La Ferme des Baleines, en devenir

Derrière ce panneau, sur la route de Saint-Clément des Baleines aux Portes-en-Ré, se cache un immense espace de 24 hectares. C’est ici que se situe la Ferme des Baleines, en plein coeur de marais.

La Ferme des Baleines - 30 juillet 2018

Le lieu a changé plusieurs fois de mains. Il a été un temps ferme piscicole de bars et de dorades, puis site de pré-grossissement d’huîtres à destination des professionnels. Après l’arrêt de ces activités, il est resté en friches pendant deux ans, aucune production n’en sortait plus.

Fin 2016, Jacques Lepage, Portingalais d’adoption depuis quarante ans, a racheté l’entreprise, y compris ses dettes, et les marais. La Ferme des Baleines - 30 juillet 2018

Le chemin du nouvel investisseur a alors croisé celui de Benjamin Courtadon. Celui-ci revenait d’un tour du monde de plusieurs mois, un break en famille, après avoir longtemps été le directeur de l’AEMA (Association des Etangs et Marais).

En janvier 2018, Jacques Lepage lui a alors confié les clés de La Ferme des Baleines. A charge pour le nouveau directeur de mettre en place une ferme en polyculture extensive, liée au marais.

Benjamin Courtadon - Ferme des Baleines - 30 juillet 2018
Benjamin Courtadon.

Les débuts n’ont pas été simples, pour passer “ de l’état de friches au marais sauvage ”, commente Benjamin Courtadon, en expert de cet environnement qu’il connaît sur le bout des doigts.

Il a fallu évacuer vers le continent des tonnes de gravats en tous genres, afin que lieu retrouve un aspect le plus naturel possible. “ Il y en avait des couches accumulées… Nous sommes alors devenus les meilleurs amis des ferrailleurs et des boîtes de recyclage ! ” ajoute t-il avec humour.

Ferrailles, vieilles bâches, pelleteuse rouillée de plastique, destruction de la veille tour à glace qui servait à la conservation des poissons, constituaient la mémoire du site piscicole. Cet important déblayage, 200 tonnes, a nécessité près de six mois.

Le ménage n’est pas fini pour autant. Il a continué cet été, et il continue encore. Deux bennes vont être apportées prochainement pour évacuer d’autres vieux déchets, inutiles pour l’exploitation actuelle.

En juillet dernier le site avait totalement mué sur le plan environnemental. Tout clean.

Ferme des Baleines - 30 juillet 2018
30 juillet 2018.

Jacques Lepage a émis un souhait prioritaire pour l’entreprise : la culture d’huîtres en marais.

“ La configuration du site et les installations existantes, n’étaient pas tout à fait adaptées à cette activité ” reconnaît Benjamin Courtadon. “ Cependant sur les 24 hectares de la Ferme des Baleines, la réserve d’eau en occupe la moitié, soit 12 hectares. En outre, le marais est riche en plancton que les huîtres adorent. Elles poussent d’ailleurs très vite, presque trop. Il faut même freiner leur croissance pour reproduire ce que fait la mer ”.

150 lanternes japonaises de marais ont déjà été acquises. Les lanternes ce sont ces poches que l’on plonge dans l’eau du marais, et que l’on doit sortir régulièrement pour les brasser afin de reproduire le mouvement naturel de la mer, flux et reflux.

Ce geste, fait par la main de l’homme, permet de casser subtilement les bords des coquilles. Toute l’énergie de l’huître se concentre alors sur le grossissement du  mollusque lui-même. A terme, 600 lanternes seront installées.

D’où proviennent les naissins ? D’une écloserie de Noirmoutier, où ils ont été produits en marais. 100 % marais, ils ne sont pas dépaysés.

Arrivés à Saint-Clément les bébés sont gros comme des têtes d’épingle : 2 millimètres. Ils grossissent dans des cuves remplies d’eau du marais, à l’air libre.  Après deux mois de passage dans la nurserie de la Ferme, les huîtres ont déjà belle allure, elles ont goûté l’eau rétaise.

