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L’agave, régal de l’abeille et du papillon

Début juillet, je vous avais rapporté mon étonnement devant cet agave qui se dressait dans le ciel rétais. Sa pousse est terminée, l’agave mesure 7,80 mètres.  De magnifiques plateaux de fleurs sont sortis depuis une semaine. Les abeilles, les bourbons et les papillons ont trouvé dans les gros pistils un exceptionnel spot de butinage. 

Fleur d'agave

Les fleurs sont sorties par paliers, les unes après les autres. Cet agave est vraiment magnifique. Il est devenu l’attraction du coin, on peut  même aller jusqu’à dire, du village d’Ars-en-Ré, voire même de beaucoup plus loin. Le bouche-à oreille fonctionne, il est photographié sous toutes les coutures. Avec Daniel et Jocelyne Aunis, ses heureux « parents », je me suis amusée à compter le nombre de fleurs. Essayez, ce n’est pas si facile, il faut s’y reprendre à plusieurs fois. Il en a 33 !  Continuer la lecture de L’agave, régal de l’abeille et du papillon

Incursion dans l’atelier de Quiberon

Pénétrer dans l’atelier de Quiberon, c’est un moment de parenthèse. J’ai l’impression de rentrer dans le repaire d’un forgeron. Ne seraient-ce que le grand tablier marron qui l’enveloppe, le casque pour protéger ses yeux, ses outils, tout m’y fait penser. Le fer est présent partout, il est un de ses matériaux de prédilection. « C’est une forme de dinanderie » m’apprend-t-il. Dinandier est le mot qui s’applique à la forme noble, voire artistique, du métier de chaudronnier. Quiberon est un artiste né.Atelier de Quiberon

Pourquoi le fer ? « C’est un minéral, le seul qui ne me donne pas d’allergie » convient-il.  Sous ses doigts une banale plaque de fer devient poisson, éléphant, crâne humain, cheval, rhinocéros… Ces jours-ci, le métal est devenu crâne de tortue. Il coupe, il pousse le fer afin d’ obtenir une forme ronde, il assemble des morceaux, il sait où il va. Je le regarde s’exécuter, étonnée de voir Continuer la lecture de Incursion dans l’atelier de Quiberon

Rodolphe Coré, poésie de l’intemporalité

« Il y a de l’air dans mes tableaux » reconnaît l’artiste Rodolphe Coré lorsque je le questionne sur les atmosphères qu’il peint. Ses toiles ont de la transparence, avec une lumière particulière et une réelle poésie.Rodolphe Coré - Expo août 2013

Son inspiration, il la trouve un peu partout, à l’île de Ré bien sûr où Rodolphe vit à l’année. Mais aussi  dans le Connemara dans l’ouest irlandais, où ses pas l’ont porté pendant trois mois l’hiver dernier, ou même en Thaïlande et en Egypte. Cependant il ne cherche pas à figurer telle ou telle plage, ou un lieu particulier, le moment pourrait avoir été saisi un peu n’importe où. Les éléments sont épurés des détails pour ne garder que l’essentiel. Le paysage n’est qu’un prétexte à l’évasion de l’esprit et de l’oeil de celui ou celle qui regarde le tableau.   Continuer la lecture de Rodolphe Coré, poésie de l’intemporalité

Se déshabiller ou tirer de l’argent

Un journaliste allemand en séjour à Ars-en-Ré me signale une cocasserie. Sur le port, le panneau du distributeur de billets indique « Geld-Ausziehen« . Le mot « ausziehen » a deux significations :  « Se déshabiller » dans le sens de se dévêtir, et aussi « Déménager » de son appartement ou de sa maison.

Le Crédit mutuel inciterait-il à ôter ses vêtements à l’entrée du distributeur ? Le nudisme est interdit dans les rues, il faudra penser à les remettre en sortant de la banque… 

Cette traduction erronée fait bien rire nos amis d’outre-Rhin ! Et depuis longtemps, car ce même panneau a déjà été photographié il y a sept ans. Il est aujourd’hui intégré sur un compte Facebook allemand de contresens de textes et de mots…

Distributeur de billets

Merci à Patrick Brauns pour cette amusante info.

