Quels sont les sites les plus photographiés de l’île de Ré ces deux dernières semaines ? Les champs de coquelicots ! Ces fleurs ont éclos en tous lieux. Le spectacle est magnifique, on ne s’en lasse pas…
Avec les grands ponts de mai, et la foule dans l’île, ils sont devenus les stars du mois de mai. Tout le monde y est allé de sa petite photo : papa, maman, bébé dans la poussette, enfants qui courent dans la couleur rouge, papy, mamie, chien, chat dans les bras, copains bras-dessus bras-dessous, amoureux… Au bord des champs, des milliers de vélos et de voitures se sont arrêtés afin de s’immortaliser au coeur même de l’événement. J’imagine le nombre impressionnant de photos qui doivent circuler sur les réseaux sociaux !
Chaque année, à l’île de Ré, des coquelicots fleurissent. Mais ce printemps, ils sont en quantité plus importante. Un temps j’ai pensé que ces coquelicots étaient des jachères fleuries. Après enquête auprès des agriculteurs, ce n’est pas le cas. Ces champs ont été laissé en friches, le coquelicot y a trouvé sa place naturellement. Il prolifère très rapidement quand il trouve de la chaleur et du soleil. Les beaux après-midi de mars et d’avril ont accéléré leur pousse. L’année dernière la météo avait été plutôt humide.
Les coquelicots font le bonheur du grand public, mais pas ceux des agriculteurs rétais. A Ars-en-Ré, notamment. Ces champs avaient été semés en blé et en orge. En janvier, les bernaches se sont régalées des premières tiges des céréales. « Comme il n’y avait plus de pousses, et que la récolte de blé était perdue, nous avons laissé ces champs en friches. Le coquelicot a pris le dessus en dominant tout le reste » explique Rémi Caillaud. « Nous n’aurons donc ni blé ni orge cette année ».
Les agriculteurs commencent à faucher les coquelicots, avant de préparer les sols pour la prochaine campagne de pommes de terre. Exit le rouge !
Bonjour Maryline,
J’ai découvert ton site en allant faire un tour sur le club des anciens RSCG. J’ai eu la chance de découvrir Ré pour les vacances, avant le pont et les touristes, à l’époque où l’île était un peu un secret d’initiés. C’était un régal et ton site restitue ce bonheur, loin de la frime et du bruit. J’aime beaucoup l’idée de « petit patrimoine » et chaque ville et village devrait s’en inspirer, c’est une mémoire précieuse. J’y suis sensible car Roquemaure (Gard) où j’habite est un peu à l’abandon, malgré beaucoup d’atouts …
Je t’embrasse
Claire-Marie