Petites mains amies d’Arbollé

Petite main a souvent grand coeur. Petite main donne souvent de son temps à de nobles causes. Petites mains rétaises interviennent bénévolement pour accompagner Les Amis d’Arbollé, association qui oeuvre pour ce village de brousse du Burkina Faso.

Arbollé - Burkina Faso

Il y a 35 ans, l’association a été créée à l’île de Ré. Elle a toujours rassemblé d’actifs bénévoles pour perpétuer l’engagement, débuté en juin 1981.

René Chaussin - Président des Amis d'Arbollé - 10 décembre 2016

« Sans les bénévoles, l’association ne serait rien du tout. Nous avons de la chance d’être aidés par des personnes généreuses de leur temps et de leur savoir-faire.

Au delà du coup de mains qu’ils donnent, ils sont aussi les relais de nos actions sur le terrain, auprès de leur entourage personnel et professionnel, et même auprès des pouvoirs publics » les remercie René Chaussin, président des Amis d’Arbollé depuis sept ans.

 

L’exemple des mamies tricoteuses rétaises est éloquent. Elles sont formidablement engagées dans l’aventure associative.

Pour se fournir en laine, elles explorent plusieurs pistes. Elles sont à l’affût de lots de laine sur internet, dans les vide-greniers et sur les brocantes. Bien souvent, le prix proposé baisse lorsqu’elles expliquent à quoi sont destinés ces achats.

Mamies tricoteuse des Amis d'Arbollé - 10 décembre 2016

 

Avez-vous déjà essayé de détricoter un vieux pull ? C’est fastidieux… Après il faut laver la laine, la mettre en écheveau, puis en faire une pelote. Monique, patiente, est une experte de la chose.

 

 

Les tricoteuses rentrent alors en piste. A l’heure actuelle, elles sont une quinzaine, autant d’Ars que de La Flotte : Andrée, Annie C., Annie M., Christiane, Colette, Cosette, Claude, Danielle, Flavie, Marguerite, Marie-Hélène, Marthe, Renée…

Quand elles sortent les aiguilles, elles n’ont qu’un objectif : créer un maximum de vêtements pour les bébés de la maternité d’Arbollé, en un laps de temps record.Mamies tricoteuses des Amis d'Arbollé - 10 décembre 2016

 Depuis 18 mois, elles ont réalisé près de 3000 tricots, tous plus jolis les uns que les autres : petits pulls, chaussons, bonnets, pour des enfants de 1 à 6 ans. Et aussi des carrés qui seront assemblés à Arbollé par l’école de couture, pour en faire des couvertures.

Car contrairement à ce qu’on pourrait croire, les nuits sont froides au Burkina Faso. En janvier il fait 10° ou 12°. A cette température extérieure, on est frigorifié, d’autant que l’écart avec celle du jour, 36°, est sévère…

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3000 tricots correspondent en gros à une année de naissances dans la préfecture d’Arbollé. Les jumeaux ou les triplés ne sont pas rares. Les moyens financiers font souvent défaut dans ce village de brousse, situé à 80 kms de la capitale Ouagadougou.

Lorsque arrivent les sacs remplis des tricots de l’île de Ré, les sage-femmes et soignantes de la maternité d’Arbollé manifestent leur gaieté communicative.Arbollé -Sages-femmes de la maternité

Chaque accouchée se voit remettre un tricot pour habiller son petit. Les mamans se rendent sur convocation à la maternité pour faire peser leurs bébés, les faire vacciner, et contrôler l’état physique de leur progéniture. Un petit tricot leur est offert si elles ont manqué la première distribution.

Les tricots des mamies rétaises sont de grande qualité, et d’une belle diversité de couleurs et de formes. Quelques-uns sont vendus lors des fêtes de village. Ils sont créés avec des motifs liés à l’événement, comme à la Fête de la Sardine et du Port, pour laquelle le style marin s’impose !

