Il y a un peu plus d’une semaine, un vent de nord-est et une houle bien saccadée ont été particulièrement féroces. L’écluse à poissons, en bas du Phare des Baleines, a subi de plein fouet les assauts de la nature déchaînée. Mouffet (prononcez Mouffette) à souffert.
9 mètres de brèche ! et pas seulement en crête de mur. Du haut en bas, les pierres sont tombées à l’intérieur de l’écluse. Au fond, les claies, les couis comme on dit pour désigner les pièges à poissons, étaient toutes bouchées, deux étaient cassées. Tout était par terre. « Il y a du boulot. Il faut déjà arrêter la brèche » ont été les premiers constats. Il a fallu parer au plus pressé, pendant deux jours, les pierres éparpillées ont été rassemblées au pied de l’écluse.
Il faut dire qu’une pierre qui se détache dans une écluse, c’est comme les dominos, le reste suit. De forts coefficients de marée par dessus tout ça, tels ceux qui arrivent, les dégâts s’aggravent très rapidement. Il faut faire vite, mobilisation générale, comme autrefois. L’écluse Mouffet est une dame respectable, elle a reconstruite après la guerre.
Les bénévoles ne peuvent travailler que lorsque la mer est basse. Ce matin, il faisait froid et humide. De 8 h à 11 h, ils étaient huit a reconstituer quatre mètres de mur. Pas le temps de lever le nez pour regarder les mouettes. Je pense même que les mouettes ne volaient pas, il y avait un silence…, ça bossait et à chacun sa partie.
« Tout ça pour un meuil ! « , « Prêts pour le prochain de coup de bourre ! » plaisantaient-ils. La marée est basse samedi à 9h50, dimanche à 10h 41. Deux heures avant la montée de la marée, il va falloir continuer à rebâtir. Il reste cinq mètres
Espérons que le bénévolat ait encore de beaux jours devant lui avec des personnes toujours motivées, c’est tant mieux.
Bravo à cette équipe et merci à Maryline qui m’a fait connaitre cette info lors de l’AG de BTLG la semaine dernière.
Comment les aider ? quel boulot ! . Y- a -t-il une heure ou on peut aller prochainement ??. lo
Aux dernières nouvelles, la brèche a été colmatée samedi matin. Il étaient huit, ils ont bien avancé. Ils espèrent n’avoir pas de nouveau rendez-vous à donner au prochain coup de tabac.