Le week-end dernier l’abbaye de la Flotte était en Fête. Un très joli et tendre spectacle était donné deux après-midi de suite dans les ruines de l’édifice. La troupe Contempo Ré Danse animée par Anne-Laure-Nivet a enchanté le public. La semaine précédente les vingt danseuses, des amateurs, avaient participé à un stage, au Bois-Plage, avec pour aboutissement la chance de se produire exceptionnellement dans ce lieu magique. Continuer la lecture de Magie bleue dans l’abbaye des Chateliers
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Ile de Ré
A vélo, aux Portes-en-Ré
Il y a un bon bout de temps que je ne m’étais aventurée dans le grand nord de l’île. Ce matin, surprise, feu rouge, file d’attente, que se passe-t-il ? Je finis par comprendre, ce sont les travaux de la nouvelle piste cyclable en direction de Trousse-Chemise !
Sur une longueur d’environ 600 mètres, entre la Loge et l’Anse du Fourneau, le côté droit de la route est balisé. Déjà on commence Continuer la lecture de A vélo, aux Portes-en-Ré
L’estran, un milieu fragile
L’estran, c’est le mot pour désigner la bande de mer couverte à marée haute, et découverte à marée basse. Aujourd’hui le coefficient de marée est de 56.
Samedi, il y a cinq jours, le coefficient était de 106. C’est dire que la mer, ce jour là, découvre assez loin, un jour rêvé pour aller faire une jolie cueillette de crustacés et de coquillages. Une grande marée, c’est à coup sûr beaucoup de pêcheurs venus de partout, qui se déversent sur l’île de Ré. C’est le jour que la Communauté de Communes a choisi pour sensibiliser les pêcheurs à pied à la fragilité du milieu, façon d’activer la prise de conscience.
Cette « opération estran » existe depuis 2009. L’année de Xynthia a été consacrée au nettoyage des plages. Nous en sommes donc à la 4ème édition, dédiée à l’information.
Le post de Véro, amie des abeilles
Mon amie Véro est une fervente adepte de la chose naturelle. Après son post, publié sur le blog il y a deux mois, à propos de son engagement en faveur du locavore, voici maintenant son billet d’humeur sur les abeilles.
On dit que les abeilles disparaissent. Pourtant mon marchand de miel m’explique qu’il y a de plus en plus d’abeilles butineuses dans l’île de Ré, que celles-ci sont de plus en plus virulentes et agressives envers les autres butineuses et qu’iI doit acheter de nouveaux essaims de races d’abeilles plus performantes s’il veut continuer à produire le savoureux miel rétais.
Qu’en est-il réellement ? La question très simple révèle la complexité du problème.
Environ 75% de l’alimentation mondiale est directement liée à l’activité pollinisatrice des abeilles. Ce sont elles qui s’occupent de pérenniser les variétés des cultures essentielles à notre alimentation, tout en transportant le précieux Continuer la lecture de Le post de Véro, amie des abeilles
Fin avril, le conseil du jardinier
Demain avril nous quitte. Nous allons peut-être pouvoir enfin nous découvrir d’un fil ! Si nous n’avons pas tous les jours chaud, les plantes et les fleurs n’ont pas chaud non plus…
Peut-on planter et semer au jardin potager sans risque ?
« C’est un peu délicat, car la nuit la température est encore très basse. Avant-hier matin, 7°. La terre n’est pas réchauffée. Samedi en fin d’après-midi, de la Flotte jusqu’au Boutillon, il est tombé des hallebardes et de la grêle. Une parcelle de pommes de terre, au Bois-Plage a été recouverte d’une couche épaisse de grêle, et aux Portes, il y en a eu aussi en milieu d’après-midi. A la Couarde, c’était de la neige fondue. Ce sont des orages de passage, un peu inhabituels » indique François Bertin.
Le 10 avril, François Berliet, a fait un exposé aux membres de l’association des Jardiniers de l’île de Ré. « Il nous a justement expliqué les cycles de la lune. Celle qui monte après Pâques est dite rousse, car elle roussit les plantes. Les nuits et les journées sont froides. Elle dure un mois et vient de se terminer ».
Mais attention, les Saints de glace ne sont pas encore passés : ils durent trois jours, les 11,12 et 13 mai. Il faut se méfier jusque là. Continuer la lecture de Fin avril, le conseil du jardinier
Le saunier est poète
Deux Loidaises m’ont adressé cette bien jolie photo.
C’est une oeuvre éphémère. Lorsque le marais sera recouvert d’eau, on ne la verra plus. Toutefois, ce poisson et cet octopus à six pattes (un vrai en a huit) sont placés dans un endroit du marais un peu plus en hauteur que dans le reste de la surface. Est-ce ainsi que le saunier s’aperçoit que son marais s’assèche et qu’il a besoin de parfaire le niveau de l’eau ? Est-ce ainsi un repaire pour le saunier ? Ou bien s’agit-il tout simplement d’un moment de pure poésie ?
Quand on est seul dans son marais, l’imagination galope. Un marais c’est déjà la mer, le rêve n’est jamais loin.