89 associations rétaises en fête

Le nombre d’associations dans l’île de Ré n’est pas connu, aucune liste exhaustive n’existe semble-t-il. Elles seraient entre 200 et 300, certaines actives d’autres en sommeil. Dimanche 8 septembre, c’était la Fête des associations. Elle se tient chaque année à la rentrée, alternativement  au nord ou au sud de l’île. Cette année, cela se passait dans le village artisanal de Loix. 89 associations ont présenté leurs activités, montrant bien la palette de ce qu’il est possible de faire sur l’île de Ré.

Non, l’hiver, on ne s’ennuie pas ici, contrairement à certaines idées reçues… 

Fête des associations - Loix - 9 septembre 2013

Le temps clément avait ramené plein de monde. Il faut dire que le programme était alléchant, cinquante ateliers d’initiation étaient proposés tout au long de la journée. Les enfants ont été particulièrement gâtés. Une belle journée, où l’on pouvait discuter, jouer, se restaurer, découvrir des sports, s’inscrire à des activités puisque la rentrée est le moment des bonnes résolutions, devenir adhérent, acheter des petits cadeaux… Continuer la lecture de 89 associations rétaises en fête

Thalassa, ambiances de tournage

Il paraît que pendant la guerre 39-45 on a dénombré environ 200 bunkers, petits et grands, sur l’île de Ré. Ils ont été construits par l’armée allemande. Savez-vous que les endroits où  ils se situaient portaient un nom féminin ? L’île était alors divisée en secteurs défensifs, et chaque secteur portait un prénom allemand. J’ai appris cela lors du tournage  de l’émission Thalassa, consacrée à « La deuxième vie des forts, des fortins et des blockhaus du Pertuis charentais »De nos jours, plusieurs de ces édifices ont retrouvé une utilisation plus plaisante. Ils ont été réhabilités et ils sont habités par des familles.

Klara était le nom donné pour Saint-Clément des Baleines. Il y avait là, entre autres, une casemate pour canons située sur la plage de la Conche. Lola désignait les Portes-en-Ré. Un abri pour hommes de troupe, près de la chapelle de la Redoute, y avait été édifié. Ilse était le nom du secteur du Martray à Ars-en-Ré, où ne se trouvait qu’un seul blockhaus, celui du  Fort du Martray. 

L’équipe de Thalassa est partie à la rencontre des occupants actuels de trois lieux insolites. Nous les découvrirons sur nos téléviseurs d’ici la fin de l’année.

A Ars, deux batteries allemandes,  Karola et Kora, surveillaient la côte ouest du canton nord de l’île. Aujourd’hui, elles ne sont pas habitées et restent à l’état de souvenirs.  

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L’abbé burkinabé découvre l’île de Ré

Quand un abbé burkinabé rend visite à titre amical aux Amis d’Arbollé, que peuvent-ils bien se raconter ? Des histoires d’Afrique noire, bien évidemment et surtout des histoires du Burkina Faso. Le père Roger Kologo était de passage la semaine dernière à Ars-en-Ré. Il a donné des nouvelles du village d’Arbollé pour lequel l’association rétaise oeuvre bénévolement depuis 32 ans, à 80 km au nord de Ouagadougou. 

Tel le facteur, son sac était rempli de lettres que les amis et copains burkinabés lui avaient confiées avant son départ pour la France. Elles avaient été écrites en juin. C’est vraiment sympa de recevoir un vrai courrier rédigé à la main, surtout quand il vient d’aussi loin. Le prêtre s’était plié de bonne grâce à son rôle de messager.

Chaque été, depuis quatre ans, il vient en France afin d’assurer le remplacement des curés de Saint-Flour. C’était la première fois qu’il se rendait à l’île de Ré. Sur place, par un total et heureux hasard, il s’est rendu compte que le vicaire du diocèse qu’il avait relayé dans le Cantal était aussi dans l’île pour se reposer…

« Je m’émerveille devant la nature, la beauté du lieu où vous habitez. Je suis aussi reconnaissant pour la grande hospitalité que je rencontre chez vous » a t-il confié à la suite de la question de savoir comment il percevait l’île de Ré.

