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Denys

Denys Sadoul est parti le 13 août, un beau jour d’été comme il les aimait. Il était homme de bateau, toujours prêt pour aller faire un tour dans le Fier d’Ars. Son Falbala, auquel il tenait comme à la prunelle de ses yeux, était le prolongement de lui-même. Il l’a acquis en 1971. Nombreux étaient ceux qui connaissaient la silhouette de Denys et son pas flegmatique sur le port d’Ars-en-Ré.  Son ouverture au monde était appréciée, il avait toujours un mot gentil et un regard attentif. Homme de contacts, il savait créer du lien entre les uns et les autres. Il avait toujours de bonnes histoires à raconter sur le port d’Ars, sur les gens de la mer. Depuis le temps qu’il résidait dans le village, il en savait des choses… Il faisait partie du paysage casseron.

Denys Sadoul sur Falbala

Line Mailhé, une de ses fidèles amies, lui a écrit une lettre :  » Tu as aimé jouer avec l’océan, tu t’es enivré des vents marins, porté par l’élégant Falbala. Tu as vécu baigné de l’amour de ta famille, de tes enfants, de tes amis, de tes chats, de tous ceux qui t’approchaient. Continuer la lecture de Denys

Kevin, artiste de pierres

La semaine dernière l’histoire se racontait déjà :  « C’est magnifique, quelqu’un a construit un chateau de pierres avec des voûtes, sur la plage au pied du petit phare des Baleines ». Et puis il y a quelques jours, des amis m’ont montré des photos prises dans ce château fabriqué avec les gros galets plats roulés par la mer. Sur place, le montage  est vraiment sidérant et plutôt magique.

 

Mais qui est derrière cela ? Un jeune homme tout simplement, Kevin, 16 ans. « J’aime bâtir, style ruines » dit-il.  Bâtir est son passe-temps pendant ses vacances à l’île de Ré.  Depuis dix ans, chaque été il y passe dix jours avec ses parents.  A l’âge de 6 ans, il a commencé à construire des murs, des statues, des tours, des édifices de pierres, sur cette même plage. Il affirme faire cela pour le plaisir. « Je n’aime pas me baigner, alors toute la journée je bâtis.. C’est quand même mieux que de brûler des voitures… »Continuer la lecture de Kevin, artiste de pierres

Borgne Fesse, champion du monde des Cazavants

Voilà 47 ans que chaque fin août est organisé le championnat du monde des Cazavants. Un véritable défi pour ceux qui aiment ce bateau, 100 % made in Ile de Ré, conçu et autrefois fabriqué par Gaston Cazavant, charpentier de marine à Ars-en-Ré. La régate, sous l’égide du Cercle Nautique d’Ars-en-Ré (CNAR) intègre aussi les vieux gréements.

Samedi 24 août, le vent est de force 6. Sept Cazavants fibre sont au départ, un grand Cazavant en bois Jeannette Roger, et Djeam un Cormoran rouge un vieux gréement. Tous ont vraiment envie de gagner la coupe qui récompense cette régate locale, qui reste mythique. Dans les années 60, les plus anciens se souviennent d’une cinquantaine de bateaux en course…

Le team de Borgne Fesse, composé de Alex Terrier, Alex Robin et Théo Couderc, remporte l’épreuve haut la main, en finissant premier des trois manches disputées. Borgne Fesse - 47ème champion du monde des Cazavants

17h50 premier départ, coefficient de marée 96, ça souffle fort et il y a un bon clapot. Le parcours prévoit un aller-retour pour chaque manche et des virements de bouées à tribord. Ça risque d’être sportif ! 2ème manche, le vent forcit à 16 noeuds, avec de bonnes rafales de 23 noeuds.  Les nuages se dégagent. Comme pour la première manche, le match est serré entre trois bateaux, Continuer la lecture de Borgne Fesse, champion du monde des Cazavants

Olivier Suire Verley à l’affiche à Broadway

Tous les deux ans Olivier Suire Verley, artiste peintre installé aux Portes-en-Ré, expose aux Etats-Unis, à l’invitation de Addisson Art Gallery, galerie située à Cape Cod sur la côte Est. La ville est un des lieux de villégiature de bord de mer apprécié par les New Yorkais et les Bostoniens. 

Du 10 au 31 août, Olivier Suire Verley y expose des scènes de foules et quelques marines. Cette année, la galerie lui a fait le cadeau d’afficher une de ses oeuvres à Time Square, en plein centre de New York. « Cela fait dix ans que je travaille avec ces galéristes, la surprise était totale. J’ai été médusé de voir cela. D’habitude ce sont plutôt les Rolling Stones ou General Motors qui sont affichés là » livre-t-il, encore sous l’effet de la stupéfaction. « Quand on fait de la peinture, on ne s’attend pas à cela. Un Rétais de la Rivière à Broadway, il y a quand même un grand pas à franchir !« . Olivier Suire à Broadway

D’autant qu’être ainsi présenté ne s’obtient pas facilement. Le visuel de l’affiche est soumis à délibération d’une commission qui juge de la pertinence du sujet. C’est à l’évidence la reconnaissance d’un grand talent d’artiste, Rétais de surcroît, qui reste toujours modeste malgré le succès. 

Charles Aznavour chantait « J’me voyais déjà en haut de l’affiche« . Pour Olivier Suire Verley, c’est fait ! 

 

Mercedes amphibie dans le port d’Ars

Quand la mer monte, elle monte, elle monte… Et quand, en plus, le coefficient de marée est de 105 comme c’était le cas hier soir, elle monte encore plus. Laisser voiture et remorque   sur la cale pendant qu’on est parti en balade en mer comporte certains risques. 

L’automobiliste bordelais qui en a fait les frais le sait maintenant. Sa jolie Mercedes est restée un bon moment à tremper dans l’eau de mer. Bien évidemment, c’était l’attraction du jour sur le port d’Ars-en-Ré. Ce n’est pas la première fois qu’une telle mésaventure arrive,  certains ne savent pas encore qu’à l’île de Ré, il y a des marées. 

Le buzz a fonctionné à plein, les copains m’ont tout de suite prévenue d’aller prendre des photos pour le blog. Merci à eux.

 

 

Bravo à Thomas Mayeras Trio !

C’est cette  jeune formation qui vient de remporter le Tremplin des Jeunes talents organisé par Jazz au Phare. Le jury en a décidé ainsi parmi les trois qui se sont produits au rythme d’un groupe par jour, le matin, dans le Théâtre de Verdure, au pied du phare des Baleines à Saint-Clément. Thomas Mayeras Trio est un groupe régional, ils sont de La Rochelle et de Niort.

Thomas Mayeras TrioEn gagnants ils joueront l’année prochaine sur la grande scène de Jazz au Phare, en ouverture du festival et, dans la saison à La Maline à La Couarde, partenaire du festival. Ils bénéficient en plus d’une journée d’enregistrement au studio Alhambra Colbert à Rochefort. Leur avenir semble prometteur, puisque déjà par deux fois, ils ont été primés dans deux tremplins, à Lille dans le cadre de Pour le Jazz,  à Jazz 360 à Cénac. Au piano, Thomas Mayeras, à la batterie Germain Cornet, et à la contrebasse Julien Daude.

Pour participer au Tremplin, les musiciens devaient se plier à l’exercice de deux titres imposés,  Summer Time de Gershwin et La mer de Charles Trenet  et de deux morceaux originaux. 

Voici un petit aperçu musical des lauréats. Continuer la lecture de Bravo à Thomas Mayeras Trio !