Ferme des Baleines - Bébés huîtres - 30 juillet 2018
30 juillet 2018.

Dans la nurserie, le soleil chauffe l’eau naturellement.

La ferme des Baleines a délibérément choisi de ne pas produire d’huîtres  triploïdes. Seules des diploïdes y sont élevées. Elles sont plutôt plates, et de forme arrondie.

Huîtres de la Ferme des Baleines - 16 octobre 2018
16 octobre 2018.

 

Afin que les huîtres puissent se développer, il leur faut de la place. Une partie de l’ancienne et immense lagune a été transformée en claires ostréicoles. C’est ici qu’était précédemment rejetée l’eau de la ferme de culture intensive de bars. Une vase noire, composée essentiellement de déjections de poissons, recouvrait le fond sur 35 à 55 cm. Elle n’était pas bonne pour cultiver les huîtres. Il fallait donc curer pour retrouver les fonds originaux.

Juillet 2018, un vaste chantier débute. La matière des fonds est ré-utilisée pour construire des séparations entre les bassins. A la façon des bosses des petits marais salants de l’île de Ré.

Ferme des Baleines - 30 juillet 2018
30 juillet 2018.

Pascal, un pelleteur de l’AEMA, a re-configuré l’espace et a créé de nouveaux marais, futurs bassins d’élevage, d’une trentaine de mètres de large. Des photos ont été prises par la Ferme avec un drone. De magnifiques images..

Bien évidemment ces travaux font l’objet d’autorisations strictes, l’île de Ré étant en Site classé et Natura 2000. Ils se font en concertation avec l’équipe de la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement).

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Les vieux tuyaux de passage de l’eau, qui sortaient parallèles au sol, sont progressivement remplacés par des buses en forme de cheminée, adaptées à la taille des claires, avec entrée et sortie d’eau vers le chenal du Batardeau.

Trois mois plus tard, en octobre, l’enfilade de six bassins de claires a pris forme,  tels de petits marais. Le chantier a été de grande ampleur. Il y avait une telle épaisseur de vase que la pelleteuse de l’AEMA a dû s’y reprendre à plusieurs fois. La vase a été mise de côté pour qu’elle sèche bien. Elle a été ensuite tassée et re-tassée avant de pouvoir être utilisée pour l’édification des murets des bassins.

Le Comité Régional de la Conchyculture (CRC) Poitou-Charentes soutient et accompagne cet important chantier, en aidant l’équipe de la Ferme à monter le dossier de subventions. L’Europe et la Région Nouvelle-Aquitaine devraient participer à 50 % du montant total des travaux.

Travaux Ferme des Baleines - 16 octobre 2018
16 octobre 2018.

Le paysage est transformé. Les nouvelles bosses des bassins sont encore vierges de toute végétation, car le bri, l’argile, a tout juste été brassé. Mais cela ne va pas durer. On sait comment la nature reprend le dessus, les herbes traditionnelles du marais vont repousser toutes seules. En tout cas, l’endroit est très propre.

La couleur de l’eau, un peu marron-jaune sur les bords, est le signe que le plancton favorable à la croissance de l’huître s’y développe bien. On ne voit pas le fond des claires alors qu’il n’y a que 1,20 mètres d’eau.

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Les petites huîtres, déposées là il y a une dizaine de jours, ont commencé à s’empiffrer de plancton. Elles sont déjà dodues, les plus grosses pèsent 28 grammes. Elles ne sont pas encore commercialisables. Mais leur goût particulièrement savoureux, est prometteur, il reste longtemps en bouche.

L’huître en marais constitue le coeur du métier de la Ferme des Baleines. Le projet prévoit treize bassins au total. D’autres travaux seront entrepris d’ici l’été 2019 pour configurer sept autres claires.