Pull marin des mamies tricoteuses des Amis d'Arbollé - Décembre 2016

 

Il y a aussi les couturières, spécialistes en recyclage de tissus. Monique prépare le travail en amont. Elle coupe des morceaux de nappes, ou de vieilles chemises, elle ressort un motif intéressant à conserver. Puis Renée, Bianca et Flavie composent des modèles inédits de robes et de chemisettes. Parfois même il s’agit de soieries, issues des grands rouleaux offerts par Kim.

Ces petites merveilles sont vendues l’été, à des prix défiant toute concurrence, entre 10 et 15 €. Les Rétaises ont également cousu des uniformes pour les petits des garderies d’enfants au Burkina.

Il faut voir ces dames s’échanger des conseils, des trucs, des idées, elles se stimulent mutuellement. Robes des mamies couturières des Amis d'Arbollé - Décembre 2016

Un autre exemple de solidarité, témoin de cette durable amitié franco-burkinabè, est la vente de gâteaux sur le parvis de l’église d’Ars. Deux fois par an, en juillet et en août, les petites mains pâtissières se mettent aux fourneaux pour préparer tartes, cakes, galettes, et gâteaux en tous genres. Dès que la date des ventes est connue, il y en a qui réservent à l’avance riz au lait ou gâteaux roulés.

Ces ventes sont autorisées par la mairie d’Ars et par le Père Michel Cottereau, curé de l’île de Ré. A chaque fois, elles rapportent une somme substantielle, environ 1200 €, ce qui permet d’enrichir la cagnotte de l’association, en vue de futures actions.

Les bénévoles-pâtissières sont une vingtaine. « Nous devons élargir le cercle des confectionneuses de gâteaux, car ce sont toujours les mêmes » plaide René Chaussin. « Elles sont bien sûr ravies de le faire, mais ce serait bien si des jeunes femmes venaient renforcer l’équipe ». 

Si le coeur vous en dit, joignez-vous à elles. Quelle joie que de confectionner un savoureux-gâteau-bonne-action !Les Amis d'Arbollé - Vente de gâteaux - Ars-en-Ré

Il y a aussi les spécialistes des confitures faites maison. Dès que les fruitiers donnent, elles préparent des pots vendus sur le parvis de l’église. Cet été, 150 pots ont fait le bonheur des gourmands. Au hit parade des confitures les plus appréciées figure le melon d’eau.Les Amis d'Arbollé - Vente de confitures - Ars-en-Ré

Mis bout à bout, ces petits ruisseaux font de grandes rivières.

Pour compléter les petits sous de l’association, de l’artisanat du Burkina Faso est proposé. A chaque séjour, des objets typiques sont rapportés de ce pays d’Afrique.

Les Burkinabè font avec ce qu’ils ont, canettes de sodas, de bière ou bombe d’insecticide. Ils sont de grands créatifs, doués d’une forte imagination. Sous leurs mains expertes, le métal récupéré devient insectes, papillons, motos, vélos, 4 X 4, hélicoptères, avions, qui font fureur chez nous. La demande est forte, tant cet artisanat plaît beaucoup. Comme des petits pains, colliers, bracelets, paniers, cabas, sacs, portes-clés, terre cuite, s’écoulent dès qu’ils apparaissent sur le stand des Amis d’Arbollé.

Ces objets sont chinés au grand marché de Ouagadougou, dans les petites boutiques de la capitale ou dans les échoppes de province, au fil des déplacements des bénévoles sur place. Ah c’est sûr qu’il faut prendre son temps pour choisir ce qui va plaire à nos compatriotes. Etre patient, attendre le bon moment pour négocier, ne jamais se départir de son sourire, tout en étant ferme et compréhensif, c’est l’art de la palabre… Une activité agréable pour les bénévoles, mais qui demande d’y consacrer des heures, des minutes, des secondes.

Ensuite les objets sont entassés dans les valises du retour. Ils sont la priorité des bénévoles, qui abandonnent leurs effets personnels sur place, afin de pouvoir revenir à l’île de Ré avec plein d’artisanat à revendre.

