Saint-Jacques rétaises, hmm c’est bon !

Devant les premières coquilles Saint-Jacques, pêchées au large de l’île de Ré, oui je l’avoue je deviens chauvine.  De toute évidence, elles sont les meilleures du monde.

Coquilles Saint-Jacques de l'île de Ré

Il y existe plusieurs gisements de coquilles Saint-Jacques dans le Pertuis breton. Ils se trouvent entre huit et trente mètres de profondeur. La pêche est strictement réglementée, un jour unique chaque semaine et une durée de deux heures. Les autorisations sont délivrées par la DDTM (Direction Départementale des Territoires et de la Mer) et le Comité Régional des Pêches, une fois  les prélèvements d’échantillons réalisés par l’IFREMER.

La pêche demande de l’expérience et une connaissance certaine du territoire marin. Entre collègues, on se parle.

Jeudi 7 novembre, c’était le premier jour de pêche de ce coquillage dans le Pertuis breton. De bon matin, j’ai assisté aux préparatifs de départ du bateau le P’tit Jules, de Hugues Moinard. 

 

Drague à coquilles saint-jacques

L’espèce est protégée. Pour atteindre une taille marchande, la Saint-Jacques doit mesurer au moins 10,5 cm. Il lui faut trois ans.

La drague à coquilles est réglementée : 2 mètres de large, 200 kg maximum, des dents de 12 cm et des anneaux de 100.

 

 

Le 7 novembre la météo prévoyait de la houle.

Ce n’est pas tout de pêcher, il faut rentrer au port.  A Ars-en-Ré il faut attendre que la mer remonte pour accéder au quai. A 16 h 30, les coquilles pêchées du jour sont sur l’étal, bien fraîches et bien appétissantes. A voir la foule qui se presse, le bouche-à-oreille fonctionne bien : les coquilles sont arrivées !

Cette année la coquille Saint-Jacques est belle. Certaines ont un joli corail, qui fond dans la bouche.

Ça se passe tous les jeudis jusqu’au 26 décembre. Après, c’est fini pour la saison.

 

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