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Kover emballe les Frères de la Côte

Plusieurs fois j’ai assisté  à un concert de Kover, et je ne m’en lasse pas. Vendredi 10 novembre, ce groupe de musique a animé la soirée de fin de saison du bar-restaurant les Frères de la Côte à Ars-en-Ré, et comme à chacun de leurs passages, chanteuse et musiciens ont fait un tabac.Kover aux Frères de la Côte - 10 novembre 2013

Karine est leader et chanteuse de Kover. En fin de soirée, elle disait sa joie de se produire en concert :  « Partager cette passion qu’est la musique c’est un vrai plaisir,  et quand le public réagit, c’est un super partage ! »

Depuis sa plus tendre enfance Karine vit à Saint-Martin-de-Ré à l’année. Les musiciens habitent La Rochelle. Le groupe est visiblement très complice, ils sont généreux avec leur public.  Continuer la lecture de Kover emballe les Frères de la Côte

Le Magic Bus part au Burkina Faso

Magic BusQui n’a pas croisé le Magic Bus jaune sur les routes de l’île de Ré ? Depuis sept ans, il ne passe pas inaperçu, il fait même partie du paysage rétais. Les plus festifs ont utilisé ses services pour aller jusqu’au bout de la nuit, ou se rendre en groupe d’un point à un autre, en toute sécurité sans risquer de perdre des points de permis de conduire. Il a aussi transporté les enfants des centres de loisirs.

Ce bus part au Burkina Faso, Bernard Dupont, son propriétaire, en a fait don à l’association Les Amis d’Arbollé. Il s’agit du « petit » Magic Bus, celui de 16 places. Le « grand » Magic Bus, celui de 32 places, est quant à lui toujours  en service, nuit et jour.

P1030042Une deuxième jeunesse attend ce véhicule. Avec 281 000 km au compteur, il est encore bien vaillant. Il sera d’une grande utilité à Arbollé, notamment pour les femmes de l’association ALFA (Association Lagem taaba des Femmes d’Arbollé).  Il y a un an, elles ont créé un petit business de produits dérivés à partir du karité, beurre, savons et huile. Pour aller vendre leurs petites merveilles, elles se déplacent actuellement en taxi brousse, à vélo, voire souvent à pied en parcourant  de nombreux kilomètres, avec leurs productions posées dans des paniers sur leurs têtes. Ce Magic Bus va leur alléger la tâche, et leur permettre d’élargir leur champ d’action sur toute la province du Passoré. Ce bus devrait également servir à la commune d’Arbollé pour assurer quelques transports en commun. Continuer la lecture de Le Magic Bus part au Burkina Faso

El Gusto, la joie de vivre

Une fois n’est pas coutume, j’ai traversé le pont de l’île de Ré. Depuis quelques trois ans, je désirais assister à un concert du groupe El Gusto. C’est de la musique chaâbi, très populaire en Algérie, d’origine arabo-andalouse.

Samedi 19 octobre, El Gusto s’est produit à La Coursive à La Rochelle, à guichets fermés. Un de mes rêves est devenu réalité. Les voir en chair et en os, j’ai adoré…El Gusto - La Coursive - 19 octobre 2013

En août 2010, Philippe Maynial, producteur de films, et son épouse  Barbara, avaient organisé à Ars-en-Ré une projection d’un film qui n’était encore qu’à l’état de projet. Ce film s’intitule El Gusto, tout simplement. J’étais restée sous le charme, dans l’attente de les écouter en vrai.  Continuer la lecture de El Gusto, la joie de vivre

Claude Suire, portraits

Claude Suire artiste-peintre, est le fils de Louis Suire artiste-peintre et il est le père d’Olivier Suire-Verley artiste-peintre. Dans la famille Suire, rochelaise d’origine, qui a fait des Portes-en-Ré son port d’attache, on est artiste et ça se transmet.

Alors qu’il avait 6 ans, Claude est arrivé de La Rochelle, avec son père, Louis : « Nous nous sommes arrêtés à La Rivière, aux Portes. Il n’y avait pas de touristes. Une masure était à vendre, un âne dormait sur un tas de fumier. Mon père a acheté la maison...» se souvient-il.

