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40 pompiers dans le canton nord

Chaque fin d’année, la célébration de la Sainte-Barbe, patronne des pompiers, est l’occasion de constater la dynamique des Centres de secours de l’île de Ré.

Le 5 décembre, la salle des fêtes des Portes-en-Ré a accueilli les équipes du SDIS 17 (Service Départemental d’Incendie et de Secours) de La Rochelle, les élus du territoire rétais, et les officiers d’encadrement, afin de faire le bilan de l’année et de distribuer quelques médailles.

Au nord de l’île, deux centres existent. Au Centre de Secours d’Ars-en-Ré, ils sont 29 bénévoles + 2 nouveaux qui viennent tout juste d’être intégrés. « Les effectifs sont en légère hausse, avec une très sensible amélioration des disponibilités, qui devrait être plus significative en début d’année 2015 » a déclaré le Lieutenant Dominique Greiller, commandant de la caserne d’Ars.

Au Centre de Première Intervention des Portes-en-Ré, l’effectif est de 11, en augmentation par rapport à 2013 et il devrait encore grossir l’année prochaine. « Mais cela n’est jamais suffisant ! » assure l’Adjudant Clément Dardillac, commandant du Centre des Portes.

Outre ces deux villages, les pompiers du nord sont amenés à intervenir à Saint-Clément des Baleines et à Loix, qui n’ont pas de centres de secours. Ils sont aussi parfois appelés en renfort sur les autres communes de l’île de Ré. Et inversement, les pompiers du canton sud viennent aussi prêter main forte, au besoin. 

En vidéo, les discours…

Plusieurs pompiers ont suivi des formations tout au long de l’année, cinq pompiers ont changé de grade. L’adjudant-chef Vincent Bertin a reçu une médaille d’honneur, échelon argent, pour 20 ans de service.

David Delhaye a rejoint depuis peu les rangs d’Ars-en-Ré, il est revenu au pays après avoir oeuvré en tant que pompier professionnel à Paris pendant 18 ans. La « fourragère » d’argent lui a été accrochée sur son Continuer la lecture de 40 pompiers dans le canton nord

Tatave entre au Musée

Qui aurait pu imaginer il y a un demi-siècle que les aquarelles et les peintures de Tatave soient un jour exposées au musée ? Né en 1922, Octave Patureau, surnommé Tatave, s’en est allé le 30 novembre 1984. Trente ans après sa mort, trente de ses oeuvres présentées au Musée Ernest Cognacq de Saint-Martin de Ré sont un hommage à l’artiste Rétais.
Expo Tatave - Musée Ernest Cognacq

Tous ceux qui ont côtoyé Tatave sont unanimes : l’homme simple qu’il était, était aimé de tous. Un super mec, comme on dirait aujourd’hui !

Son métier a d’abord été celui de marin, puis pêcheur de homards et ensuite moniteur de voile. Il a contribué à la création de la section locale de la SNSM (Société Nationale de Secours en Mer), il a ensuite activement suivi des cours de secourisme de la protection civile et aussi des cours de spécialiste en réanimation et secours routier. A la retraite, il est devenu conseiller municipal d’Ars, chargé du port, avec pour sujets principaux à gérer, les amodiations, la création de la base nautique et l’envasement du Fier d’Ars. Quant il est décédé, il avait 62 ans.

Pendant ses heures de loisirs il peignait. L’hiver il dessinait des  cartes de voeux pour faire rentrer des fonds pour la SNSM. « Il ne vendait pas ses oeuvres, mais les donnait volontiers ou il les troquait contre du matériel de dessin difficile à trouver sur l’île. Chacun voulait son Tatave » raconte un panneau au musée. Expo Tatave - Musée Ernest Cognacq - Saint-Martin de Ré

L’exposition est à l’image du peintre : intime et chaleureuse.  » Le Musée de Saint-Martin n’est propriétaire que de huit oeuvres «  a expliqué Julia Dumoulin-Rulié directrice du musée lors du vernissage, hier vendredi 5 décembre. Appel a été fait à la famille de Tatave qui a confié la modeste palette de l’artiste, la célèbre casquette du marin, quelques photos personnelles et plusieurs aquarelles, « pour qu’on ne l’oublie pas ». Ce sont d’émouvants témoignages de la vie simple menée par l’homme.

