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Thalassa, ambiances de tournage

Il paraît que pendant la guerre 39-45 on a dénombré environ 200 bunkers, petits et grands, sur l’île de Ré. Ils ont été construits par l’armée allemande. Savez-vous que les endroits où  ils se situaient portaient un nom féminin ? L’île était alors divisée en secteurs défensifs, et chaque secteur portait un prénom allemand. J’ai appris cela lors du tournage  de l’émission Thalassa, consacrée à « La deuxième vie des forts, des fortins et des blockhaus du Pertuis charentais »De nos jours, plusieurs de ces édifices ont retrouvé une utilisation plus plaisante. Ils ont été réhabilités et ils sont habités par des familles.

Klara était le nom donné pour Saint-Clément des Baleines. Il y avait là, entre autres, une casemate pour canons située sur la plage de la Conche. Lola désignait les Portes-en-Ré. Un abri pour hommes de troupe, près de la chapelle de la Redoute, y avait été édifié. Ilse était le nom du secteur du Martray à Ars-en-Ré, où ne se trouvait qu’un seul blockhaus, celui du  Fort du Martray. 

L’équipe de Thalassa est partie à la rencontre des occupants actuels de trois lieux insolites. Nous les découvrirons sur nos téléviseurs d’ici la fin de l’année.

A Ars, deux batteries allemandes,  Karola et Kora, surveillaient la côte ouest du canton nord de l’île. Aujourd’hui, elles ne sont pas habitées et restent à l’état de souvenirs.  

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Jazz au Phare, musique, musique

C’est la rentrée, mais les vacances sont encore dans les têtes. Voici quelques moments musicaux pour garder la pêche.

Jazz au Phare 2013Le 19 août, Audrey et les Faces B ont lancé le festival sur les chapeaux de roues. Beaucoup ont découvert le groupe qui avait gagné le Tremplin Jeunes Talents Poitou-Charentes l’année dernière. Une véritable révélation, un talent fou. Outre la grande scène, ils ont quasi mis le feu les soirs suivants dans les bars-restaurants. Infatigables, ils se sont généreusement donnés à fond… Continuer la lecture de Jazz au Phare, musique, musique

MJB, du marais au camion-popotte

« Dix ans de marais, ça rend solide, le sentiment est indescriptible. Je pars vers une nouvelle aventure, forte du travail dans le marais et des rencontres avec la tribu des sauniers. Ils sont des collègues, mais avant tout des amis. Au jour du départ, je me rends compte que c’est comme une famille. Chacun a son caractère, chacun apporte son grain de sel, on discute, on échange, on n’est pas toujours d’accord, on prend l’avis de l’autre et petit à petit cela fait évoluer. C’est tout cela qui renforce » confie Michèle Jean-Bart (alias MJB), saunière de son état.

Michèle Jean-Bart, saunière

Le marais, ça se transmet. Transmission du savoir mais aussi transmission physique. A  Ars-en-Ré, Raymond et Suzanne Massé lui avaient confié leur marais alors qu’elle débutait dans le métier. Dix ans durant elle y a travaillé sans relâche et avec bonheur. Elle est la seule femme chef d’exploitation à la Coopérative des Sauniers de l’île de Ré. Après une formation à Guérande, elle avait décidé de se lancer. Son maître de stage à l’île de Ré a été Fernand Pajot, dont elle dit : « Il m’a tout appris, et même bien au delà des choses du marais. Souvent nous avons philosophé, et je l’appelle encore si j’ai un doute afin qu’il me donne des conseils ». 

Depuis deux ans, Michèle réfléchissait à son devenir.  Continuer la lecture de MJB, du marais au camion-popotte

Damien à l’école des jockeys

L’hiver dernier, je vous avais déjà raconté l’histoire de Damien Morin, 15 ans, qui avait intégré à la rentrée 2012 l’AFASEC, la plus grande et la plus fameuse école française des métiers de courses hippiques, à Chantilly. Au terme de sa première année, et à quelques jours de la rentrée, il se dit vraiment heureux.Damien Morin - août 2013

Comment s’organise la scolarité ? Damien est en alternance, tantôt à l’école, tantôt chez un entraîneur de chevaux de courses. Quand on entre dans cette école, chaque élève se voit attribuer un « patron ». Pour lui cela a été l’écurie de  Monsieur Carlos Laffon-Parias. « J’ai eu beaucoup de chance. Il est un des plus grands entraîneurs de France. Cette année son écurie a gagné le Qatar-Prix de l’Arc de Triomphe. Il a de très bons chevaux et il donne la chance aux jeunes. Ça se passe super bien, il semble content de moi. Je montre que j’ai envie de réussir et je donne le meilleur » explique Damien.

Comment se passe une journée pendant la semaine d’écurie ? Le matin, lever à 5 heures, la navette passe à 5h30 pour emmener les jeunes sur place. Un tableau indique la liste des chevaux qui seront montés, soit par les élèves, soit par les salariés de l’écurie. En moyenne 90 chevaux de propriétaires sont accueillis dans l’écurie, tous des pur-sangs. Continuer la lecture de Damien à l’école des jockeys

Denys

Denys Sadoul est parti le 13 août, un beau jour d’été comme il les aimait. Il était homme de bateau, toujours prêt pour aller faire un tour dans le Fier d’Ars. Son Falbala, auquel il tenait comme à la prunelle de ses yeux, était le prolongement de lui-même. Il l’a acquis en 1971. Nombreux étaient ceux qui connaissaient la silhouette de Denys et son pas flegmatique sur le port d’Ars-en-Ré.  Son ouverture au monde était appréciée, il avait toujours un mot gentil et un regard attentif. Homme de contacts, il savait créer du lien entre les uns et les autres. Il avait toujours de bonnes histoires à raconter sur le port d’Ars, sur les gens de la mer. Depuis le temps qu’il résidait dans le village, il en savait des choses… Il faisait partie du paysage casseron.

Denys Sadoul sur Falbala

Line Mailhé, une de ses fidèles amies, lui a écrit une lettre :  » Tu as aimé jouer avec l’océan, tu t’es enivré des vents marins, porté par l’élégant Falbala. Tu as vécu baigné de l’amour de ta famille, de tes enfants, de tes amis, de tes chats, de tous ceux qui t’approchaient. Continuer la lecture de Denys

Mercedes amphibie dans le port d’Ars

Quand la mer monte, elle monte, elle monte… Et quand, en plus, le coefficient de marée est de 105 comme c’était le cas hier soir, elle monte encore plus. Laisser voiture et remorque   sur la cale pendant qu’on est parti en balade en mer comporte certains risques. 

L’automobiliste bordelais qui en a fait les frais le sait maintenant. Sa jolie Mercedes est restée un bon moment à tremper dans l’eau de mer. Bien évidemment, c’était l’attraction du jour sur le port d’Ars-en-Ré. Ce n’est pas la première fois qu’une telle mésaventure arrive,  certains ne savent pas encore qu’à l’île de Ré, il y a des marées. 

Le buzz a fonctionné à plein, les copains m’ont tout de suite prévenue d’aller prendre des photos pour le blog. Merci à eux.