont pas bougé fort heureusement, mais le chantier a sacrément pris l’eau.
Les Amis d’Arbollé sont sur le départ. Demain destination Ouagadougou, escale à terre avant de s’installer dans le village de brousse, situé à 80 km de la capitale du Burkina Faso. Arbollé a hâte de les voir, comme c’est le cas depuis trente trois ans, date de la création de l’association rétaise.
Avant de partir, les questions fusent : mais qu’allez-vous donc faire là-bas ?
Le programme est dense. A Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, il est demandé d’emblée de se présenter et se faire enregistrer auprès des autorités consulaires qui veillent sur les Français en déplacement. Ensuite, préparer le séjour qui va durer entre deux et quatre semaines, selon les bénévoles rétais.
Avec un soupçon d’impatience pour retrouver amis et familles.