Quelques oeuvres de Claude Suire sont actuellement exposées à la maison de retraite d’Ars-en-Ré jusqu’au 14 novembre. Toutes appartiennent à des collections privées ou familiales.

 

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Claude Suire – Autoportrait.

« Mon père était professeur de dessin. J’ai toujours vécu dans le milieu de la peinture, chez nous il y avait des tableaux partout. Le virus familial m’a rattrapé ! ».

A 18 ans, Claude Suire peint son auto-portrait. A 20 ans, il intègre l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs, rue d’Ulm à Paris. « J’ai fait le choix de devenir peintre. Ma vie était faite de peintures, je ne connaissais rien d’autre, j’ai suivi la trace paternelle ». Claude a lui-même été professeur de dessin et de peinture au lycée Vieljeux à La Rochelle. Il a aussi donné des cours du soir qui dépendaient de la ville de La Rochelle, aux futurs professionnels des métiers de la couture et de la coiffure, qui avaient une épreuve de dessin à passer.

Des tableaux, il en a peint maints et plus. Ses portraits sont expressifs, raffinés et précis. Claude Suire a longtemps présenté ses oeuvres, en permanence, à la galerie RG à La Rochelle, et chaque fin d’année pour des expositions particulières.

Louis Suire par Claude Suire
Louis Suire par Claude Suire.

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MJB, du marais au camion-popotte

« Dix ans de marais, ça rend solide, le sentiment est indescriptible. Je pars vers une nouvelle aventure, forte du travail dans le marais et des rencontres avec la tribu des sauniers. Ils sont des collègues, mais avant tout des amis. Au jour du départ, je me rends compte que c’est comme une famille. Chacun a son caractère, chacun apporte son grain de sel, on discute, on échange, on n’est pas toujours d’accord, on prend l’avis de l’autre et petit à petit cela fait évoluer. C’est tout cela qui renforce » confie Michèle Jean-Bart (alias MJB), saunière de son état.

Michèle Jean-Bart, saunière

Le marais, ça se transmet. Transmission du savoir mais aussi transmission physique. A  Ars-en-Ré, Raymond et Suzanne Massé lui avaient confié leur marais alors qu’elle débutait dans le métier. Dix ans durant elle y a travaillé sans relâche et avec bonheur. Elle est la seule femme chef d’exploitation à la Coopérative des Sauniers de l’île de Ré. Après une formation à Guérande, elle avait décidé de se lancer. Son maître de stage à l’île de Ré a été Fernand Pajot, dont elle dit : « Il m’a tout appris, et même bien au delà des choses du marais. Souvent nous avons philosophé, et je l’appelle encore si j’ai un doute afin qu’il me donne des conseils ». 

Depuis deux ans, Michèle réfléchissait à son devenir.  Continuer la lecture de MJB, du marais au camion-popotte

Damien à l’école des jockeys

L’hiver dernier, je vous avais déjà raconté l’histoire de Damien Morin, 15 ans, qui avait intégré à la rentrée 2012 l’AFASEC, la plus grande et la plus fameuse école française des métiers de courses hippiques, à Chantilly. Au terme de sa première année, et à quelques jours de la rentrée, il se dit vraiment heureux.Damien Morin - août 2013

Comment s’organise la scolarité ? Damien est en alternance, tantôt à l’école, tantôt chez un entraîneur de chevaux de courses. Quand on entre dans cette école, chaque élève se voit attribuer un « patron ». Pour lui cela a été l’écurie de  Monsieur Carlos Laffon-Parias. « J’ai eu beaucoup de chance. Il est un des plus grands entraîneurs de France. Cette année son écurie a gagné le Qatar-Prix de l’Arc de Triomphe. Il a de très bons chevaux et il donne la chance aux jeunes. Ça se passe super bien, il semble content de moi. Je montre que j’ai envie de réussir et je donne le meilleur » explique Damien.

Comment se passe une journée pendant la semaine d’écurie ? Le matin, lever à 5 heures, la navette passe à 5h30 pour emmener les jeunes sur place. Un tableau indique la liste des chevaux qui seront montés, soit par les élèves, soit par les salariés de l’écurie. En moyenne 90 chevaux de propriétaires sont accueillis dans l’écurie, tous des pur-sangs. Continuer la lecture de Damien à l’école des jockeys