Pour constituer une équipe de water-polo, il faut treize joueurs, dont sept dans le bassin y compris le gardien reconnaissable à son bonnet rouge, numéroté 1.
Depuis l’année dernière, une douzaine de Rétais résidents à l’année s’adonnent à ce sport, qui demande du souffle, des capacités d’anticipation, d’être bon en rétro-pédalage et en accélérations, et il va de soi …être à l’aise dans l’eau.
Le jeudi soir, de 19h à 20 h, dans la piscine de Saint-Martin, les poloïstes rétais s’entraînent comme des pros, avec un solide esprit d’équipe. Et visiblement ils s’amusent bien !
La majorité d’entre eux débute. Toutefois ils sont encadrés par ceux qui connaissent les règles de jeu pour avoir précédemment fait partie d’un club. Jean-Philippe a même joué en Nationale 2, mais c’était il y a plus de 30 ans. Eric, qui est aussi président du LTC (Loix Tennis Club) retrouve la pratique après un arrêt de 30 ans. Tout comme Pierre, responsable à Thalacap, qui en était adepte il y a 15 ans. Les réflexes reviennent vite. Yohan, maître-nageur à Aquaré les coache. L’heure de water-polo passe vite : l’échauffement dure 30 minutes, essentiellement pour parfaire l’endurance. Le 1/4 d’heure suivant est consacré au travail du ballon : attaque, défense, shoot, situations. Et pour finir un petit match, juste pour le plaisir.
Un peu d’histoire sur ce sport : Une variante du water-polo était pratiquée en Rome antique. Il était populaire chez les légionnaires, qui le propagèrent à travers tout l’empire. Le jeu était pratiqué dans les piscines des Thermes. A la fin du 19ème siècle, il fut codifié en Angleterre, et devint sport olympique en 1900. A ce jeu, les Croates sont rois, ils ont remporté la médaille d’or aux Jeux 2012, devant l’Italie et la Serbie.
Le profil-type du joueur de haut niveau : 1,90 m – 110 kgs. Certes, les Rétais n’en sont encore pas là, mais à leurs dires, ils sont en bonne voie. Une équipe de champions serait-elle en train de naître ?