En ce moment la nature rétaise offre de merveilleux cadeaux pour les yeux. Je ne me lasse pas du jaune des moutardes. Elles fleurissent partout aux détours des chemins de l’île de Ré, au bord des marais, le long des routes…
Selon l’heure du jour, leur jaune varie. Selon la direction du vent, elles se plient. Sous le soleil, leur couleur est avivée.
Dans l’encyclopédie libre Wikipédia, j’ai appris à que cette plante était associée au 18 mai, sous le nom de sénevé, dans le calendrier républicain, le calendrier créé pendant la Révolution française et utilisé de 1792 à 1806. Nous sommes en plein dedans.
Autrefois les Rétais écrasaient la graine de moutarde dans un « cofineau », une sorte de grand bol en bois. Ils l’utilisaient comme condiment dans la cuisine ou pour en faire des cataplasmes de farine de moutarde qui soignaient les rhumatismes et la toux.
Il y a aussi le jaune du persil mistigri. C’est le nomn communément donné sur l’île de Ré au maceron. Au Moyen-Âge, c’était une plante potagère, appréciée pour sa racine. Actuellement la fleur est en train de flétrir. Il y a une quinzaine de jours, elles étaient en pleine forme.
Encore du jaune ! Ces jours-ci, c’est incontestablement la couleur dominante.
