Qui dit Banque alimentaire, dit personnes en précarité.
Deux fois par an, au printemps et à l’automne, il est fait appel aux bonnes volontés, donc aux bénévoles, pour se poster à l’entrée de onze commerces alimentaires de l’île et tendre des sacs vides aux clients de passage dans l’espoir qu’ils les rempliront, en solidarité. Chacun donne selon ses envies, et surtout selon son porte-monnaie.
Les bénévoles sont des particuliers, d’autres font partie des CCAS des communes, quelques élus viennent donner la main, et cette année plusieurs ayant-droits l’ont aussi fait.
Sur l’île, la récolte de denrées du samedi 13 avril a été de 2,6 tonnes. Environ 10 % de moins que l’année dernière, mais toutefois les Rétais restent généreux.
Ré Solidarité est le relais de la Banque Alimentaire. L’association a été créée en 1997 sous l’égide du Lions’Club. Marcel Migné, président de Ré Solidarité explique avoir fait quatre tours à La Rochelle avec son complice, Joël Doeuff, le samedi et le lundi suivant, afin d’ apporter les denrées à l’entrepôt de stockage, qui diffuse ensuite dans toute la Charente-Maritime. Là les produits sont triés, avant de repartir dans le circuit départemental. Pour les collectes, les camions sont prêtés par l’enseigne Leclerc à Saint-Martin.
A l’île de Ré, une cinquantaine de familles sont ainsi aidées, grâce à ces dons en nature. Toute l’année, tous les quinze jours, un colis d’environ 8 kilos par part d’ayant-droit, est livré. Sauf l’été en raison de la circulation automobile trop dense. De la même façon, les Restos du Coeur oeuvrent tous les quinze jours, en alternance avec la Banque alimentaire.
50 familles rétaises, cela signifie en moyenne cinq familles par village, puisque l’île comporte 10 villages.
La prochaine collecte aura lieu en novembre.