Noël au balcon, Pâques aux tisons

C’est ce que dit le dicton populaire. Vous vous souvenez du climat que nous avions à Noël dernier ? Doux il me semble… je ne sais plus très bien. Avant-hier il paraît qu’à La Roche-sur-Yon il y avait trois centimètres de neige ! En région parisienne, une petite pluie verglaçante transperçait les bonnets ! Hier après midi les voitures arrivant sur l’île avaient les phares allumés, sans doute du brouillard  sur le continent…

Ici, ça hésite entre printemps et hiver, entre soleil et ça caille... Ce matin il fallait gratter les pare-brises.Mer houleuse, Jour de Pâques

Les cloches ont sonné hier soir, à 22 h et à 23 h, dans le village. C’est Pâques ! La mer est houleuse et semble glacée.

Attention, demain nous sommes en  avril. Et en avril, ne te découvres pas d’un fil. Shorts, bermudas, jupettes et bikinis restent au placard, en attendant des jours meilleurs. Sinon gare aux gros rhumes.

50° le jour, 35° la nuit

Avec une telle chaleur, comment tenir ? Nous qui nous plaignons du vent, de la pluie et du froid, à 8 000 kms de chez nous, au nord du Burkina Faso il fait une température de fou, que même les Africains n’ont pas l’habitude de constater à cette période de l’année. Sans doute le dérèglement climatique. Une chaleur irrespirable, obligeant à se couvrir pour se protéger de la chaleur extérieure et des brûlures du soleil, pire que les années précédentes. De quoi pour un Européen accuser le coup.

Après un mois passé au Burkina Faso, comme chaque année depuis quinze ans,  Mireille Baril est de retour à Loix. Dans le cadre de l’association Kader qu’elle a montée, ses  photos sont un témoignage de la vie sur place.

C’est pas facile, comme le disent communément les Africains…

 Mireille Baril - BF 2013A Ouahigouya, elle aide le Docteur Zala à trier les papiers administratifs de la clinique pédiatrique Persis, qu’il a accumulés, faute de temps, tout au long de l’année. Dans cette grande ville du nord du Burkina Faso, à 40 kms de la frontière malienne, quasi en plein désert, il est le seul pédiatre Continuer la lecture de 50° le jour, 35° la nuit

Des hommes en blanc dans les champs

Avant-hier, mercredi matin, branle bas de combat. Au carrefour à l’entrée d’Ars, des hommes arnachés de combinaisons  blanches, portent des masques et interviennent dans un champ de pommes de terre. A cette période, où tout le monde se questionne à propos  de l’alimentation, l’émoi est évident. Les mots fusent : « Limite Tchernobyl, un complot, des martiens ont débarqué, des extra-terrestres, des masques à gaz comme pendant la guerre, ça fait flipper, Hiroshima a atterri chez nous, débilerie de l’être humain », et je passe les sifflements, cris ou quolibets des automobilistes…

Expériences sur l'éradiction du taupin

C’est vrai que c’est impressionnant, intriguant et pas vraiment discret à un tel carrefour où des voitures circulent en permanence ! J’ai été tirée par la manche par plusieurs personnes, et j’ai voulu en

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Susheela Raman à La Maline

Susheeela Raman - La Maline - 22 marsVendredi soir, je me suis régalée. La Maline avait programmé l’artiste anglaise d’origine indienne, reconnue internationalement. La salle était bondée, le public adepte ou curieux d’entendre une musique venue d’ailleurs.

Susheeela Raman - La Maline - 22 mars
Sa voix grave, dès ses premières paroles prononcées pour dire bonjour, est prometteuse de voyage.

Voir une telle chanteuse en concert, immense star en Angleterre et en Inde, n’est pas donné tous les jours. La Maline l’avait programmée dans le cadre d’une tournée promotionnelle de son  nouveau CD « Vel », au travers du réseau G19, réseau de salles de spectacles de Poitou-Charentes, auquel La Maline adhère. La veille Susheela Raman était à Effres, le lendemain à Saint-Georges de Didonne. « C’était unique et formidable de pouvoir  programmer cette grande artiste de chants du monde dans l’île. Je la connais et je la suis depuis longtemps » note Catherine Wojcik, directrice de la Maline, grande admiratrice.

Susheela Raman est accompagnée de trois musiciens, un Tamoul, un Autrichien et un Anglais. Ils jouent  des  percussions et des instruments que je n’avais jamais vus auparavant, venus d’Inde du Sud entre autres. Continuer la lecture de Susheela Raman à La Maline

Vent des Rameaux

Aujourd’hui c’est le Dimanche des Rameaux.Dimanche des Rameaux

Un dicton dit : « Vent des Rameaux ne change pas de si tôt« . Un autre : « Le vent du jour du buis dure aussi longtemps que lui« . Un troisième : « Vent qui bat les Rameaux bat neuf mois de l’année« , et bien d’autres encore.

En fait il est dit que le vent qui souffle pendant et à la sortie de la grand messe sera le vent dominant de l’année. Et cela s’avère à l’usage plutôt vrai. Les jardiniers guettent la direction qu’il prendra ce jour-là. Les sauniers aussi, si le vent vient de l’Est et qu’il souffle fort, il est un bon augure pour la récolte du sel.

Ce matin, vers midi, je vous laisse découvrir ce qu’indiquaient les girouettes. Température extérieure 20°, très légère brise d’Est. L’été sera t-il chaud ? A voir…

La vie à la campagne

A Loix,  le 28 août dernier, la décision d’acquérir une vache a été très sérieusement votée en conseil municipal.  Clochette et Coquette

Il a d’abord fallu la trouver. Jacques Breuilh, vétérinaire, consulté à ce sujet, a accepté de dénicher l’oiseau rare et de la vacciner. Le choix s’est porté sur une bête de race jersiaise, de l’île de Jersey, pas trop imposante, mais solide pour s’adapter aux marais et pour résister aux vents rétais. 

La vie à la campagne - Arrivée de Clochette
Clochette bébé.

Clochette est née le 9 octobre 2012, en Vendée, précisément à Benet, village situé à 10 km de Niort, dans l’élevage de Franck Mennesseau. Depuis on avait régulièrement des nouvelles de la future Loidaise :  elle grandit, elle ne veut pas quitter sa mère, elle se sèvre lentement…  la pluie et le vent rétais ont sensiblement repoussé son arrivée dans le village.  Continuer la lecture de La vie à la campagne