Le post de Véro, locavore

Mon amie Véro est locavore*. Je dois dire que j’adhère aussi. Quand je peux… Voici son billet d’humeur.
Chou - post de Véro locavore

J’apprends que 80% des aliments que nous consommons sont industriels. La plupart des éléments qui composent les plats préparés sont issus de  pays différents et bien souvent transformés dans un énième pays. Pour exemple, l’affaire des steaks hachés de bœuf contenant de la viande de cheval, dont on parle activement ces jours-ci et dont les différentes étapes passaient allègrement de la France à la Roumanie, avec des petits détours par le Royaume Uni ou l’Espagne.

J’apprends aussi que les aliments, toutes sortes confondues, que nous consommons ont parcourus, en moyenne, 700 km chacun avant d’arriver dans notre assiette. La facture énergique est astronomique, la fraîcheur, douteuse, et les traitements chimiques, pour supporter tout cela, certains.

C’est alors que je suis allée faire mes courses près de chez moi. Les légumes proposés sont importés du Portugal, de Turquie, et même de Chine ! N’en croyant pas mes yeux, je suis repartie sans avoir fait le plein de courses prévu. De retour dans mon jardin, j’ai prélevé un chou vert pour le dîner, pas bien gros mais tellement fondant. Rien de tel qu’une potée au chou pour se réchauffer.

La morale de cette aventure c’est que les producteurs de l’ile de Ré sont nombreux, il y en a toujours un à coté de chez nous. Dès que le soleil aura muri leurs productions, je  serai la première à leur étal, vu mes faibles capacités de jardinière ! C’est convivial, économique certainement plus savoureux. Il est aussi reconnu que manger des aliments poussés près de chez soi est hautement plus nourrissant que de manger des choses qui proviennent d’une autre contrée. Je suis locavore et j’en suis fière.

 

* L’encyclopédie Wikipédia indique : Le mouvement locavore encourage les  consommateurs à acheter des produits frais et de saison, à acheter sur les marchés et/ou aux agriculteurs ou paysans locaux (dans les AMAP ou les cueillettes par exemple), à choisir leurs propres aliments, en faisant valoir la qualité du produit frais, des produits locaux, dont le goût serait meilleur que les produits industriels. Ce mouvement se veut un acte respectueux de l’environnement par le maintien de la diversité des paysages, des écosystèmes en évitant les monocultures. 

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