Connectez-vous avec... 

Urticantes chenilles processionnaires

Ces temps-ci, en levant les yeux vers la cime des pins, vous avez peut-être vu des cocons accrochés dans les branches. Les nids des chenilles processionnaires sont de retour. Rassurons- nous, il semble que cet automne ils soient moins nombreux que l’année dernière. Il n’y a donc pas raison de trop s’inquiéter, mais la prudence reste de mise, ces bébêtes sont urticantes…Cocon de chenilles processionnaires

Au cours de l’hiver les chenilles, noires tachées de rouge, se traînent en longues files, collées-serrées à la queue-leu-leue et reliées par un fil de soie. Elles traversent les routes et les sentiers des forêts de l’île de Ré. J’ai toujours été mise en garde, avec l’interdiction d’y toucher, sous peine de se voir couvert de plaques rouges urticantes provoquant de grosses démangeaisons, voire des réactions allergiques au niveau des yeux et de la bouche, et au pire des troubles respiratoires.

Leurs corps  sont velus, les poils sont minuscules et volatiles, ce sont des soies. Qui s’y frotte, s’y pique !  Et même en marchant dessus, ou par un jour de coup de vent, leurs poils peuvent se disperser.

La semaine dernière, les Ecogardes de la Communauté de Commune ont procédé, auprès des particuliers, à une explication d’installation d’écopièges sur les troncs des pins, afin de capturer ces chenilles. « Il ne s’agit pas de les exterminer, mais elles présentent un vrai risque sanitaire pour les humains et aussi pour les animaux qui se baladent. Elles ont leur place dans l’environnement, certains oiseaux, telles les mésanges, s’en nourrissent » nous renseigne Anaïs Barbarin, responsable des Ecogardes.

N’y connaissant pas grand chose jusqu’à lors, je me suis donc intéressée au cycle de vie Continuer la lecture de Urticantes chenilles processionnaires