L’AAMEC (Association des Amis du Musée Ernest Cognacq), Continuer la lecture de Tatave entre au Musée

PPRL, les îliens de Ré en mouvement

Les Rétais n’ont pas pour réputation d’être des manifestants-nés, ni des violents. Mais une goutte d’eau peut faire déborder le vase. La sortie des cartes d’aléas , préfigurant le futur PPRL (Plan de Prévention des Risques Littoraux) a provoqué une réaction immédiate et en chaîne. En une semaine la mobilisation s’est propagée comme une traînée de poudre, relayée par les réseaux sociaux, le bouche-à-oreille, et les médias.

Des affichettes ont été placardées d’un bout à l’autre de l’île. Ré-Yé de la carte est devenu le symbole d’un mouvement citoyen. « Le but de ce mouvement : Faire entendre les sans-voix et les sans-poids. Faire comprendre à l’Etat que ses cartes du PPRL sont inacceptables et qu’elles ont une grave répercussion sur la vie permanente et le futur de l’île de Ré ».

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Samedi 22 novembre, dès 9 heures, aux Portes-en-Ré, une trentaine de voitures démarrent un cortège, direction la Préfecture de la Rochelle. A 9 h15, à Saint-Clément des Baleines une quinzaine de véhicules rejoignent la file. Ars, 9h30, il y en a 25 de plus. Au rond-point de la Passe, les Loidais se rajoutent en grand nombre. Le cortège commence à prendre sacrément forme. A La Couarde, à 10 heures, la mobilisation est évidente. « Ça fait chaud au coeur de savoir qu’on n’est pas tout seul ! » dit l’un. A 10h15 au Bois-Plage, la file de voitures, klaxons à fond, devient impressionnante. Les gendarmes, à moto et en voiture, encadrent et sécurisent le défilé, un Villageois de Saint-Clément à moto en fait autant, spontanément. A 10h30, au Rond-Point de Saint-Martin, il y en a de tous les côtés, 250 voitures sont comptées. Au rond-point de la Croix- Michaud, à La Flotte, les voitures à la queue leu-leu, ressemblent au petit train de l’île de Ré. A Sainte-Marie de Ré, encore une quinzaine de voitures. 11h15, Rivedoux prend au passage les derniers à se joindre, avant la sortie du pont. 300 voitures au total sont estimées. Arrivés à La Rochelle, les passants sont surpris : « Ma parole, vous avez vidé l’île de Ré ! » entend t-on dire.

Des familles entières se sont mobilisées, des jeunes, des moins jeunes, des îliens de coeur et de sang.

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Avec le son, voici ce que cela donne. Oreilles sensibles s’abstenir ! Continuer la lecture de PPRL, les îliens de Ré en mouvement

PPRL, des cartes pour s’informer

La mise en place du futur PPRL (Plan de Prévention des Risques Littoraux) fait encore couler beaucoup d’encre et alimente les conversations des Rétais.

 Début octobre un 4ème comité de pilotage était programmé réunissant les services de l’Etat, en l’occurrence la Préfecture de Charente-Maritime, la DDTM (Direction des Services des Territoires et de la Mer) et les élus de l’île de Ré. Plusieurs fois repoussé, il a eu lieu le 6 novembre. Ses conclusions de nouveau ont plongé esprits dans le doute et la consternation. 

Les cartes d’aléas d’eau, préfigurant le futur PPRL, sont sorties. Deux ont été portées à connaissance par l’Etat, aux maires de l’île de Ré. Elles ont été élaborées avec le Bureau d’Etudes Artélia : une carte avec l’aléa de référence, Xynthia + 20 cm et une autre avec un aléa à l’horizon 2100, Xynthia + 60 cm. Selon les écrits de la Préfecture de Charente-Maritime, elles ont valeur réglementaire.

Parallèlement la Communauté de Communes a présenté une carte prenant en compte l’élément de référence Xynthia 20 cm. Elle a été élaborée par le Bureau d’Etudes Casasagec, en étroite collaboration avec l’expert reconnu mondialement en matière de digues, Jentsje Wouter Van der Meer, par ailleurs professeur émérite à l’UNESCO.

Difficile à comprendre, difficile de s’y retrouver pour le commun des mortels. En tout cas, cela provoque bien des inquiétudes et des interrogations.