En attendant, et puisque une partie de la lagune était disponible, cet été la Ferme a accepté que Matthieu Duportal, puisse y cultiver sa salicorne, pour compléter les champs de marais qu’il exploite par ailleurs à l’île de Ré.

C’est aussi dans ces bassins que des crevettes impériales ont été élevées. Le 25 mai, des larves y avaient été déposées. Fin août, elles avaient atteint leur taille adulte. La ferme a alors commercialisé sa première production. Ces gambas du marais ont réjoui les palais des gourmets.

En plus des huîtres et des gambas impériales la ferme élève des dorades royales. Des impériales, des royales, quel programme !

En avril 2018, 15 000 bébés dorades royales sont arrivés de la Ferme marine de Douhet, une écloserie de l’île d’Oléron. Elles pesaient alors trois grammes.

En juillet, elles ont trois-quatre mois, mais elles se distinguent au travers de l’eau, elles mesurent 10 cm. Chaque jour un complément alimentaire leur est jeté. Ce geste est conseillé par la ferme marine où elles sont nées. Une petite poignée suffit. Hop, elles remontent immédiatement à la surface ! L’équipe de la Ferme des Baleines peut ainsi surveiller leur évolution. Sinon, elles restent au fond à la recherche de leur crevette sauvage préférée.

Bébés dorades - Ferme des Baleines - 30 juillet 2018
30 juillet 2018.

En octobre, elles ont  six mois, elles ont bien profité des éléments. L’eau, naturellement tempérée, a l’air de leur plaire.

Ferme des Baleines - Bassin à dorades - 16 octobre 2018
16 octobre 2018.

A l’étonnement général, le comportement des poissons s’est adapté. Alors qu’elles aiment chasser plutôt dans les fonds, les dorades de la Ferme nagent aussi en surface. Malheur à la sauterelle qui se déplace dans le coin, la dorade n’en fait qu’une bouchée !   Dorades - Ferme des Baleines - 16 octobre 2018

Les idées fusent. La Ferme des Baleines envisage d’ouvrir le site à la pêche récréative. Imaginez-vous quinze personnes maximum, munies d’une canne à pêche, venir ici pour tenter d’appâter une ou deux dorades, et repartir avec son dîner du soir, tout frais…  Et pourquoi pas une pêche de bars, à la mouche, en bassins, en no-kill. Il y a déjà des demandes de particuliers, fans de ce type d’activité de loisirs.

“ Je crois beaucoup à un lieu qui soit en même temps une exploitation professionnelle d’élevage en milieu naturel et un lieu pédagogique et ludique qui raconte le fonctionnement du marais. Il pourrait peut-être permettre aussi aux écoliers de l’île de se familiariser avec cet environnement ” confie Benjamin. Et qui sait, développer des vocations ?

“ Tout ce que j’ai appris de mes expériences professionnelles et personnelles, travaux en marais et ostréiculture entre autres, me sert énormément ici. En fait, cette  ferme me permet, en quelque sorte, d’en faire la synthèse ” poursuit-il.

La ferme a pour ambition de pratiquer une polyculture extensive. “ Il faut respecter le milieu pour obtenir des produits de qualité. Ce que nous voulons, c’est bichonner nos élevages ” affirme le directeur.

La palourde est un autre axe de développement. Début mars 2018, des naissins de palourdes, entre 700 microns et 1,5 mm, sont arrivés de Noirmoutier. En juillet, on les voit filtrer l’eau avec leur trompe, pour ne retenir que ce qui va les aider à grandir. Merveille d’une nature débrouillarde que ce filet d’eau qu’elles recrachent !

Un temps l’équipe de la Ferme des Baleines a envisagé que le site puisse aussi devenir une nurserie à palourdes :  grossissement à l’île de Ré puis retour à Noirmoutier lorsqu’elles atteindraient 3 à 10 mm, prêtes à servir pour le ré-ensemençage de gisements naturels. L’idée de ce baby-sitting, pourtant unique à l’île de Ré, a été abandonnée.

