DU TALENT – Page 16 – Chroniques ordinaires des petits moments de la vie rétaise

Jazz au Phare 2e jour, Earth Wind & Fire

Le deuxième jour du festival Jazz au Phare Ile de Ré, c’était avant-avant hier. Dimanche soir 17 août, sur la grande scène, le groupe Earth Wind & Fire (Experience Feat Al McKay) était impatiemment attendu, le concert se jouait à guichets fermés. Se faire plaisir, danser, écouter des vieux tubes, découvrir ce que ce groupe mythique était devenu, les motivations des uns et des autres étaient nombreuses.

Je crois que personne n’a été déçu, tous les ingrédients pour passer une bonne soirée jazz-funk étaient là. Et la soirée fut excellente.

Ils sont nombreux sur la scène ! ça bouge bien, les musiciens sont à fond, les chanteurs et danseurs aussi, le public s’emballe dès les premiers morceaux. Al McKay est au centre avec sa guitare rouge. Ça danse dans les rangs.

Le show est bien rôdé, on sent le Continuer la lecture de Jazz au Phare 2e jour, Earth Wind & Fire

NACL colore les blockhaus rétais

Depuis quelques jours trois blockhaus rétais, souvenirs de la guerre 39-45, se sont embellis de fresques.

Dauphins - Graffeur NACL - Conche des Baleines

Bob l'Eponge et Patrick - Graffeur NACL - Saint-Clément des Baleines

Fille aux croquettes - Graffeur NACL - Saint-Clément des Baleines

Derrière ces oeuvres, un graffeur. Il signe sous le pseudo de NACL.

Pourquoi ce nom ? Na Cl c’est la formule chimique du chlorure de sodium, le sel quoi, celui qui est exploité dans les marais de l’île de Ré. « C’est là qu’on fait le meilleur sel ! » affirme le graffeur quelque peu chauvin.

Pourquoi peindre les blockhaus de l’île de Ré : « Ils font partie de l’histoire de la France, et en plus la surface à peindre est importante ».

Sur la Conche des Baleines, tout près du virage de la Solitude, il a peint des dauphins. Pourquoi Continuer la lecture de NACL colore les blockhaus rétais

Jazz au Phare, 1er jour, 1ères notes

Le festival Jazz au Phare a débuté samedi soir, 16 août, dans la salle de spectacle La Maline, à La Couarde-sur-Mer, comme c’est ainsi depuis cinq ans. Au programme, un orchestre de quatre musiciens : Orpheon Celesta. Outre qu’il soient d’excellents musiciens et de bons chanteurs, le spectacle qu’ils présentent, un véritable show, a ravi le public qui à la fin, en voulait encore.

Ça débute gentiment, tranquillement, et ça monte crescendo, jusqu’à l’hilarité ! Avec eux, c’est sûr, « le jazz est happy ! », c’est d’ailleurs le nom d’un morceau qu’ils interprètent sur scène.

Personnellement, je me suis régalée. Jean-Michel Proust, directeur artistique du Festival dit d’eux : « C’est un orchestre à sketchs, comme l’était celui de Ray Ventura, ou comme d’autres, dans lesquels sont nés des gens comme Henri Salvador. C’est le plus petit des grands orchestres à sketchs, ils ne sont que quatre, mais c’est comme ils étaient 22 ! ». Et c’est bien vrai, ils jouent de multiples instruments, et leur jeu de scène vaut le détour.

Morceaux après morceaux, Continuer la lecture de Jazz au Phare, 1er jour, 1ères notes

Saveurs sauvages de Ré, un livre de goût

Le week-end dernier, en allant au Salon du livre au Bois-Plage je suis tombée sous le charme d’ un bien joli et intéressant ouvrage intitulé « Saveurs sauvages de Ré ». Il est sous-titré « Promenade gourmande des herbes folles de l’île ».

C’est à la fois un recueil des plantes qui poussent à l’état naturel et sauvage dans l’île de Ré, un livre de recettes de cuisine, une promenade en images dans l’île.

Il fait aussi référence à l’histoire de l’île, à sa géologie, aux échanges des plantes grâce au commerce des bateaux dans les temps anciens. Il parcourt le monde, la biologie, les effets positifs des plantes sauvage sur la santé. C’est un ouvrage bien documenté, passionnant. En plus, il m’a donné envie de cuisiner ces plantes dont nous disposons au quotidien.

Les recettes sont proposées par Diana Ubarrechena et par George Oxley.

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En plus de leurs vertus gustatives, ces plantes ont un intérêt sanitaire.

J’ai appris que la cressonnette était une « vraie cure de jouvence pour notre cerveau ». La petite pimprenelle, que l’on trouve aux abords des ruines de l’Abbaye des Châteliers à La Flotte, Continuer la lecture de Saveurs sauvages de Ré, un livre de goût

Jazz au Phare, 5ème édition, J-5

Le Festival Jazz au Phare est imminent. Il débute samedi prochain à la Maline à La Couarde-sur-mer, et ça enchaîne le lendemain, 17 août, au pied du Phare, à Saint-Clément des Baleines. C’est la 5ème édition, il va durer 5 jours.

La programmation est prometteuse. De 11 du matin à tard dans la nuit, il y a matière à se remplir les oreilles de musique ! Plusieurs lieux pour cela : sur la Grande scène, au Théâtre de verdure, dans les trois bars-restaurants : le Café du Phare, le Gré du Vent, Chez Marie, avec les DJ de Top on the Green en after tous les soirs, et même avec la parade de jazz band sur les marchés le matin et chaque soir avant le spectacle.

J’ai suivi ce Festival depuis sa création, j’y ai découvert plein de musiciens que je ne connaissais pas, n’étant pas vraiment une pro du jazz… Je me réjouis à l’avance d’y passer encore une fois de bons moments.

Hier matin, dimanche, dans les rues des Portes, j’ai Continuer la lecture de Jazz au Phare, 5ème édition, J-5

Quiberon-, du mystère dans ses toiles

Ces derniers mois, l’artiste Quiberon- s’est consacré à la peinture. Sa dernière exposition est remplie de mystère, d’un flou qui passe au delà du réel. « C’est un travail entre la photo qui devient le fond d’une toile et une peinture qui change totalement la photo » raconte-t-il.

Quiberon- aime incontestablement travailler la matière. « Je repeins la photo avec de la peinture à l’huile ou à l’acrylique, ou bien avec des pigments mélangés à l’huile de lin. Enfin je la recouvre de paraffine parfois teintée » a t-il écrit sur le mur de son atelier, afin d’expliquer sa technique picturale.

« Je veux représenter le vide et la solitude, cette tristesse que l’on trouve dans tout paysage qui nous est proche. Et cette solitude peut être très dure…. comme la nature peut être injuste, et il me faut la flouter pour adoucir les traits. Je déforme l’image pour la rendre moins cruelle ».

L’île de Ré, où il vit à l’année, l’inspire. Sous le mystère se dévoilent des paysages familiers, des ciels reconnaissables entre mille, mais l’oeil de Quiberon- les voit différemment de nous.