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Jazz au Phare, en scène pour 3 jours

Hier soir je suis allée à la Maline, à La Couarde. C’était le lancement de la quatrième édition de Jazz au Phare. Au programme un formidable concert en hommage au Label Blue Note, avant la projection du film de Spike Lee, Mo’ Better Blues.

Les musiciens étaient dans une forme olympique, avec un plaisir de jouer ensemble évident. Une vraie bandes de copains. Au piano Ahmet Gulbay, au saxo Jean-Michel Proust, à la contrebasse Cédric Caillaud, à la trompette José Caparros, à la batterie François  Laudet.Jazz au Phare - La Maline - 18 août

Entre deux morceaux, Jean-Michel Proust, directeur artistique du festival, expliquait l’histoire de ce label de jazz fondé en 1939 à New York, par Alfred Lion et Francis Wolf. Les plus grands musiciens ont enregistré des albums sous ce label. Même les pochettes de disques faisaient preuve de créativité, elles étaient dessinées par de grands artistes, tel Andy Warhol. En plus d’un super orchestre et d’un super son, je me suis instruite.

Le jazz ça donne de l’énergie et la pêche ! Les musiciens ont terminé leur prestation Continuer la lecture de Jazz au Phare, en scène pour 3 jours

Napoléon III, partition à quatre mains

Cet été un livre a retenu mon attention : « 1870, l’Année terrible », un livre écrit à quatre mains par Catherine Salez et Jean-Jacques Vergnaud. Vous connaissez sans doute les auteurs, ils habitent à Rivedoux à l’année. Catherine réalise des interviews pour la radio Soleil de Ré. Elle a également à son actif deux romans, écrits en solo. Jean-Jacques est auteur de pièces de théâtre, il est aussi artiste peintre. Ce livre est un roman historique, très documenté sur l’empereur Napoléon III.

Les auteurs ont cherché à réhabiliter à la fois le chef d’Etat et l’homme.

 

En complément du livre, j’ai assisté à leur conférence à la Médiathèque de Sainte-Marie de Ré. « Napoléon III est l’homme qui a fait la France moderne. Le second Empire fut  une époque tout à fait remarquable, qui eût à sa tête un homme tout aussi remarquable. Pourtant l’homme demeure encore mal connu et mal aimé des Français. Quelle injustice ! Tout ça parce que Louis-Napoléon n’avait pas le culte de la personnalité comme son oncle Napoléon 1er. Il n’a pas su écrire sa légende, il n’y a pas de mythe Napoléon III. De plus c’était un piètre stratège et il n’aimait pas la guerre » expliquent les deux auteurs.

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Incursion dans l’atelier de Quiberon

Pénétrer dans l’atelier de Quiberon, c’est un moment de parenthèse. J’ai l’impression de rentrer dans le repaire d’un forgeron. Ne seraient-ce que le grand tablier marron qui l’enveloppe, le casque pour protéger ses yeux, ses outils, tout m’y fait penser. Le fer est présent partout, il est un de ses matériaux de prédilection. « C’est une forme de dinanderie » m’apprend-t-il. Dinandier est le mot qui s’applique à la forme noble, voire artistique, du métier de chaudronnier. Quiberon est un artiste né.Atelier de Quiberon

Pourquoi le fer ? « C’est un minéral, le seul qui ne me donne pas d’allergie » convient-il.  Sous ses doigts une banale plaque de fer devient poisson, éléphant, crâne humain, cheval, rhinocéros… Ces jours-ci, le métal est devenu crâne de tortue. Il coupe, il pousse le fer afin d’ obtenir une forme ronde, il assemble des morceaux, il sait où il va. Je le regarde s’exécuter, étonnée de voir Continuer la lecture de Incursion dans l’atelier de Quiberon

Rodolphe Coré, poésie de l’intemporalité

« Il y a de l’air dans mes tableaux » reconnaît l’artiste Rodolphe Coré lorsque je le questionne sur les atmosphères qu’il peint. Ses toiles ont de la transparence, avec une lumière particulière et une réelle poésie.Rodolphe Coré - Expo août 2013

Son inspiration, il la trouve un peu partout, à l’île de Ré bien sûr où Rodolphe vit à l’année. Mais aussi  dans le Connemara dans l’ouest irlandais, où ses pas l’ont porté pendant trois mois l’hiver dernier, ou même en Thaïlande et en Egypte. Cependant il ne cherche pas à figurer telle ou telle plage, ou un lieu particulier, le moment pourrait avoir été saisi un peu n’importe où. Les éléments sont épurés des détails pour ne garder que l’essentiel. Le paysage n’est qu’un prétexte à l’évasion de l’esprit et de l’oeil de celui ou celle qui regarde le tableau.   Continuer la lecture de Rodolphe Coré, poésie de l’intemporalité

Francis Dumoulin, ses collages sortent du cadre

Francis Dumoulin aime le papier, sous toutes ses formes. Il est vrai que le papier a fait partie intégrante de sa vie professionnelle, lorsqu’il était directeur artistique  chez Boussac et Nestlé.  Et 37 ans passés dans le groupe Filippachi lui ont forgé l’oeil. P1120790

Lorsque j’ai appris que Francis allait exposer pour la première fois des dessins et des collages, j’ai découvert qu’il dessinait depuis fort longtemps. « Je n’ai jamais exposé, sauf une fois à Paris en 1947. J’ai aussi réalisé la première affiche de la Blue Wind Cup, il y a vingt cinq ans lorsque j’ai créé la régate des Tofinous  » confie t-il malicieusement. 

Il collectionne depuis toujours des papiers imprimés, des photos d’actualité, des photos de  mode, des images qu’il découpe dans des magazines. Il les classe et les archive soigneusement. Il a ses « sources », comme il dit. Cet hiver, particulièrement long, tout a pris forme : « J’ai donné une cohérence à tout cela ».  

Ce qui l’inspire ? « A la fois tout et rien… ». Les collages de Francis ont pris vie dans des boîtes à compartiment, « des compartiments de première! », plaisante-t-il. Le support est insolite et terriblement créatif. En soi, les boîtes sont expressives ne serait-ce que par les subtiles associations des collages. Chacune des trente boîtes qu’il expose porte un nom.  Elles sont légendées avec, au bout des mots, une promesse : Maîtresses du clair obscur, Le rouge est mis, Elle vous attend sur le rivage, Captain of Her Heart, Les cordes sensibles, Fessées confessées, Les galants galonnés, La raison d’Etat, entre autres…

Allez à leur rencontre, l’étonnement est là. Continuer la lecture de Francis Dumoulin, ses collages sortent du cadre

Manu Bigarnet : « Ouais, of k’horse ! »

« Ouais, c’est le mot qui vient à l’esprit quand on reste baba devant quelque chose qui vous scotche, devant une performance par exemple. C’est d’ailleurs le premier sentiment qui vient à l’esprit, avant même l’applaudissement  » assure Manu Bigarnet. Et c’est bien vrai… « Of k’horse, nous sommes dans le monde du cheval ! » continue t-il en plaisantant en jouant avec les mots, « ouais, of course ! ».Manu Bigarnet - Haras du Feneau

Manu Biganet, Loidais d’adoption, aime les chevaux et ça se voit. Durant 21 ans, il a été l’un des acrobates de la troupe Zingaro.  Continuer la lecture de Manu Bigarnet : « Ouais, of k’horse ! »