Vendredi soir, je me suis régalée. La Maline avait programmé l’artiste anglaise d’origine indienne, reconnue internationalement. La salle était bondée, le public adepte ou curieux d’entendre une musique venue d’ailleurs.
Sa voix grave, dès ses premières paroles prononcées pour dire bonjour, est prometteuse de voyage.
Voir une telle chanteuse en concert, immense star en Angleterre et en Inde, n’est pas donné tous les jours. La Maline l’avait programmée dans le cadre d’une tournée promotionnelle de son nouveau CD « Vel », au travers du réseau G19, réseau de salles de spectacles de Poitou-Charentes, auquel La Maline adhère. La veille Susheela Raman était à Effres, le lendemain à Saint-Georges de Didonne. « C’était unique et formidable de pouvoir programmer cette grande artiste de chants du monde dans l’île. Je la connais et je la suis depuis longtemps » note Catherine Wojcik, directrice de la Maline, grande admiratrice.
Susheela Raman est accompagnée de trois musiciens, un Tamoul, un Autrichien et un Anglais. Ils jouent des percussions et des instruments que je n’avais jamais vus auparavant, venus d’Inde du Sud entre autres. Continuer la lecture de Susheela Raman à La Maline
Depuis peu, je fais partie du Cinéph’île de Ré. Je n’ai découvert que tardivement cette association de mordus de cinéma, créée il y a 7 ans. Chaque mois un film mythique est projeté à la Maline. En VO quand il est étranger. La programmation est éclectique : westerns, drames, comédies, films étrangers, policiers…, pourvu qu’ils fassent partie des bons vieux classiques.
Quel bonheur de voir, ou de revoir, ces films sur grand écran, dans une vraie salle de cinéma, avec distribution de bonbons avant projection. Comme du temps où les ouvreuses proposaient des friandises et des glaces, lorsqu’on avait encore le droit de grignoter pendant la séance.
Avant le film un membre du conseil d’administration de Cinéph’île de Ré explique en détails le parcours du réalisateur, parle des acteurs, raconte des anecdotes à propos du tournage, des décors, du scénario… Comprendre le contexte du film, et surtout d’en apprendre un peu plus, est bien plaisant.
Catherine Delacressonnière, membre du bureau, délivre des informations à propos du Narcisse Noir
Mardi dernier, Le Narcisse Noir était projeté. Un film britannique, réalisé en 1947 par Michaël Powell, avec Deborrah Kerr dans le rôle de soeur Clodagh. Je ne l’avais vu. L’histoire se passe sur les contreforts Continuer la lecture de Séance de ciné-club
Vendredi 18 janvier, Madame le Préfet a signé un arrêté de péril pour la dune du Peu des Hommes. Cette procédure exceptionnelle a été demandée par le maire de la Couarde, Patrick Rayton, considérant que biens et personnes peuvent être en danger. D’autant que dans deux semaines, de gros coefficients de marée s’annoncent : 104 à 107. Il y avait donc urgence, pour cette dune, à fonction de digue pour le village.
On l’atteint par le bout du parking de la Pergola. Et là on constate la terrible érosion.
Des travaux d’enrochement ont débuté jeudi dernier sur 62 mètres de long là où, en-tête de dune, il ne reste que quatre petits mètres d’épaisseur. Ils coûtent 86 000 €, et sont financés par le Conseil général et la CDC, à 50/50.
Jusqu’au 4 février, une enquête publique est ouverte à La Couarde et à Ars. Elle concerne la digue située sur les deux communes, qui longe le seul accès routier aux villages du nord de l’île.
Pour consulter le document en mairie, il faut être champion. Le citoyen lambda que je suis a du mal à comprendre tout cela. Six documents sont à compulser avant d’y voir un peu clair. Le formalisme des procédures administratives est édifiant. Il m’a déjà été expliqué qu’une enquête publique est un document « réglementaire » qui vise à informer le public et à recueillir avis, suggestions et éventuelles contre-propositions.