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L’abbé burkinabé découvre l’île de Ré

Quand un abbé burkinabé rend visite à titre amical aux Amis d’Arbollé, que peuvent-ils bien se raconter ? Des histoires d’Afrique noire, bien évidemment et surtout des histoires du Burkina Faso. Le père Roger Kologo était de passage la semaine dernière à Ars-en-Ré. Il a donné des nouvelles du village d’Arbollé pour lequel l’association rétaise oeuvre bénévolement depuis 32 ans, à 80 km au nord de Ouagadougou. 

Tel le facteur, son sac était rempli de lettres que les amis et copains burkinabés lui avaient confiées avant son départ pour la France. Elles avaient été écrites en juin. C’est vraiment sympa de recevoir un vrai courrier rédigé à la main, surtout quand il vient d’aussi loin. Le prêtre s’était plié de bonne grâce à son rôle de messager.

Chaque été, depuis quatre ans, il vient en France afin d’assurer le remplacement des curés de Saint-Flour. C’était la première fois qu’il se rendait à l’île de Ré. Sur place, par un total et heureux hasard, il s’est rendu compte que le vicaire du diocèse qu’il avait relayé dans le Cantal était aussi dans l’île pour se reposer…

« Je m’émerveille devant la nature, la beauté du lieu où vous habitez. Je suis aussi reconnaissant pour la grande hospitalité que je rencontre chez vous » a t-il confié à la suite de la question de savoir comment il percevait l’île de Ré.

René Chaussin et Roger Kologo
René Chaussin et Roger Kologo

La mer, il l’avait déjà vue, mais c’est la première fois qu’il mettait le pied sur une île et qu’il franchissait un pont. Par un temps radieux, il est monté en haut du phare des Baleines, un peu essoufflé par le nombre de marches. Il s’est fait expliquer le moulin à marées de Loix, il a visité l’église de ce village tout comme la chèvrerie Lefort. Il a découvert ce qu’était une marée basse. Il a trouvé la cathédrale de La Rochelle, « une des cathédrales les plus lumineuses qu’il ait jamais vues ». La foire exposition de la grande ville l’a laissé pantois, surtout lorsqu’il a vu  la quantité de voitures rutilantes ! Continuer la lecture de L’abbé burkinabé découvre l’île de Ré

Jazz au Phare, musique, musique

C’est la rentrée, mais les vacances sont encore dans les têtes. Voici quelques moments musicaux pour garder la pêche.

Jazz au Phare 2013Le 19 août, Audrey et les Faces B ont lancé le festival sur les chapeaux de roues. Beaucoup ont découvert le groupe qui avait gagné le Tremplin Jeunes Talents Poitou-Charentes l’année dernière. Une véritable révélation, un talent fou. Outre la grande scène, ils ont quasi mis le feu les soirs suivants dans les bars-restaurants. Infatigables, ils se sont généreusement donnés à fond… Continuer la lecture de Jazz au Phare, musique, musique

MJB, du marais au camion-popotte

« Dix ans de marais, ça rend solide, le sentiment est indescriptible. Je pars vers une nouvelle aventure, forte du travail dans le marais et des rencontres avec la tribu des sauniers. Ils sont des collègues, mais avant tout des amis. Au jour du départ, je me rends compte que c’est comme une famille. Chacun a son caractère, chacun apporte son grain de sel, on discute, on échange, on n’est pas toujours d’accord, on prend l’avis de l’autre et petit à petit cela fait évoluer. C’est tout cela qui renforce » confie Michèle Jean-Bart (alias MJB), saunière de son état.

Michèle Jean-Bart, saunière

Le marais, ça se transmet. Transmission du savoir mais aussi transmission physique. A  Ars-en-Ré, Raymond et Suzanne Massé lui avaient confié leur marais alors qu’elle débutait dans le métier. Dix ans durant elle y a travaillé sans relâche et avec bonheur. Elle est la seule femme chef d’exploitation à la Coopérative des Sauniers de l’île de Ré. Après une formation à Guérande, elle avait décidé de se lancer. Son maître de stage à l’île de Ré a été Fernand Pajot, dont elle dit : « Il m’a tout appris, et même bien au delà des choses du marais. Souvent nous avons philosophé, et je l’appelle encore si j’ai un doute afin qu’il me donne des conseils ». 

Depuis deux ans, Michèle réfléchissait à son devenir.  Continuer la lecture de MJB, du marais au camion-popotte