Il ne reste malheureusement plus grand chose de tout ce qui a été rapporté l’année dernière par ceux qui ont séjourné sur place. Il va falloir penser reconstituer l’étal, car il y a déjà de nombreuses commandes…

Les Amis d’Arbollé disposent d’un vaste local, prêté par la mairie d’Ars-en-Ré. Là est stocké ce qui est donné à l’association par les particuliers, les autres communes de l’île, les administrations et les entreprises rétaises. Depuis le temps, beaucoup savent que rien ne se perd. « Je reçois au moins deux appels par semaine, de personnes de partout de l’île de Ré, qui souhaitent donner. Ce sont même parfois les mairies ou la CDC qui nous les envoient » relate René Chaussin. 

La gestion des objets et vêtements du stock prend un temps fou : « Nous sommes d’abord en contact avec ceux qui veulent faire des dons ou vider leurs maisons. Il faut faire un premier état des choses, ensuite aller chercher les marchandises, les rassembler, les trier, et les nettoyer parfois. Et prendre la décision de ce qui est à vendre ici, ou à garder pour une future expédition au Burkina ».

Ils sont quatre ou cinq à s’occuper de ce stock : René, Flavie, Monique, Renée, Annie, Colette, aidés ponctuellement par d’autres petites mains.

Pour le transport et la manutention, René se fait épauler par Jacques, Charlot et Daniel, toujours fidèles au poste. Et depuis peu, Michel a rejoint le groupe : « Il faut des costauds, et ce, tout au long de l’année ». René en sait quelque chose !Béénvoles des Amis d'Arbollé - 10 décembre 2016

Organiser le stock pour qu’il soit rangé et facilement accessible, nécessite des heures et des heures de boulot. Il y a bien de temps en temps de l’assistance ponctuelle. Mais finalement peu. Combien de fois, n’ai-je aperçu la camionnette bleue de René, stationnée devant la porte du local. Avec Flavie, son épouse, ils passent de longs moments seuls dans le hangar.

Le stock est séparé en deux parties. D’un côté de ce qui est destiné à l’Afrique. Il faut donc trier et parfois laver les vêtements. Pas question d’envoyer en Afrique quoi que soit qui ne soit pas net. Et puis mettre en cartons par taille, par sexe, par type. Il y a aussi des bouquins, des joujoux, des livres d’école, des dictionnaires, des chaussures, des vieux téléphones, des vélos, du mobilier de maison, des lits, des matelas, des vieux 33 tours, du linge de table, des objets de décoration, des machines à coudre bien utiles pour l’école de couture d’Arbollé, des boutons, des ciseaux, du fil, des couvertures, des draps….

Parfois il s’agit de matériel para-médical. « C’est une chance pour Arbollé. On nous donne des  béquilles, des fauteuils d’handicapés, des tensiomètres, des déambulateurs. Il nous est même arrivé de recevoir des tables d’accouchement et un éclairage de bloc opératoire. Nous mettons tout cela soigneusement de côté, en attendant d’envoyer un container là-bas. Nous recherchons aussi ce qui est à usage unique : compresses, désinfectants, mais aussi atèles et bandages ».

Chaque été, les Amis d’Arbollé ouvrent leur portes, dans l’ancien gymnase d’Ars. La Préfecture n’autorise que deux ventes par an. C’est un vrai bric-à-brac, un paradis pour les fouineurs et les découvreurs de bonnes affaires.

Cependant ce stock dépanne aussi des habitants de l’île tout au long de l’année. Il rend souvent service soit à ceux qui ont des difficultés de vie, soit des jeunes qui s’installent. Il n’est pas rare que René et Flavie Chaussin soient sollicités pour vendre à petit prix tel ou tel matériel. Ce bénévolat créé incontestablement du lien social, même ici chez nous.

Ces deux ventes du stock rapportent elles aussi des sommes rondelettes, environ 1200 € à chaque fois. Les prix ne sont pas chers pour autant !

L’association tient également un stand lors de plusieurs manifestations de l’île de Ré.