Ferme des Baleines - Palourde - 16 octobre 2018
16 octobre 2018.

 

Lorsque les palourdes auront atteint une taille adulte, la Ferme les commercialisera auprès du grand public et des restaurateurs.

 

L’ancienne serre est aujourd’hui à ciel ouvert. Avant l’hiver, une bâche neuve viendra recouvrir cet endroit.

Ferme des Baleines - 30 juillet 2018
30 juillet 2018.

C’est ici que se situe la nurserie , où grossissent les petites huîtres et les petites palourdes, dans des “ tubes-tamis ”.

L’eau est pompée dans la grande réserve naturelle du marais, située tout à côté.  En juillet, en raison d’une météo exceptionnelle, l’eau était à 24,5°-25 °, plus chaude que la mer. Elle est au-dessus de ce que l’optimum de croissance nécessite, mais cela a l’air de bien se passer  quand même. Idéalement la palourde aime 19°, et l’huître s’accommode de plus. Ensuite l’eau repart vers le chenal.

Oh, tout cela paraît simple, mais c’est très technique. De toute évidence, cela demande une bonne maîtrise du sujet. Un vrai métier, quoi !

Clovis, technicien aquacole, est chargé de la surveillance du précieux cheptel, composé de milliers de petites bêtes. Certaines palourdes grossissent plus vite que d’autres. Il doit faire le tri et calibrer, au moyen d’un crible. Eh oui, il ne faut pas laisser les petites avec les plus grosses, celles-ci peuvent s’avérer voraces en  vampirisant la nourriture des petites.  A croire que c’est la jungle chez les palourdes !

Clovis est assisté de Marvin. Après avoir effectué un stage à la Ferme des Baleines depuis mars, il a été recruté début octobre.

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Une partie de leur travail consiste à ce que les tubes-tamis soient toujours propres, pour que l’eau puisse circuler aisément. Il convient de nettoyer les bacs régulièrement, car les huîtres et les palourdes de la nurserie rejettent des matières en grande quantité.

Il va sans dire que l’ensemble du site est sous surveillance de caméras qui filment 24 h sur 24.

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En vidéo voici quelques images tournées en juillet et en octobre :

Voir une entreprise, au coeur de l’environnement, prendre forme dans le nord de l’île de Ré, cela fait chaud au coeur. Surtout quand il y a de la compétence, de l’envie et de la passion. Constater aussi que des emplois sont créés, avec du personnel local de tous horizons rétais, ne peut qu’être salué. Ce n’est pas tous les jours que cela arrive ! Au fur et à mesure que l’entreprise va se développer, une dizaine de recrutements sont prévus.

La production de la Ferme peut être dégustée aux Huîtres de Saint-Clément, situé au coeur  du village de Saint-Clément, en face du tabac-presse. Le bar à huîtres  a ouvert le 2 juillet, dans une ancienne maison que la commune loue à Jacques Lepage.

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Céline, de la Flotte, employée à l’année, et Tom de Saint-Clément des Baleines, saisonnier, sont spécialistes de l’ouverture d’huîtres. 

Deux sites internet ont été créés :

  • Celui de la Ferme des Baleines, qui raconte l’activité, et à partir duquel on peut passer commande pour être livré partout en France, via Chronopost.
  • Et un site dédié à l’île de Ré, Les Huîtres de Saint-Clément, à partir duquel on peut commander des plateaux d’huîtres ouvertes, à récupérer directement au bar à huîtres.

Muriel, résidente à Sainte-Marie, spécialiste du marketing, a été recrutée en CDI pour développer les sites internet et la présence sur les réseaux sociaux.Muriel Courtois - Web master - 16 octobre 2018

Lorsqu’on arrive à la Ferme des Baleines, l’ancien pigeonnier vous saute aux yeux. Il a été conservé. De quand date-t-il, et qui l’a construit ?

