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Olivier Suire Verley à l’affiche à Broadway

Tous les deux ans Olivier Suire Verley, artiste peintre installé aux Portes-en-Ré, expose aux Etats-Unis, à l’invitation de Addisson Art Gallery, galerie située à Cape Cod sur la côte Est. La ville est un des lieux de villégiature de bord de mer apprécié par les New Yorkais et les Bostoniens. 

Du 10 au 31 août, Olivier Suire Verley y expose des scènes de foules et quelques marines. Cette année, la galerie lui a fait le cadeau d’afficher une de ses oeuvres à Time Square, en plein centre de New York. « Cela fait dix ans que je travaille avec ces galéristes, la surprise était totale. J’ai été médusé de voir cela. D’habitude ce sont plutôt les Rolling Stones ou General Motors qui sont affichés là » livre-t-il, encore sous l’effet de la stupéfaction. « Quand on fait de la peinture, on ne s’attend pas à cela. Un Rétais de la Rivière à Broadway, il y a quand même un grand pas à franchir !« . Olivier Suire à Broadway

D’autant qu’être ainsi présenté ne s’obtient pas facilement. Le visuel de l’affiche est soumis à délibération d’une commission qui juge de la pertinence du sujet. C’est à l’évidence la reconnaissance d’un grand talent d’artiste, Rétais de surcroît, qui reste toujours modeste malgré le succès. 

Charles Aznavour chantait « J’me voyais déjà en haut de l’affiche« . Pour Olivier Suire Verley, c’est fait ! 

 

Mercedes amphibie dans le port d’Ars

Quand la mer monte, elle monte, elle monte… Et quand, en plus, le coefficient de marée est de 105 comme c’était le cas hier soir, elle monte encore plus. Laisser voiture et remorque   sur la cale pendant qu’on est parti en balade en mer comporte certains risques. 

L’automobiliste bordelais qui en a fait les frais le sait maintenant. Sa jolie Mercedes est restée un bon moment à tremper dans l’eau de mer. Bien évidemment, c’était l’attraction du jour sur le port d’Ars-en-Ré. Ce n’est pas la première fois qu’une telle mésaventure arrive,  certains ne savent pas encore qu’à l’île de Ré, il y a des marées. 

Le buzz a fonctionné à plein, les copains m’ont tout de suite prévenue d’aller prendre des photos pour le blog. Merci à eux.

 

 

Bravo à Thomas Mayeras Trio !

C’est cette  jeune formation qui vient de remporter le Tremplin des Jeunes talents organisé par Jazz au Phare. Le jury en a décidé ainsi parmi les trois qui se sont produits au rythme d’un groupe par jour, le matin, dans le Théâtre de Verdure, au pied du phare des Baleines à Saint-Clément. Thomas Mayeras Trio est un groupe régional, ils sont de La Rochelle et de Niort.

Thomas Mayeras TrioEn gagnants ils joueront l’année prochaine sur la grande scène de Jazz au Phare, en ouverture du festival et, dans la saison à La Maline à La Couarde, partenaire du festival. Ils bénéficient en plus d’une journée d’enregistrement au studio Alhambra Colbert à Rochefort. Leur avenir semble prometteur, puisque déjà par deux fois, ils ont été primés dans deux tremplins, à Lille dans le cadre de Pour le Jazz,  à Jazz 360 à Cénac. Au piano, Thomas Mayeras, à la batterie Germain Cornet, et à la contrebasse Julien Daude.

Pour participer au Tremplin, les musiciens devaient se plier à l’exercice de deux titres imposés,  Summer Time de Gershwin et La mer de Charles Trenet  et de deux morceaux originaux. 

Voici un petit aperçu musical des lauréats. Continuer la lecture de Bravo à Thomas Mayeras Trio !

L’agave, régal de l’abeille et du papillon

Début juillet, je vous avais rapporté mon étonnement devant cet agave qui se dressait dans le ciel rétais. Sa pousse est terminée, l’agave mesure 7,80 mètres.  De magnifiques plateaux de fleurs sont sortis depuis une semaine. Les abeilles, les bourbons et les papillons ont trouvé dans les gros pistils un exceptionnel spot de butinage. 

Fleur d'agave

Les fleurs sont sorties par paliers, les unes après les autres. Cet agave est vraiment magnifique. Il est devenu l’attraction du coin, on peut  même aller jusqu’à dire, du village d’Ars-en-Ré, voire même de beaucoup plus loin. Le bouche-à oreille fonctionne, il est photographié sous toutes les coutures. Avec Daniel et Jocelyne Aunis, ses heureux « parents », je me suis amusée à compter le nombre de fleurs. Essayez, ce n’est pas si facile, il faut s’y reprendre à plusieurs fois. Il en a 33 !  Continuer la lecture de L’agave, régal de l’abeille et du papillon

Napoléon III, partition à quatre mains

Cet été un livre a retenu mon attention : « 1870, l’Année terrible », un livre écrit à quatre mains par Catherine Salez et Jean-Jacques Vergnaud. Vous connaissez sans doute les auteurs, ils habitent à Rivedoux à l’année. Catherine réalise des interviews pour la radio Soleil de Ré. Elle a également à son actif deux romans, écrits en solo. Jean-Jacques est auteur de pièces de théâtre, il est aussi artiste peintre. Ce livre est un roman historique, très documenté sur l’empereur Napoléon III.

Les auteurs ont cherché à réhabiliter à la fois le chef d’Etat et l’homme.

 

En complément du livre, j’ai assisté à leur conférence à la Médiathèque de Sainte-Marie de Ré. « Napoléon III est l’homme qui a fait la France moderne. Le second Empire fut  une époque tout à fait remarquable, qui eût à sa tête un homme tout aussi remarquable. Pourtant l’homme demeure encore mal connu et mal aimé des Français. Quelle injustice ! Tout ça parce que Louis-Napoléon n’avait pas le culte de la personnalité comme son oncle Napoléon 1er. Il n’a pas su écrire sa légende, il n’y a pas de mythe Napoléon III. De plus c’était un piètre stratège et il n’aimait pas la guerre » expliquent les deux auteurs.

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Incursion dans l’atelier de Quiberon

Pénétrer dans l’atelier de Quiberon, c’est un moment de parenthèse. J’ai l’impression de rentrer dans le repaire d’un forgeron. Ne seraient-ce que le grand tablier marron qui l’enveloppe, le casque pour protéger ses yeux, ses outils, tout m’y fait penser. Le fer est présent partout, il est un de ses matériaux de prédilection. « C’est une forme de dinanderie » m’apprend-t-il. Dinandier est le mot qui s’applique à la forme noble, voire artistique, du métier de chaudronnier. Quiberon est un artiste né.Atelier de Quiberon

Pourquoi le fer ? « C’est un minéral, le seul qui ne me donne pas d’allergie » convient-il.  Sous ses doigts une banale plaque de fer devient poisson, éléphant, crâne humain, cheval, rhinocéros… Ces jours-ci, le métal est devenu crâne de tortue. Il coupe, il pousse le fer afin d’ obtenir une forme ronde, il assemble des morceaux, il sait où il va. Je le regarde s’exécuter, étonnée de voir Continuer la lecture de Incursion dans l’atelier de Quiberon