Il explique aussi qu’il aurait pu être indiqué « Geld ziehen », sans le préfixe « aus », mais ce serait alors une traduction trop littérale pour « Tirer de l’argent ». Mais mieux, en Allemagne on écrit et on dit plutôt « Geld abheben » ou « Auszahlungen ». 

Francis Dumoulin, ses collages sortent du cadre

Francis Dumoulin aime le papier, sous toutes ses formes. Il est vrai que le papier a fait partie intégrante de sa vie professionnelle, lorsqu’il était directeur artistique  chez Boussac et Nestlé.  Et 37 ans passés dans le groupe Filippachi lui ont forgé l’oeil. P1120790

Lorsque j’ai appris que Francis allait exposer pour la première fois des dessins et des collages, j’ai découvert qu’il dessinait depuis fort longtemps. « Je n’ai jamais exposé, sauf une fois à Paris en 1947. J’ai aussi réalisé la première affiche de la Blue Wind Cup, il y a vingt cinq ans lorsque j’ai créé la régate des Tofinous  » confie t-il malicieusement. 

Il collectionne depuis toujours des papiers imprimés, des photos d’actualité, des photos de  mode, des images qu’il découpe dans des magazines. Il les classe et les archive soigneusement. Il a ses « sources », comme il dit. Cet hiver, particulièrement long, tout a pris forme : « J’ai donné une cohérence à tout cela ».  

Ce qui l’inspire ? « A la fois tout et rien… ». Les collages de Francis ont pris vie dans des boîtes à compartiment, « des compartiments de première! », plaisante-t-il. Le support est insolite et terriblement créatif. En soi, les boîtes sont expressives ne serait-ce que par les subtiles associations des collages. Chacune des trente boîtes qu’il expose porte un nom.  Elles sont légendées avec, au bout des mots, une promesse : Maîtresses du clair obscur, Le rouge est mis, Elle vous attend sur le rivage, Captain of Her Heart, Les cordes sensibles, Fessées confessées, Les galants galonnés, La raison d’Etat, entre autres…

Allez à leur rencontre, l’étonnement est là. Continuer la lecture de Francis Dumoulin, ses collages sortent du cadre

Brutalité de l’orage

Dans la nuit de mardi à mercredi, le ciel a fortement grondé. Des trombes d’eau se sont abattues pendant deux heures sur nos communes. L’orage a été particulièrement agressif.  Il est vrai que dans la journée, et depuis plusieurs jours, une chape de plomb nous était tombée dessus. Un peu d’eau, ça fait du bien, mais pas à tout le monde…

Le manège de Donin à Ars-en-Ré a souffert.

Bobo le manège de Donin - 17 juilletSous l’effet d’une  pluie diluvienne, le toit a fait poche d’eau. Le poids a fait plier les barres de soutien. Arrivé sur place, hier matin pour mettre en route son manège, Donin n’a pu que constater les dégâts. Il y une vingtaine d’année une tempête assez violente avait endommagé le manège mais  depuis, jamais rien d’une telle  importance  .  Il dû  entièrement démonter le toit.  Il lui faut maintenant redresser les barres et même en changer quelques-unes qui se sont cassées. Fort heureusement les petites voitures n’ont pas été touchées. Le manège continue de tourner en chansons et dans la joie.

Donin cherche momentanément des parasols de marché pour abriter du soleil les têtes des enfants et des parents, en attendant que le manège retrouve son look habituel. Si vous pouvez lui en prêter, téléphonez lui : 06 86 25 45 43. 

Le manège de Donin est une institution du marché d’Ars-en-Ré. Depuis  trente ans, il fait partie intégrante du paysage.

Manège de Donin - 18 juillet
Aujourd’hui jeudi, 13h30, le manège tourne encore avec les derniers irréductibles !

Il paraît qu’il est tombé  entre 38 mm et 40 mm d’eau. Les marais salants se sont remplis d’eau, alors que la récolte venait de débuter. Le sel était là depuis une dizaine de  jours à Ars et Saint-Clément, et depuis trois jours à Loix.

Les sauniers doivent prendre leur mal en patience, la récolte est un peu freinée. Il faut attendre que ça sèche. A ce propos, j’ai appris que l’évaporation est de 5 mm par jour, lorsqu’il fait chaud. Faites le calcul, il faudra une bonne semaine… Continuer la lecture de Brutalité de l’orage