Dimanche 16 août, les spectateurs de Jazz au Phare ont été gâtés. C’était le premier soir d’une série de concerts sur la grande scène au pied du phare des Baleines. Kicca en première partie et Jimmy Cliff ont déchaîné le public.
En première partie : Kicca. Une belle italienne. En 2010, lors de la première année du Festival, elle s’était déjà produite avec succès dans les bars. Six ans et quatre albums plus tard, la boule d’énergie s’est affirmée comme une grande artiste. Sa présence sur scène est époustouflante. Soul, pop, jazz, elle sait tout chanter… Et lorsque des grosses gouttes de pluie tombent sur le public, elle enchaîne au même moment Let the Sunshine in ! Comme par miracle, la chanson chasse les nuages.
Au clavier, Oscar Marchioni, ça déménage… Un concert chaleureux et généreux.
Kicca a donné le ton, le public est chaud pour accueillir la star du reggae : Jimmy Cliff. L’esplanade devant le phare est archi-bondée. J’y ai rencontré beaucoup de Rétais qui vivent ici à l’année. L’île de Ré aime incontestablement le reggae et la Jamaïque. Connivence d’îliens sans doute ! Du plus jeune au plus âgé, toutes générations confondues, tout le monde danse et chante. Un grand moment. Merci Monsieur Jimmy Cliff, merci à vous et à vos fabuleux musiciens.
A la fin du concert, les admirateurs se pressaient nombreux pour venir saluer ceux qui leur avaient procuré tant de jubilation.
Jimmy Cliff terminait à Saint-Clément des Baleines sa tournée européenne. Juste après le concert, il s’est envolé pour les Etats-Unis. C’est donc une chance formidable que d’avoir pu assister à cette représentation, comme l’explique Jean Chavinier, président du Festival.
Hier soir, Michel Jonasz et Jean-Yves d’Angelo étaient sur scène, et dans les bars l’ambiance était à la fête. Rendez-vous dans un prochain post.