Hier soir je suis allée à la Maline, à La Couarde. C’était le lancement de la quatrième édition de Jazz au Phare. Au programme un formidable concert en hommage au Label Blue Note, avant la projection du film de Spike Lee, Mo’ Better Blues.
Les musiciens étaient dans une forme olympique, avec un plaisir de jouer ensemble évident. Une vraie bandes de copains. Au piano Ahmet Gulbay, au saxo Jean-Michel Proust, à la contrebasse Cédric Caillaud, à la trompette José Caparros, à la batterie François Laudet.
Entre deux morceaux, Jean-Michel Proust, directeur artistique du festival, expliquait l’histoire de ce label de jazz fondé en 1939 à New York, par Alfred Lion et Francis Wolf. Les plus grands musiciens ont enregistré des albums sous ce label. Même les pochettes de disques faisaient preuve de créativité, elles étaient dessinées par de grands artistes, tel Andy Warhol. En plus d’un super orchestre et d’un super son, je me suis instruite.
Le jazz ça donne de l’énergie et la pêche ! Les musiciens ont terminé leur prestation par Watermelon Man de Herbie Hancock, le public était aux anges.
Une bien belle soirée que Catherine Wojcik, directrice de la Maline avait présentée aux côtés de Jean Chavinier, président du festival. Après le concert, musiciens et organisateurs, étaient au diapason. C’est parti pour trois jours de jazz, quasiment non-stop, de 11 heures à 2 heures du matin.
Eh oui, ce matin, re-jazz au pied du phare des Baleines, dans le Théâtre de verdure. C’était l’ouverture du Tremplin des jeunes talents régionaux.
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Sans Severino que serions-nous?!!! Les regards ironiques de Coluche et Brassens sur la vie, le talent de Django, la grande gueule d’Higelin, la poésie de Trenet, et j’en passe… Ce mec est complet; à conserver absolument.
Soirée top!