Marcher pour les Enfants du Désert

Geneviève Courbois préside l’association humanitaire Les Enfants du Désert depuis 20 ans. Elle connaît la Mauritanie comme sa poche, pour y avoir vécu et travaillé de longues années.

Elle y a créé l’association dans un quartier pauvre d’Atar, ville en plein milieu du désert, pour venir en aide aux enfants défavorisés. Désert de Mauritanie - Photo Bianca

Elle lance un appel à notre générosité. Elle a besoin de fonds pour poursuivre les actions de l’association.Geneviève Courbois - Présidente des Enfants du Désert - septembre 2016

Geneviève habite à l’année à Sainte-Marie. Du coup, elle a pensé à organiser une marche, samedi 8 octobre, sur le Sentier du littoral de son village. La randonnée est payante, mais cela ne coûte pas grand chose : 5 € pour les adultes et 2 € pour les enfants.

C’est pour la bonne cause, ça dégourdit les jambes, ça fait prendre l’air, et le parcours au bord de la mer est magnifique. Deux circuits sont possibles : 5 km ou 9 km. A l’arrivée, un sachet de sel et l’apéritif seront offert aux marcheurs. Et chacun peut apporter son pique-nique pour le déjeuner, pour que la matinée soit aussi sous le signe de l’échange.

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En prévision d’un futur séjour en Mauritanie, les Enfants du Désert collectent des cahiers, des crayons, des jeux éducatifs en bois, du linge de toilette, des torchons, des vêtements d’enfants, des chaussures, et des biberons. Si vous avez ces objets dans vos placards, et qu’ils ne servent plus, rendez-vous est donné à Sainte-Marie, place d’Antioche, point de départ et d’arrivée de la marche.

Il sera aussi possible d’acheter des billets de tombola, toujours dans le but de faire grossir la cagnotte de l’association. A la clé, un salon de jardin, un hamac, une friteuse électrique, et bien d’autres lots encore… Numériser

Le temps est compté pour les projets de l’association en Mauritanie. Le pays vit de graves difficultés économiques, depuis que les touristes ont délaissé ce pays. Les conflits dans le Sahel effraient les touristes, le pays est privé d’importantes rentrées d’argent. « La pauvreté est extrême. On ne peut pas être insensible au regard des enfants qui ont faim. Il y a dix ans encore tout le monde était motivé, beaucoup de bénévoles, de médecins nous aidaient, mais avec les événements là-bas, l’élan de solidarité s’est émoussé, les dons se sont raréfiés », s’émeut Geneviève. 

Elle a monté plusieurs centres de nutrition à Atar, dans le quartier de Twevendaé. Des salariées mauritaniennes ont été recrutées. Elles sont encore 14, leur emploi permet de subvenir aux besoins de leurs propres familles.

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Les enfants des centres ne sont pas des orphelins, mais des petits, âgés de 2 à 5 ans, auxquels une bouillie quotidienne de 900 calories est donnée quotidiennement. C’est leur unique repas de la journée. Les centres sont aussi des points de ralliement : les enfants y jouent avec leurs copains, ils dessinent, ils chantent, ils ne traînent pas dans les rues, et ils ont un suivi d’hygiène. Ils sont 450 aujourd’hui, ils ont été jusqu’à 900 il y a quelques années…

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En outre, l’association Les Enfants du Désert soutient dix familles, à tour de rôle, dans différents quartiers d’Atar. Il leur est distribué des denrées de base. Et de la spiruline, importée de France, est donnée aux mamans qui passent aussi par les centres de nutrition. « Cela donne des résultats extraordinaires, elles peuvent ainsi nourrir leurs bébés au sein jusqu’à deux ans », assure Geneviève Courbois.

Pour que ces généreuses actions perdurent, l’association a besoin de 15 000 € pour boucler le budget de l’année 2016. « 6 €, c’est notre prix de revient pour accueillir un enfant pendant un mois » explique t-elle, toujours aussi battante pour la cause qui lui tient à coeur.

Rendez-vous donc, samedi 8 octobre, place d’Antioche à partir de 9 h. Toutefois, on peut partir quand on veut, il n’y a pas de départ groupé. Les inscriptions se feront sur place. Logo Les Enfants du Désert

J’ai eu la chance de découvrir la Mauritanie il y a plus de 20 ans, c’était le tout début du tourisme. J’ai adoré le contact avec la population locale, sa gentillesse, sa façon de vivre, sa pudeur liée à sa fierté. Un très beau pays, malheureusement aujourd’hui mis au banc et délaissé. Quand Geneviève Courbois raconte Atar, je plonge immédiatement dans des images et des souvenirs inoubliables.

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Un grand merci à la dame bénévole des Enfants du Désert pour les photos qu’elle m’a confiées pour illustrer ce post.

Si le coeur vous en dit, voici les coordonnées de Geneviève Courbois : Tel 06 73 34 47 82 et son mail : genevieve.courbois@orange.fr 

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