Fin août de nouveaux chats ont pris vie sur plusieurs cabanons de pierre du canton nord de l’île. Thoma Vuille, alias M. CHAT autrement dit Monsieur Chat, a pris ses pinceaux pour donner un peu de couleurs à ces petits bâtiments, ainsi qu’il aime le faire sur les murs de Paris, d’Orléans, de Tokyo, de New York, de Londres, de Séoul, de Dakar… Surtout quand il les trouve gris et tristes.
Et puis son chat a toujours le sourire, « il irradie la bonne humeur », comme le dit l’artiste.
M.CHAT connaît bien l’île de Ré. Enfant, il a usé ses fonds de pantalons sur les bancs de l’école primaire de Saint-Martin, commune dans laquelle son grand-père, Pépé Kuhn, comme il l’appelle, était aumônier du pénitencier.
Ce mois d’août dernier, M. CHAT était en vacances dans l’île. Un petite construction à Saint-Clément des Baleines l’a inspiré. Sur la route vers les Portes-en-Ré, le chat sourit à pleines dents. Et au retour, il jaillit d’un écran de télévision.
Sur la plage de la Conche, auréolé de bleu, celui de la mer et du ciel, il a pris place sur un blockhaus. 
A Ars-en-Ré, il sort d’un trou en envoyant des coeurs. Oh, comme c’est gentil ! 
Quand on compare le mur avant et après, c’est vrai que le changement est probant…
Que trouve t-on aussi à l’île de Ré à part des murs ? Des galets bien sûr ! M.CHAT en en peint toute une série, juste pour le plaisir. Je les ai découverts dans la vitrine de la galerie d’art de Georges Michel Kahn sur la place du marché d’Ars, qui représente cet artiste depuis des années.
Il y a deux étés, M. CHAT souhaitait déjà « participer à la politique culturelle locale », ainsi qu’il me l’avait déclaré. Il avait peint un chat à l’entrée d’Ars-en-Ré. Les couleurs de l’animal se sont un peu éclaircies, il a maintenant les pattes dans les herbes, mais on ne peut pas le louper quand on passe sur la route départementale.
Et si vous cherchez bien, il y a d’autres chats dans l’île de Ré. Au rond-point de la Couarde, il y en a un, encore plus ancien. Il en existe aussi des tout petits sur le port d’Ars. Mais ceux-là, je vous les laisse les trouver vous même…