Dimanche 6 août la 50ème édition du championnat du Monde des Cazavants a pris place dans le Fier d’Ars. 50ème certes, mais la régate nautique est encore plus ancienne, plusieurs années elle n’a pas eu lieu.
Gagner cette épreuve mythique est une fierté pour les équipages, même si le ton de la régate se veut bon enfant. Elle est organisée par le CNAR (Cercle Nautique d’Ars-en-Ré).
N’est pas champion du Monde qui veut, mais qui peut… De bons ingrédients doivent être réunis ! conditions de vent, les bateaux, les voiles, la tactique….. Cette année quatorze voiliers, vieux gréements et dériveurs, sont engagés.
Lorsque Damien Morin finit premier d’une course hippique, on ne peut que s’en réjouir. Devenir jockey professionnel est son but, mais le chemin est long, car il doit remporter 70 courses.
Le 25 janvier, j’étais une nouvelle fois devant la télé, pour suivre la course sur Equidia. Damien porte le n° 9, le cheval s’appelle Dibaba Traou Land. Le duo a fait une course remarquable, j’ai cru que mon coeur allait exploser !
En fin de course, il passe Christophe Soumillon, grand favori de l’épreuve, le suspens est total…
Dès l’arrivée, le cheval et le jockey ont été assaillis de messages de félicitations.
Cette épreuve constituait le 24ème engagement de Damien, en courses PMU.
Déjà à quatre reprises, il avait fini dans les trois premiers. Des performances encourageantes pour la suite…
Depuis septembre, Damien a intégré l’écurie de Charles Gourdain, à Pau.
Son contrat d’apprentissage se terminait chez Carlos Laffon Parias à Chantilly. Il est bien sûr parti avec un pincement au coeur, car c’était là sa toute première grande et passionnante expérience professionnelle. Après avoir réussi le BP de cavalier d’entraînement, il a donc décidé de chercher un nouveau patron. Dans l’écurie paloise, il a maintenant le statut de jeune jockey, avec l’objectif de devenir pro.
Désormais Damien ne court plus sous la casaque d’île de Ré Galop. Mais qui sait, un jour peut-être retrouvera t-il les couleurs rétaises ? D’autant qu’il est très reconnaissant à Capucine Nicot et à Véronique Vigouroux, ses coaches rétaises, de lui avoir fait confiance en l’engageant dans plusieurs courses d’importance. Et surtout d’avoir stimulé la flamme qui l’anime depuis sa tendre enfance.
Allez Damien, il ne te reste plus que 69 courses à gagner !
Mercredi 17 août, Samuel Chaudet (à la barre) et Paul Derrieux (au foc), décrochent le titre de champions du monde des Cazavants, organisé par le CNAR (Cercle Nautique d’Ars-en-Ré) sur le plan d’eau du Fier. Ce n’est pas rien quand on a respectivement 14 ans et 17ans, visiblement, ça donne des ailes et le sourire…
Les deux garçons sont licenciés au CNAR.
Borgnefesse, le Cazavant polyester sur lequel ils ont concouru, va pouvoir ainsi rajouter une quatrième étoile sur sa coque, puisqu’il a déjà gagné par trois fois. Alex Terrier, chef de la base nautique du CNAR, est le préparateur du bateau. Bravo !
Pour gagner la course dans la vase du port de Loix, il est préférable de bien maîtriser la technique. Au signal de départ : se jeter à plat ventre, se laisser glisser, ne surtout pas rester debout au risque de s’enfoncer dans l’argile, ramer tranquillement avec les bras au dessus de la vase, autant faire que ce peut jusqu’au point d’arrivée, ne pas paniquer, bien respirer, et afficher un large sourire….
Lorsque Véronique Vigouroux a créé Ile de Ré Galop, elle a très vite formulé un souhait : rassembler ceux qui, dès le début, ont dit oui à l’aventure de l’Ecurie de Partage.
Dimanche 3 juillet, son rêve s’est concrétisé.
364 personnes ont souscrit à la première Ecurie de Partage rétaise. Dimanche, la famille Ile de Ré Galop n’était certes pas au complet, mais la centaine qui le pouvaient sont venus prouver leur attachement au projet. Et voir de près, Lord of Gracie et le futur jockey, Damien Morin.
Lord est un très beau cheval. Une de ses qualités est incontestablement la sociabilité. Il se laisse caresser et prend placidement la pose au beau milieu du groupe. Les papotages ne l’effraient pas le moins du monde, bien au contraire. Stoïque et carrément fier, il goûte son statut de star au milieu d’un public qui l’admire. Une crème, ce cheval de course ! Mais cela ne signifie pas qu’il n’a pas de caractère. Capucine Nicot, son entraîneur, a constaté que « quand il sort des boîtes il aime dominer et se retrouver dans le peloton de tête. S’il se retrouve derrière, il perd le moral, il lâche prise, et il en joue ».
Mardi 28 juin, La Roja, l’équipe de football espagnole est repartie chez elle, au lendemain de sa défaite contre l’Italie. Arrivés le 8 juin, ils ne seront restés que vingt petits jours dans leur camp de base de Sainte-Marie-de Ré.
Au revoir les Espagnols !
De ce passage, presque éclair, il en restera…
… des entrées de villages rétais, auxquelles ont été rajoutés leurs noms traduits en espagnol. Une façon de dire bonjour, plutôt bon enfant. Impossible d’ignorer que les Espagnols sont présents dans l’île.
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…des drapeaux, des fanions, des banderoles, des vitrines de commerces qui ont joué le jeu pour dire leur joie d’accueillir nos voisins européens, et ainsi animer de façon sympathique le mois de juin à l’île de Ré. Continuer la lecture de La Roja, de retour à la casa