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Deux dauphins morts dans le Fier

Samedi, en début d’après-midi, en sortant du port d’Ars pour aller faire une balade en bateau, Michel et Agnès, ont vu deux dauphins, le rostre en l’air, visiblement morts. Ça se passait à 50 mètres après la sortie du chenal, dans le Fier.

L’un se trouvait  au milieu de l’eau, apparemment il ne portait pas de traces de blessures. Le second se trouvait sur le côté gauche, plus loin, dans peu d’eau.

Dauphins morts dans le Fier

Au vu des photos prises par le couple, le centre de recherche des mammifères marins (CRMM) indique qu’il s’agit de dauphins de l’espèce dite « bleu et blanc ». Des recherches sont en cours pour tenter de retrouver ces animaux, afin de comprendre les raisons de leur présence dans cet endroit. Se sont-ils échoués ?

Si l’un d’entre vous, lecteur du blog, avez des informations, merci de contacter le CRMM à La Rochelle : 05 46 44 99 10. 

Site internet : crmm.univ-lr.fr

Un marais pédagogique, pour quoi faire ?

Marais pédagogique Loix - débutComment fonctionne un marais ostréicole ?  Comment s’y prendre pour une remise en état après des années d’inexploitation ?  Que peut-on y mettre dedans ? Voilà des questions que l’on peut se poser quand on n’y connait pas grand chose. Souvent ce sont les parents ou les grands-parents Rétais qui ont transmis leur savoir-faire. « Quand tu es Rétais, tu as un marais » dit-on.

Marais pédagogique - début

Pour les plus jeunes, cela ne va quand même pas de soi. La commune de Loix vient de lancer une expérience : créer, de toutes pièces, un marais pédagogique afin que les jeunes  l’exploitent en polyculture extensive. Un particulier Loidais a accepté de céder un de ses anciens marais ostréicole, déjà remanié. Du boulot, il y en a pour le faire revivre ! Continuer la lecture de Un marais pédagogique, pour quoi faire ?

Le post de Véro, locavore

Mon amie Véro est locavore*. Je dois dire que j’adhère aussi. Quand je peux… Voici son billet d’humeur.
Chou - post de Véro locavore

J’apprends que 80% des aliments que nous consommons sont industriels. La plupart des éléments qui composent les plats préparés sont issus de  pays différents et bien souvent transformés dans un énième pays. Pour exemple, l’affaire des steaks hachés de bœuf contenant de la viande de cheval, dont on parle activement ces jours-ci et dont les différentes étapes passaient allègrement de la France à la Roumanie, avec des petits détours par le Royaume Uni ou l’Espagne.

J’apprends aussi que les aliments, toutes sortes confondues, que nous consommons ont parcourus, en moyenne, 700 km chacun avant d’arriver dans notre assiette. La facture énergique est astronomique, la fraîcheur, douteuse, et les traitements chimiques, pour supporter tout cela, certains.

C’est alors que je suis allée faire mes courses près de chez moi. Les légumes proposés sont importés du Portugal, de Turquie, Continuer la lecture de Le post de Véro, locavore

Pelle amphibie, premier chantier

Depuis un mois, un long bras jaune dépasse des marais d’Ars, ou plutôt quelque chose qui ressemble à un cou de girafe de 12 mètres de long.

C’est la pelle amphibie que l’AEMA (Association des Etangs et Marais) a acquise pour l’entretien des zones humides, jusque-là inaccessibles aux traditionnelles pelles à chenilles.Pelle amphibie - Bras girafe

Son châssis est monté sur vérins, il permet l’écartement des flotteurs. Au travail, elle mesure 4,80 m de large. Elle a été conçue en Finlande, pays de tourbières. Elle pèse 24 tonnes.  Ses deux caissons flottants, permettent l’amphibie lorsque la mer remonte. Son réservoir de 1000 litres, favorise la stabilité et l’autonomie en carburant. Les huiles utilisées (hydraulique,  graissage et moteur) sont bio, pour tenir compte du milieu protégé environnant.

Mercredi dernier, 20 février, la pelle amphibie a fait sa première sortie officielle pour se diriger vers le chenal des Rouets, là où se fera sa première intervention. Il y avait un peu d’émotion à voir l’engin Continuer la lecture de Pelle amphibie, premier chantier

Mettre de la couleur au jardin

Bouton de camélia au jardin

Depuis une semaine les premiers prémices du printemps sont là. Après tous ces jours de pluie, qui ressemblaient à un tunnel sans fin, enfin les sourires reviennent. « Bonne journée dans notre ciel de lumière retrouvé! » souhaite d’ailleurs gentiment un Rétais.

Les premiers rayons du soleil que nous n’avons pas vus depuis un bon bout de temps, me donnent vraiment envie de couleurs et de petites plantes qui vont transformer et égayer mon jardin. J’ai bien quelques jacinthes qui poussent d’année en année, quelques jonquilles qui ont du mal à sortir leur nez, une petite anémone qui s’ouvre, quelques taches de bleu et de rouge ici et là, mais j’ai envie de plus de couleurs, et surtout que mon jardin se réveille et qu’il soit moins triste.

Planter sans risque en extérieur, même si un petit coup de gel tardif accompagné de vent nous arrive pour quelques jours, en cette fin d’hiver, est-ce possible ?

Dans la serre de Myriam et Frédéric Moa, paysagistes-pépiniéristes à Ars, on trouve pléthore de fleurs en pots, au rythme des saisons, de la plante d’intérieur à la plante à massifs. Leurs indications de plantations m’ont donné

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La pomme de terre rétaise, c’est parti !

Depuis quelques jours, les bâches blanches fleurissent un peu partout dans les champs :
la pomme de terre est plantée. Avec la pluie qui est tombée quasiment sans discontinuer depuis octobre, les agriculteurs ont dû être patients. Dans 60 à 90 jours, nous pourrons enfin déguster ce tubercule sucré qui réjouit nos palais. Mais là encore, la météo aura le dernier mot.

Premiers jours plantation pommes de terre