
Je ne sais pas pour vous. Mais depuis une semaine, depuis le début de la guerre en Ukraine, j’ai du mal à me concentrer. Les informations se succèdent à une vitesse phénoménale et pourtant j’évite de trop m’imbiber d’images et de mots. Comment ne pas penser en permanence à ce pays de 44 millions d’habitants qui subit ce déchainement de violences ? Comment écrire un article à propos de l’île de Ré pendant que les missiles russes tombent sur eux ? Nos sujets rétais me paraissent bien dérisoires… Sont-ils importants ? Sont-ils essentiels ? Sont-ils nécessaires ? La vie ne s’arrête bien sûr pas, même si nous avons quelque peu les jambes coupées devant ces horreurs. Nos pensées accompagnent nos frères et soeurs d’Ukraine, en espérant de tout coeur que cette folie meurtrière s’arrête le plus vite possible.
Maryline