René Chaussin et Roger Kologo
René Chaussin et Roger Kologo

La mer, il l’avait déjà vue, mais c’est la première fois qu’il mettait le pied sur une île et qu’il franchissait un pont. Par un temps radieux, il est monté en haut du phare des Baleines, un peu essoufflé par le nombre de marches. Il s’est fait expliquer le moulin à marées de Loix, il a visité l’église de ce village tout comme la chèvrerie Lefort. Il a découvert ce qu’était une marée basse. Il a trouvé la cathédrale de La Rochelle, « une des cathédrales les plus lumineuses qu’il ait jamais vues ». La foire exposition de la grande ville l’a laissé pantois, surtout lorsqu’il a vu  la quantité de voitures rutilantes ! Continuer la lecture de L’abbé burkinabé découvre l’île de Ré

Jazz au Phare, musique, musique

C’est la rentrée, mais les vacances sont encore dans les têtes. Voici quelques moments musicaux pour garder la pêche.

Jazz au Phare 2013Le 19 août, Audrey et les Faces B ont lancé le festival sur les chapeaux de roues. Beaucoup ont découvert le groupe qui avait gagné le Tremplin Jeunes Talents Poitou-Charentes l’année dernière. Une véritable révélation, un talent fou. Outre la grande scène, ils ont quasi mis le feu les soirs suivants dans les bars-restaurants. Infatigables, ils se sont généreusement donnés à fond… Continuer la lecture de Jazz au Phare, musique, musique

MJB, du marais au camion-popotte

« Dix ans de marais, ça rend solide, le sentiment est indescriptible. Je pars vers une nouvelle aventure, forte du travail dans le marais et des rencontres avec la tribu des sauniers. Ils sont des collègues, mais avant tout des amis. Au jour du départ, je me rends compte que c’est comme une famille. Chacun a son caractère, chacun apporte son grain de sel, on discute, on échange, on n’est pas toujours d’accord, on prend l’avis de l’autre et petit à petit cela fait évoluer. C’est tout cela qui renforce » confie Michèle Jean-Bart (alias MJB), saunière de son état.

Michèle Jean-Bart, saunière

Le marais, ça se transmet. Transmission du savoir mais aussi transmission physique. A  Ars-en-Ré, Raymond et Suzanne Massé lui avaient confié leur marais alors qu’elle débutait dans le métier. Dix ans durant elle y a travaillé sans relâche et avec bonheur. Elle est la seule femme chef d’exploitation à la Coopérative des Sauniers de l’île de Ré. Après une formation à Guérande, elle avait décidé de se lancer. Son maître de stage à l’île de Ré a été Fernand Pajot, dont elle dit : « Il m’a tout appris, et même bien au delà des choses du marais. Souvent nous avons philosophé, et je l’appelle encore si j’ai un doute afin qu’il me donne des conseils ». 

Depuis deux ans, Michèle réfléchissait à son devenir.  Continuer la lecture de MJB, du marais au camion-popotte

Damien à l’école des jockeys

L’hiver dernier, je vous avais déjà raconté l’histoire de Damien Morin, 15 ans, qui avait intégré à la rentrée 2012 l’AFASEC, la plus grande et la plus fameuse école française des métiers de courses hippiques, à Chantilly. Au terme de sa première année, et à quelques jours de la rentrée, il se dit vraiment heureux.Damien Morin - août 2013

Comment s’organise la scolarité ? Damien est en alternance, tantôt à l’école, tantôt chez un entraîneur de chevaux de courses. Quand on entre dans cette école, chaque élève se voit attribuer un « patron ». Pour lui cela a été l’écurie de  Monsieur Carlos Laffon-Parias. « J’ai eu beaucoup de chance. Il est un des plus grands entraîneurs de France. Cette année son écurie a gagné le Qatar-Prix de l’Arc de Triomphe. Il a de très bons chevaux et il donne la chance aux jeunes. Ça se passe super bien, il semble content de moi. Je montre que j’ai envie de réussir et je donne le meilleur » explique Damien.

Comment se passe une journée pendant la semaine d’écurie ? Le matin, lever à 5 heures, la navette passe à 5h30 pour emmener les jeunes sur place. Un tableau indique la liste des chevaux qui seront montés, soit par les élèves, soit par les salariés de l’écurie. En moyenne 90 chevaux de propriétaires sont accueillis dans l’écurie, tous des pur-sangs. Continuer la lecture de Damien à l’école des jockeys