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Les dix crèches rétaises

Après demain c’est Noël. Je suis allée faire le tour des crèches des églises de l’île de Ré, toutes sont plus jolies et personnalisées les unes que les autres. Le Père Michel Cottereau, curé de l’ensemble pastoral de l’île, m’a appris que la première crèche a été faite par Saint-François d’Assise : « La crèche est bien dans la dynamique franciscaine, celle du Pape François, de rendre présent Jésus parmi nous. La crèche est un lieu où les parents peuvent parler de Dieu avec leurs enfants, c’est un lieu de catéchèse, qui rejoint la vie des hommes et des femmes de notre temps ».

Voici donc les crèches rétaises.

Ars-en-Ré : la crèche de la grotte

La Couarde-sur-mer : la crèche des galets Continuer la lecture de Les dix crèches rétaises

Parcs ostréicoles sous haute surveillance

Vendredi 20 décembre, une vaste opération de surveillance des parcs à huitres de l’ile de Ré a été menée. Ils étaient dix neuf sur terre et en mer, six Ecogardes de la Communauté de Communes, quatre gendarmes de la brigade de Saint-Martin de Ré, quatre gendarmes de la Brigade nautique de La Rochelle équipés de canoës, trois gardes jurés assermentés, dont deux de l’île de Ré et un de Marennes, et deux éléments des Cultures marines, à exercer des contrôles.

Une action globale et conjointe, à effet de surprise, pour faire pression au moment des Fêtes de fin d’année.

Parcs ostréicoles de l'île de RéLa mission a été effectuée de 11 heures à 14h30, avec un coefficient de marée de 77.  Plusieurs sites ont été patrouillés. Dans le canton nord de l’île de Ré : Le Martray, le Fier d’Ars, Loix, La Couarde, Saint-Clément des Baleines. Dans le canton sud : La Cible à Saint-Martin de Ré, Rivedoux, La Flotte.

Le constat : pas beaucoup de pêcheurs, quarante contrôles effectués, et des infractions plutôt conséquentes. Certaines seront suivies de procédures.

A Loix, une personne a été contrôlée par deux gardes-jurés et Continuer la lecture de Parcs ostréicoles sous haute surveillance

Pompiers, pluie de médailles et de diplômes

Début décembre, les pompiers fêtent leur sainte patronne, la Sainte-Barbe. Elle est leur modèle et leur protectrice. Le vrai jour est le 4 décembre, jour de la Sainte Barbara, cependant généralement l’évènement rétais se déroule autour de cette date dans les villages qui disposent d’un Centre de secours.

Pour le canton nord de l’île de Ré, la célébration a eu lieu vendredi 6 décembre dans la salle des fêtes d’Ars-en-Ré, en présence des maires. Ce jour-là, trois médailles d’or, des changements de grades avant départ à la retraite, et dix sept diplômes ont honoré plusieurs de ces sapeurs pompiers volontaires. Entre ceux du Centre de Première Intervention (CPI) des Portes-en-Ré et le Centre de Secours d’Ars-en-Ré, ils étaient près de quarante pompiers présents, un peu émus par cette pluie de récompenses.

Médaillesd e pompiers - 6 décembre 2013

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La digue du Boutillon, nouvel épisode

Le chantier de la digue du Boutillon se poursuit activement. Au fil des jours, on en voit bien la progression et c’est toujours aussi impressionnant. La dernière fois que je vous en ai donné des nouvelles, il faisait un temps affreux, ce ne devait pas être bien drôle de travailler dans de telles conditions… Ces dernières semaines ont été plus clémentes.

Nous en étions restés à la démolition de la première partie de la vieille digue. Voici donc ce qui s’est passé depuis un mois.

Mercredi 13 novembre, il y a des camions partout.

Mercredi 20 novembre, une grosse pelle a l’air d’aplanir un grand chemin, comme un passage en haut de la digue. Continuer la lecture de La digue du Boutillon, nouvel épisode

Tranquilles bernaches cravant

Les premières bernaches cravant sont arrivées dans l’île de Ré fin septembre. En octobre, les colonies ont commencé à grossir. En ce moment elles sont partout, dans et au bord des marais. Pour les trouver, il suffit de tendre l’oreille et de se diriger vers le cri qu’elles émettent. Un cri bien particulier, facilement reconnaissable, à la fois nasal et guttural.

Bernaches cravants - Décembre 2013

Elles ont volé des milliers de kilomètres  depuis le nord de la Sibérie, et plus précisément de la toundra de la Péninsule du Taïmyr, pour enfin se poser pour passer l’hiver à l’île de Ré. Elles adorent notre île, un véritable garde-manger ! Elles se nourrissent de plantes aquatiques, de zostère, d’algues vertes qu’elles picorent sur les rochers, de céréales dans les champs des agriculteurs et de graminées.

L’île de Ré est le deuxième lieu d’hivernage de l’espèce, après le Bassin d’Arcachon. Chaque année, les équipes de la LPO en dénombrent entre 10 et 12 000 dans l’île. Leur population mondiale est estimée à 245 000 individus.

Les bernaches sont bavardes, ça discute, on n’entend qu’elles ! Elles vivent en bandes, leur cri est un signe de cohésion sociale m’a expliqué un des animateurs de la LPO.

J’adore les regarder plonger à la recherche de leur nourriture, croupion blanc en l’air. Leur plumage est facilement identifiable, strié de gris, de marron et de blanc. Leur queue est noire. Les adultes portent une tache blanche au cou, en tondra de formant une sorte de cravate.

Les bernaches sont sociables, elles cohabitent avec les autres oiseaux. Ce matin, elles nageaient dans les marais aux côtés des cygnes blancs.

En vol, elles sont vraiment belles… Leur envergure est d’un mètre environ. La bernache est une espèce protégée, on ne la chasse pas, on ne la capture pas.

Bernaches cravants - Décembre 2013

 

Les marais salants, début du XXe siècle

Il y a deux ans la chance m’a été donnée de découvrir une incroyable carte des marais du canton nord de l’île de Ré, datée de 1907. Elle raconte à la fois une tranche de patrimoine et une histoire de famille.

Cette carte des marais salants du nord de l’île de Ré a été dessinée par François Menuteau, natif d’Ars-en-Ré, lorsqu’il avait 38 ans. L’homme était plutôt habile en matière d’expression artistique.

Carte des marais de l'île de Ré - 1907

Elle détaille les noms des marais au début du XXe siècle. Certains existent encore, leurs noms viennent régulièrement aux oreilles. Certains sont semblent-ils tombés aux oubliettes, mais les Anciens doivent pourtant bien s’en souvenir…

Les noms des marais sont souvent expressifs, ils sont la preuve de l’imagination de ceux qui les ont façonnés. Leur situation géographique, les aires saunantes, les chemins, la superficie, les prises d’eau, les détails sont précis. Cette carte est un trésor de mémoire. Continuer la lecture de Les marais salants, début du XXe siècle