Tranquilles bernaches cravant

Les premières bernaches cravant sont arrivées dans l’île de Ré fin septembre. En octobre, les colonies ont commencé à grossir. En ce moment elles sont partout, dans et au bord des marais. Pour les trouver, il suffit de tendre l’oreille et de se diriger vers le cri qu’elles émettent. Un cri bien particulier, facilement reconnaissable, à la fois nasal et guttural.

Bernaches cravants - Décembre 2013

Elles ont volé des milliers de kilomètres  depuis le nord de la Sibérie, et plus précisément de la toundra de la Péninsule du Taïmyr, pour enfin se poser pour passer l’hiver à l’île de Ré. Elles adorent notre île, un véritable garde-manger ! Elles se nourrissent de plantes aquatiques, de zostère, d’algues vertes qu’elles picorent sur les rochers, de céréales dans les champs des agriculteurs et de graminées.

L’île de Ré est le deuxième lieu d’hivernage de l’espèce, après le Bassin d’Arcachon. Chaque année, les équipes de la LPO en dénombrent entre 10 et 12 000 dans l’île. Leur population mondiale est estimée à 245 000 individus.

Les bernaches sont bavardes, ça discute, on n’entend qu’elles ! Elles vivent en bandes, leur cri est un signe de cohésion sociale m’a expliqué un des animateurs de la LPO.

J’adore les regarder plonger à la recherche de leur nourriture, croupion blanc en l’air. Leur plumage est facilement identifiable, strié de gris, de marron et de blanc. Leur queue est noire. Les adultes portent une tache blanche au cou, en tondra de formant une sorte de cravate.

Les bernaches sont sociables, elles cohabitent avec les autres oiseaux. Ce matin, elles nageaient dans les marais aux côtés des cygnes blancs.

En vol, elles sont vraiment belles… Leur envergure est d’un mètre environ. La bernache est une espèce protégée, on ne la chasse pas, on ne la capture pas.

Bernaches cravants - Décembre 2013

 

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