Palabres ordinaires des petits moments de la vie burkinabèe
Ile de Ré-Ouagadougou, le voyage dure quatorze heures. Les Amis d’Arbollé sont partis dimanche dernier. Ouagadougou est la première escale avant d’atteindre le village de brousse.
A la descente de l’avion Paris-Ouagadougou, la première bouffée d’air sent la chaleur et la terre rouge. Cela change du vent et de l’eau des horizons rétais. Un comité d’accueil au grand complet attend Les Amis d’Arbollé.
Les cinq bénévoles partis en coopération humanitaire connaissent tous déjà l’Afrique. Assez rapidement ils retrouvent les repères familiers : la circulation dense dans la ville, les couleurs, les odeurs, les sourires… et aussi la température.
Mardi 11 février, arrivée à Arbollé. L’accueil est chaleureux, musique traditionnelle et danses. Quel bonheur de se retrouver ici, c’est comme si nous n’avions jamais quitté le village.
D’une année sur l’autre, il y a bien sûr des changements. Oh, l’électricité va bientôt arriver, les pylônes sont posés. Normalement le village devrait être électrifié à la fin du mois de février. Cela changera bien des choses.
Note au lecteur du blog : pour arriver à se connecter sur internet, en pleine brousse, c’est un peu le parcours du combattant. Mais c’est vraiment formidable car cela n’est possible que depuis peu de temps. Avec une clé 3G et beaucoup beaucoup de patience et de la ténacité, ça marche. Il a fallu une semaine pour arriver à écrire le premier post, mais le voilà !
Un vieux diction africain dit : « Laisse pousser le baobab », j’en ai fait ma devise…
Premier jour à Arbollé, visite de courtoisie à sa majesté Naba Koom et ensuite à Madame le Préfet Léocadie Tiao. Des moments d’amitiés partagées depuis 33 ans, date de la création des l’association les Amis d’Arbollé.