C’était il y a un an, c’était il y a un siècle ! Le 29 février 2020, nous avions dignement fêté carnaval à Ars-en-Ré. La tradition dans le village ne s’est jamais vraiment arrêtée, mais l’année dernière allez savoir pourquoi ? Grosse teuf tout simplement. Une envie casseronne collective évidente…
Ce soir là dans la salle des fêtes nous étions près de 200 Rétais, serrés les uns contre les autres. Libres comme l’air. Loin d’imaginer que deux semaines plus tard nous serions contraints d’être sagement renfermés à la maison. Confinement total, ne bougez plus, prenez vos distances ! Le virus du Covid 19 rôde…
Il paraît que regarder des photos du « monde d’avant » nous rappelle qu’il a bien existé. Et que ça fait du bien au moral ! Alors plongeons dans des souvenirs finalement tout proches. Retrouvons nos repères familiers.
Qui se cache derrière ces masques ? Pas les masques de Covid, de vrais masques !
Les coquettes préfèrent le maquillage. Brillant, créatif, élégant…
Se déguiser pour Carnaval est dans les gênes des Arsais. Se transformer le temps d’une soirée. Les Anciens adoraient cela, la nouvelle génération prend le relais.
Un chapeau, une valeur sûre… Hop !
La perruque n’est pas mal non plus pour devenir un, ou une, autre.
Le total look c’est le transformisme absolu.
Deux semaines plus tard nous votions pour élire le conseil municipal. Ancien maire, prétendants à l’élection, ils étaient là d’Ars et de Saint-Clément.
Comme toujours, ce genre de fête mélange toutes les générations. Les plus jeunes ne sont pas en reste, ils adorent ça… Surtout quand ils ont la permission de minuit.
Dans la salle, tout le monde n’est pas déguisé. Mais belle ambiance.
La fête de Carnaval était organisée par les bénévoles d’Ars-en-Fêtes qui se sont mis en quatre pour préparer les repas… et les servir.
A la sono, Momo.
Les Nouveaux Dossiers, un groupe de musique né sur l’île de Ré, savent mettre le feu ! A deux heures du matin, quand il faut se quitter, tout le monde trouve cela bien trop tôt.
Qui pouvait imaginer qu’une année plus tard un couvre-feu nous serait imposé à 18 heures ?
Rassurons-nous. Nous n’avons pas changé, nous aimons toujours autant faire la fête ! Et ça finira bien par revenir quand ce maudit virus aura pris la poudre d’escampette.