Mardi dernier, jour de mardi-gras, déguisements souhaités, mais pas obligatoires, et surtout bonne humeur, la semaine ne fait que commencer.
Au programme, danses rétaises, avec les musiciens du village pour mettre de l’ambiance.
Le lendemain de mardi gras, au réveil, les inscriptions au blanc d’Espagne fleurissent un peu partout à Ars. Tradition oblige, il est vrai que les vitrines vides en cette saison incitent à l’expression et à la créativité. Toutefois, en amont, des consignes avaient été données par Michel Caillaud, nouveau président d’Ars-en-Fête, pour que le millésime 2013 soit plus convivial et festif, par rapport à ce qui avait constaté l’année dernière, et surtout garder l’esprit qui a toujours prévalu depuis des années.
La semaine a été bien remplie. Il y eut quelques moment plutôt drôles, lorsque au petit matin on a découvert les chariots du super-marché sur la place de l’église, malheureusement je n’ai pas de photos de ce moment inédit…
Samedi soir, Mardi-Gras devait être un peu fatigué de s’être tant dépensé, les rangs étaient clairsemés. Et puis la fête a été quelque peu ternie par des olibrius intrusifs et mal intentionnés venus d’autres villages, qui se sont amusés à retourner une voiture sur la place. Peut-être des jaloux ? Les gendarmes ont été appelés par l’équipe d’Ars-en-Fête.
Dimanche, on avait retrouvé des forces pour brûler le bonhomme de mardi-gras sur la place publique. Les chars étaient sortis pour le défilé dans les rues du village. La fête se terminait en musique, en dansant et en mangeant des crêpes.
La comptine dit : « Mardi gras, t’en va pas, j’f’rai des crêpes, j’f’rai des crêpes. Mardi gras, t’en va pas, j‘f’rai des crêpes, reste là ».
Malgré les supplications, il n’a pas écouté, il est bien parti ! Rendez-vous l’année prochaine…