A la Fête de la Sardine et du Port, en juin dernier à Ars, qui n’a pas acheté sa jolie sardine cousue main et remplie de lavande par Flavie, Monique et Bianca ? 200 spécimens originaux ont été  réalisés dans des tissus directement issus du marché d’Arbollé. Sardines en tissu du marché d'Arbollé

A la Fête des associations en septembre dernier, les Amis d’Arbollé étaient encore une fois là pour faire partager leur motivation.Amis d'Arbollé - Fête des associations - septembre 2016

Il y a aussi la présence dans des brocantes enfants et puériculture. C’est encore du temps pour installer le stand, agencer joliment les marchandises, et après pour démonter le matériel.

Ces participations aux fêtes rétaises, sont des moments de bons échanges. Ils permettent non seulement de faire connaître les actions des Amis d’Arbollé, mais souvent de faire de belles rencontres : « Cet été, un couple d’Italiens est venu avec leurs fillettes. Elles étaient tellement contentes de leurs acquisitions, qu’immédiatement elles se sont déshabillées pour endosser leurs nouveaux habits ! Soit les gens ne connaissent pas le Burkina, et c’est l’occasion de leur expliquer cet attachant pays, soit ils le connaissent, et ils nous racontent plein d’anecdotes et de souvenirs de leurs voyages. C’est ainsi que nous avons fait la connaissance d’un pompier de Lyon, ville qui fait régulièrement des échanges avec Ouagadougou. En discutant avec un couple de Tours, venu en vacances quelques jours dans l’île, nous nous sommes aperçus que nous avions un ami commun burkinabé, qui avait séjourné chez eux. C’est finalement incroyable de constater combien les connections entre le Burkina Faso et la France sont nombreuses » raconte le président. De telles anecdotes, René en a plein sa besace.

Parfois l’association connaît des déboires. Comme le jour où les drapeaux du Burkina Faso et de la France, témoignage de l’amitié des deux pays, ont été volés sur la banderole des Amis d’Arbollé ! Une nouvelle banderole a dû être commandée, diminuant ainsi la cagnotte patiemment constituée. Un acte pas joli, joli, qui a stupéfait les bénévoles.Banderole Amis d'Arbollé - Août 2016

Le Tam Tam d’Arbollé est le bulletin annuel de l’association. Il sort toujours début juillet. Il est le fruit d’une réflexion commune en amont, afin définir le thème général du numéro, et ses grands chapitres. Rassembler les informations, définir le bon angle, celui qui peut intéresser le plus grand nombre, rédiger et mettre en page, nécessitent à chaque fois une soixante d’heures de travail cumulé pour deux bénévoles.  

Et Pascale, la gérante de Ars Presse, l’imprime gracieusement sur sa photocopieuse.Tam Tam d'Arbollé

Beaucoup disent que le bénévolat se raréfie dans les associations. C’est vrai. Et pourtant la solidarité est une valeur partagée et bien vivante.

J’adore les proverbes burkinabé. Ils sont imagés, et tellement sages et sincères. Il y en a qui dit : « Le voyage le plus long commence toujours par un pas ».

Lorsque je vois René et Flavie Chaussin se dévouer avec autant d’implication à la cause burkinabé, je ne peux qu’être admirative. René connaît l’Afrique de l’Ouest comme sa poche, pour y avoir passé de nombreuses années en tant que coopérant. Il aime incontestablement ce continent.

René et Flavie Chaussin - septembre 2014

 

Durant 12 ans le couple a, moralement et financièrement, soutenu une jeune femme, Odette. Elle est aujourd’hui sage-femme accomplie, et mère de deux enfants. Elle est sortie d’affaire. Et encore maintenant le couple parraine d’autres jeunes burkinabé afin de leur offrir un meilleur avenir scolaire et professionnel.

