Dimanche, j’ai appris un nouveau mot : marache. C’est le nom pour désigner la lotte, aussi nommée baudroie dans d’autres régions. Si un jour, quelqu’un un jour vous dit que vous avez « une gueule de marache », il n’y a plus qu’à rebrousser chemin et dégager vite fait. Il n’est pas sûr que ce soit un compliment. Quoique…
Sa particularité : sa tête est aussi grosse que sa queue. Celle-ci pèse 15 kg. Une belle prise, rare de nos jours. Ce qui n’était pas le cas il y a quelques années. Les Anciens disent qu’ils en pêchaient couramment, dans le temps…
Voilà un animal marin, un mollusque céphalopode, qui migre sur nos côtes au printemps. Il a besoin de conditions climatiques très particulières. Cette année, son arrivée est bien timide. Si le vent vient du sud-est, un vent de sudet, c’est pas bon. Si le vent vient du nord, c’est mieux. Mais avec un vent du nord glacial, c’est pas bon du tout. La bête se laisse désirer ! Elle a besoin d’un peu de chaleur et d’une mer plutôt calme, ce qu’il faut bien constater, n’a pas été le cas ces dernières semaines.
Les habitants d’Ars se nomment traditionnellement les Casserons, car les seiches y ont pullulé, un temps… jadis…. Le mot seiche vient du mot latin « sepia », ilse traduit par « encre« , tant prisée par les peintres ou les calligraphes. Les Italiens disent « neiro di sépia ».
La pêcher est tout un art. Certains partent à pied, espérant la trouver nageant entre deux eaux. D’autres mettent des filets au large. En Bretagne et en Normandie on la pêche plutôt au casier, dans lequel une femelle est posée en appât pour attirer les mâles. Savez vous reconnaître un mâle d’une femelle ?
Partir avec son panier pour une partie de pêche à pied, c’est quand même bien sympa. Connaître les tailles minima des coquillages à prélever, c’est une toute autre histoire. Quand je vois la nouvelle réglette que les équipes de la Communauté de Communes distribuent depuis peu, cela m’interpelle.
Je la compare à la réglette de l’année dernière. Les choses ont évolué. Pour certaines espèces, les tailles réglementaires sont plus grosses.
Depuis trois ans, fidèlement tous les mois, un noyau dur se réunit. L’objectif, rassembler les vieilles chansons rétaises, que l’on chantait lors des fêtes, des mariages, des veillées, des banquets, pendant les moissons, et aussi quelques comptines. Avec pour projet la réalisation d’un livre-CD.
Ils font partie du CRICRI (Comité pour le Recueil et l’Inventaire des Chansons Rétaises Introuvables), qui oeuvre sous l’aile des Amis du Musée Ernest Cognacq. Le CD s’intitulera «Qu’est-o qu’te m’chantes ? ». Des chansons pures souches, en patois rétais, souvent pas le même au sud et au nord de l’île. 30 titres, avec la traduction Continuer la lecture de Ohé ohé les Rétais !
Drôle de temps, il fait beau, il fait chaud, il fait froid, il fait un vent glacial. Le printemps est là, encore bien timide. De belles couleurs, des yeux grands ouverts, chance de voir tout cela !
Les bernaches sont encore là. Seraient-elles devenues sédentaires ?
J’ai vu passer des vols d’oiseaux, des oies ? des grues ?
Violettes sauvages ?
C’est quoi cette fleur ?
Les chenilles processionnaires n’ont pas encore attaqué les pins.
Bien tranquilles encore, avant de repartir vers la Sibérie.