Vendredi 13 novembre 2015

Il y a des dates que l’on préfèrerait oublier : 11 septembre 2001, 8 janvier 2015, 13 novembre 2015. Sans citer celles qui ont marqué et qui frappent quotidiennement d’autres pays à travers le monde. Des dates barbares. Des dates abjectes, qui disent l’horreur, la sidération. Elles impriment des images terribles de folie meurtrière dans nos yeux et dans nos coeurs. Les témoignages de cauchemar que nous avons découverts à la télévision, à la radio, sur les réseaux sociaux, sont poignants.

129 morts et 352 blessés dont 99 en état encore grave, c’est le sinistre bilan à ce jour des attentats terroristes perpétrés à Paris, vendredi. Capture d’écran 2015-11-14 à 18.10.04

Hier un musicien allemand a apporté son piano sur son vélo. En signe de recueillement, devant le Bataclan, il s’est mis à jouer Imagine. L’air et les paroles ont été écrits par John Lennon en 1971, il y a 44 ans :

« Imagine there’s no heaven, It’s easy if you try, No hell below us, Above us only sky, Imagine all the people living for today… 

Imagine there’s no countries, It isnt hard to do, Nothing to kill or die for, No religion too, Imagine all the people living life in peace… 

Imagine no possessions, I wonder if you can, No need for greed or hunger, A brotherhood of man, Imagine all the people sharing all the world… 

You may say Im a dreamer, but Im not the only one, I hope some day you’ll join us, And the world will live as one ».

Arriverons-nous un jour à un monde meilleur que celui d’aujourd’hui ? Un monde de paix, de partage, d’unité, de tolérance, auquel nous aspirons.

Depuis ces terribles événements, les réseaux sociaux ont fonctionné à fond pour proposer des hébergements à ceux qui étaient bloqués dans Paris, pour donner des nouvelles aux uns et aux autres. Beaucoup se sont mobilisés pour donner leur sang. Les valeurs de solidarité naturelle, de fraternité et d’unité sont fort heureusement bien vivaces, et c’est rassurant.

La France est en état d’urgence, une mesure rarissime. La France est en deuil pendant trois jours, les drapeaux sont en berne.

Toute la journée d’hier, sur les réseaux sociaux, un message a circulé pour que chacun pose une bougie sur le bord de sa fenêtre à la tombée de la nuit. Afin de dire aux Parisiens, aux victimes et aux blessés, aux familles et à leurs amis, que ceux qui sont au loin pensent à eux, et de montrer que la solidarité française est bien plus forte que la violence.P1020969

Demain lundi à 12 heures, nous observerons une minute de silence. Pour aussi garder espoir et confiance, et continuer à vivre en dépit de l’immense tristesse.

 

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