Ils consacrent 75 % de leur vie quotidienne à l’association. Et quand bien même ils sont retraités, et qu’ils ne comptent pas leurs heures, chapeau à eux ! Le couple est discret. Parfois l’envie leur prend de baisser les bras, et de passer la main, car ce n’est pas facile tous les jours. Mais non… ils continuent inlassablement. Leur énergie et leur conviction entraînent dans leur sillage bien d’autres bénévoles. Je pense qu’ils devraient recevoir une super-palme du super-bénévolat à l’île de Ré !

Où en est le Burkina Faso aujourd’hui ?

Après bien des atermoiements, une insurrection populaire et une tentative de coup d’Etat, la situation au Burkina Faso est encore instable. Malgré cela, des élections présidentielles, législatives et municipales se sont déroulées fin 2015 et début 2016 dans le calme. Elles ont été saluées dans le monde entier comme des modèles démocratiques à suivre. Et en janvier dernier, le pays lui aussi fait face à un horrible attentat terroriste à Ouagadougou.

A la création de l’association, Arbollé comptait 1100 habitants, comme la commune d’Ars-en-Ré. Alors que la population rétaise s’est stabilisée à 1300 habitants, celle d’Arbollé est passée à 49 067 habitants. Entre-temps Arbollé est devenu une préfecture, composée de 48 villages. Eh oui, tout est parti de la construction d’une maternité, financée en partie par les Amis d’Arbollé. Autour de cette infrastructure, un pôle de vie s’est agrégé depuis, et pour de nombreuses années.

A Arbollé, le 28 juin, Boureima Ouedraogo a été élu nouveau maire.Boureima Oudreogo, maire d'Arbollé 2016

En août, les Amis d’Arbollé lui ont envoyé une e-carte postale pour lui souhaiter, ainsi qu’à son équipe municipale, une Bonne arrivée, comme il est coutume de le dire là-bas.

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Conseil municipal Arbollé - août 2016

Une nouvelle préfète, Louise Nikiema, a été nommée en conseil des ministres, le 8 juillet 2016.

Louise Arzoula Nikiema, Préfète dArbollé

Tout comme Adama Bere a été nommé, par ce même conseil des ministres, Haut Commissaire de la Province du Passoré, dont fait partie Arbollé. Et Moctar Sanango, a été nommé directeur régional de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Nord.

Les Amis d’Arbollé n’ont pas encore rencontré ces nouvelles personnalités locales. Toutefois les relations existent par internet, par téléphone, par mail, ou via ceux qui partent au Burkina Faso porteurs de courriers à remettre en mains propres. 35 ans d’amitié et de partage, ça laisse des traces positives.

La communication avec ce coin d’Afrique qui dispose depuis peu de l’électricité, mais pas encore partout dans les petits villages composants d’Arbollé, n’est effectivement pas aisée. Mais bon, ça va aller, comme le disent les Burkinabè… Les Amis d’Arbollé sont toujours sur le pont, prêts à répondre présents dès que leurs frères africains leur en font demande.Arbollé - Burkina Faso

L’envoi d’un container au 1er trimestre 2017 est à l’ordre du jour. Le local d’Ars doit être impérativement vidé, car il doit être ré-aménagé par la commune dans les prochains mois. Voici encore de quoi occuper de longues journées pour les bénévoles !

Toutes les actions cumulées, tous ces petits pas, serviront financièrement au futur container. Cela coûte quand même au moins 11 000 € pour l’acheter et l’acheminer à bon port, à 6000 km de chez nous.

A l’heure où j’écris ce post, il fait 39° à Arbollé. Imaginez-vous, en pleine chaleur sèche dans un coin rural et retiré du Sahel, avec ni électricité, ni eau potable, ni réfrigérateur, ni climatisation, ni commodités usuelles. A 17 heures il fait nuit noire. Les pluies ont été rares cet automne, du coup les récoltes des champs devraient s’avérer bien maigres.

Voici les coordonnées de René et Flavie Chaussin. Ils vous raconteront mieux que moi Arbollé, avec leur enthousiasme et leur coeur de petites mains. Tel : 05 46 29 22 94. Mail : flavie.chaussin@wanadoo.fr

 

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