Cet après-midi, dimanche 21 janvier, Brigitte et Patrice Loiseleur ont eu une belle surprise. Au Pas de Zanuck, à Saint-Clément des Baleines, ils ont eu la chance de découvrir un jeune phoque posé sur la plage.
Au début, ils ont cru à un gros morceau de bois. En s’approchant, ils se sont aperçus qu’il s’agissait un phoque. Ils l’ont pensé mort… Pas du tout ! Ils racontent : “ Il a bougé une patte et levé la tête. Il semblait épuisé et avoir besoin de repos. Nous nous sommes inquiétés de ce qu’il allait devenir ”.
Ne sachant comment se comporter face à cet animal qui semblait en détresse, nous avons appelé Ré Nature Environnement, qui a ensuite contacté l’équipe rétaise de Pélagis ”.
Arrivés sur place, Grégory Ziebach et Jean-Roch Meslin, nos correspondants locaux de l’Observatoire Pelagis, ont confirmé que l’animal était fatigué. Il s’agit d’un jeune phoque gris, récemment sevré, venu faire une halte à l’île de Ré. “ Il est maigrichon, comme un gamin qui ne sait pas encore comment trouver sa nourriture ” commente l’équipe de Pélagis.
La mer montait. “ Il paraissait attiré par son élément naturel. Il a rampé vers la mer. Nous avons le plaisir de le voir repartir et nager vers le large ! ” témoignent le couple d’heureux chanceux d’avoir fait cette belle rencontre.
“ Nous avons bien fait de sortir aujourd’hui malgré le crachin ! ” ajoute le couple. Il y a quelques jours, en se baladant au Canot de Sauvetage, ils avaient également rencontré son cousin, un autre phoque gris.
Un grand merci à Brigitte et Patrice, qui sont venus me relater cet épisode hivernal, et partager avec vous leurs jolies et émouvantes photos pour le blog.
Si une telle aventure vous arrive, il convient de contacter PELAGIS à La Rochelle : 05 46 44 99 10, même le week-end il y a une permanence. A défaut, contacter l’équipe du Réseau National d’Echouages de Ré Nature Environnement : 06 17 88 34 10.
Rappelons que les phoques sont des animaux protégés par la loi, et qu’ils ne doivent pas être dérangés. “ Si vous en voyez un, ne pas s’approcher trop près pour ne pas l’effrayer et le laisser se reposer le temps qu’il en a besoin ” précise Grégory Ziebach.