Plusieurs Villageois, c’est ainsi que l’on nomme les habitants de Saint-Clément des Baleines, se souviennent de ce que leurs aïeux racontaient à son sujet. Les Allemands l’auraient construit pendant l’Occupation. Ils s’en servaient pour envoyer des messages à l’aide de pigeons voyageurs. Cette tour a ensuite été communément appelée Tour De Rambure, du nom du propriétaire qui a géré le terrain après la guerre de 39-45.

Certains d’entre vous connaissent peut-être le passé de cette tour, plutôt incongrue dans le paysage ? La Ferme est preneuse d’informations, tout comme le service Patrimoine de la Communauté de Communes.

Aujourd’hui, ce pigeonnier fait partie intégrante du nouveau logo de l’entreprise, que l’on retrouve sur les produits dérivés, commercialisés au bar à huîtres à Saint-Clément (Tel : 09 63 60 11 83) et à la Ferme (Tel : 05 46 29 54 43).

4 réflexions au sujet de « La Ferme des Baleines, en devenir »

  1. Ainsi donc, au cœur de l’île de Ré, 24 hectares de marais ont été pollués par 200 tonnes de gravats en tous genres et sont demeurés en l’état plusieurs années après la faillite de l’entrepreneur.
    Ni le classement d’un site, ni son inscription en zone Natura 2000 n’impliquent en effet un programme de remise en état écologique ou simplement paysagère par l’entrepreneur pollueur.
    Il y a là matière à réflexion.

    1. Oui il y a matière à réflexion. Quand un entrepreneur privé fait faillite, malheureusement ça laisse des traces. Lorsque l’entreprise a été reprise, elle l’a été avec ses dettes, dont son passif environnemental. Le sujet ne semble pas avoir effrayé le nouveau propriétaire, mais évacuer des bennes et des bennes, ça coûte quand même des sous ! Et il faut une certaine dose d’audace pour se lancer dans un projet dont le site n’est pas au top. Amitiés et merci de la remarque.

      1. Les mérites éventuels du repreneur de cette ferme aquacole, qui doit être son 4ème gestionnaire, n’étaient pas mon propos.
        En revanche, je trouve singulier qu’on ait pu laisser à l’abandon 200 tonnes de déchets en plein site classé, qui plus est dans une zone Natura 2000, sans les traiter. Il y a là un problème. Bonne journée.

        1. Oui, je comprends bien votre questionnement qui a aussi été le mien lorsque j’ai fait les reportages. Le propriétaire précédent a fait faillite. Il a tout laissé en plan sur un site, qui est privé. Or, vous le savez bien, une fois les créanciers prioritaires payés (lorsqu’ils le sont) lors d’une faillite il n’y a plus de beaucoup de sous pour le reste. Et surtout l’interlocuteur en question est aux abonnés absents.
          Je me suis renseignée pour savoir si le Préfet (et donc l’Etat) aurait pu faire quelque chose puisque nous sommes ici en site classé et Natura 2000. Oui dans le cas d’une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE). A l’époque des bars, et jusqu’en 2011 la ferme l’était. L’exploitation suivante, la dernière, le pré-grossi d’huitres, ne l’était pas. Il me semble que c’est une chance que le nouveau repreneur ait investi et fait faire cet énorme déblayage et que la nouvelle équipe ait retroussé les manches pour que ce site retrouve un aspect propre et respectueux, dans les règles de l’art. Vous le savez sans doute, car vous avez l’air très au courant au travers de vos pertinentes questions, qu’il n’y a pas encore, à l’île de Ré, de gestionnaire du Fier d’Ars, en Natura 2000, le document d’objectifs n’ayant pas abouti. Ce qui m’a intéressée au travers de ces reportages, c’est la qualité du travail actuellement entrepris , avec en parallèle la compétence des équipes, et vous pourrez remarquer que jusqu’à lors je n’avais jamais blogué au sujet de cette ferme ! amitiés maryline

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