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Pourquoi ces différences de cartes ? Tout part de la circulaire du 27 juillet 2011  » relative à la prise en compte du risque de submersion marine dans les plans de prévention de risques naturels littoraux ». Elle a été élaborée après une succession de tempêtes, notamment Xynthia. Nicolas Sarkozy, alors président de République, s’était Continuer la lecture de PPRL, des cartes pour s’informer

Une crèche pour 20 baby-choux

Samedi dernier, 18 octobre, le ruban du nouveau Multi Accueil Petite Enfance , c’est le mot officiel pour dire crèche, a été coupé à Ars-en-Ré lors de l’inauguration de l’établissement Les Salicornes. Parents, enfants, familles, personnel de la crèche, élus, il y avait du monde pour fêter officiellement l’événement, sur ce qu’a été autrefois le site des Brises-Marines.

Cette crèche était souhaitée depuis longtemps par les parents. Nul doute qu’elle fera l’unanimité, car les infrastructures sont modernes, conviviales, pratiques, ergonomiques, colorées et gaies. Les Salicornes sont un petit bijou, qui donne soit envie de faire des bébés, soit de retomber en enfance !

Sur 312 m2, elle comporte plusieurs espaces : trois salles d’activités avec jouets de toutes sortes, trois chambres avec lits adaptés aux âges pour les siestes surveillées, une salle dédiée à l’entretien du linge : draps et bavoirs, une salle de change avec des casiers au nom des petits, des vestiaires pour le personnel de service, un bureau pour la directrice lorsqu’elle reçoit les parents, une salle pour les activités du Relais des Assistantes Maternelles, un grand hall d’accueil, et des locaux techniques notamment celui qui réceptionne quotidiennement les repas des enfants. Chaque matin, Sodexo livre les repas, les productions locales et les produits frais sont privilégiés, ils sont cuisinés dans l’île de Ré, au Bois-Plage.

Sophie Blanchet, architecte de la crèche Les Salicornes
Sophie Blanchet, architecte de la crèche Les Salicornes.

« Cette réussite est le fruit d’un travail mené collectivement » assure Annie Léauté, directrice des Affaires sociales et culturelles de la CDC. Pendant deux ans, ils ont été plusieurs à plancher sur le projet : les équipes de la Communauté de Communes qui en assure la gestion, les services techniques porteurs de la construction, y compris l’architecte Sophie Blanchet, et les équipes qui y travaillent quotidiennement. Tout a été pensé au plus près, tant au niveau des aménagements intérieurs qu’au niveau des besoins des enfants.

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La nouvelle crèche est ouverte depuis la rentrée. Les locaux sont conçus pour vingt enfants. Elle dispose de seize places agréées. En fonction des besoins des familles, elle peut accueillir jusqu’à trente enfants au cours d’une année. Toutefois, à l’heure actuelle, la demande est importante, Les Salicornes prennent déjà en charge dix-huit enfants Continuer la lecture de Une crèche pour 20 baby-choux

Seb

Sebastien Renaud, compagnon, papa, frère, fils, ami, copain, confrère, s’en est allé l’après-midi du samedi 20 septembre.

Nos coeurs ne veulent pas y croire. Toi ! Sébastien ! Si plein de vie ! Et pourtant oui, la nouvelle se propage sur toute l’île de Ré à la vitesse de l’éclair, elle est vilainement bien réelle… Fauché par une voiture au Bois-Plage sur la route départementale, toi rentrant à moto à Ars-en-Ré, suivi par ton copain Jérôme.

Quelques jours après, nous nous retrouvons très nombreux sur la plage du Jars à Ars, un spot que tu affectionnes tout particulièrement. Ce dernier rendez-vous est à ton image, chaleureux et unique. Sébastien Renaud

Pierre Sadoul a écrit ces quelques lignes :

« C’est un coup de tonnerre dans un ciel serein, cet après-midi du samedi 20 septembre. L’inconcevable nouvelle traverse l’espace-le temps. Stupeur, sidération. Tout va trop vite, on n’a pas le temps de réaliser, on est sous le coup, abasourdis.
Issu d’une famille loidaise, Sébastien portait joyeusement toute la modernité dans son activité professionnelle, culturelle et sociale tout en revendiquant ses racines, les traditions, les modes de pensée et de vivre des îliens avec leurs ancrages dans la terre, le littoral, la mer, les estrans, les marais, la défense de leur île et de leur identité. Sébastien n’ouvrait son espace de vie qu’aux gens avec qui il était dans un accord profond sur la façon d’envisager l’existence.
Actif, entreprenant, ouvert à son interlocuteur, ingénieux, Sébastien à l’esprit rapide, incisif, à l’humour Continuer la lecture de Seb