Future digue du Boutillon, préparatifs

Depuis fin mai, les travaux de la digue du Boutillon, entre la Couarde sur-Mer et Ars-en-Ré, se précisent. Le chantier se met en place.

Fin janvier, je vous avais parlé de l’enquête publique, avec en appui un schéma du  profil de la future digue. Tout devient maintenant concret. Panneaux, barrières de sécurité, marquage de route, apport de grosses pierres, arrachage des tamaris sur les côtés… ça avance.Digue du Boutillon, début de travaux

Voici quelques photos prises ces dernières semaines. 

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La digue du Boutillon est une digue d’Etat. Elle protège la route départementale, à la  hauteur de l’Anse du Martray. 716 mètres linéaires vont être reconstruits, dans le cadre du Plan de renforcement des protections littorales. Le chantier est parti pour durer deux ans. Il sera interrompu, en juillet et août prochain, pendant la saison touristique.

Lors de l’enquête publique, les habitants des deux communes rétaises Ars-en-Ré et La Couarde-sur-Mer, sur lesquelles la digue est située, se sont exprimés largement en faveur de la réfection de cet ouvrage maçonné. La tempête Xynthia est encore bien présente dans les esprits… La mer passe régulièrement au dessus de la digue actuelle.

Mer au-dessus du Boutillon
Dimanche 10 février 2013.

L’île de Ré a même été coupée en deux le 15 décembre 2012, ce qui n’était pas arrivé depuis Xynthia. 

Environ cinq années de procédure sont nécessaires  pour autoriser la reconstruction d’une digue.  Les études pour celle du Boutillon avaient débuté bien avant Xynthia, le dossier était déjà dans les tuyaux. Trois ans après la tempête du 28 février 2010, nous y voilà. Nous sommes nombreux à constater, avec soulagement, le début de ces travaux.

Le montant de la reconstruction intégrale est évalué à 8 969 405 €. Le financement est assuré à 40 % par l’Etat, à 20 % par  le Département de la Charente-Maritime, à 20 % par le Conseil Régional de Poitou-Charentes et à 20 % par la Communauté de Communes de l’île de Ré. Dans certains autres bassins, ce sont les communes individuellement qui supportent la charge financière de ce type de travaux. Ce qui n’est fort heureusement pas le cas pour nous.

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