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Catherine Salez, 11 ans de radio Soleil de Ré

Vous connaissez sans doute la voix de Catherine Salez. Depuis onze ans, elle a elle-même fait découvrir des voix. Elle a animé plusieurs émissions sur Soleil de Ré, la radio locale associative de l’île de Ré, 104.1 FM.

Catherine a décidé de passer la main. De ses onze années de radio, les souvenirs fusent. Catherine Salez - 23 août 2016

A priori, rien ne la prédestinait à devenir intervieweuse. Le hasard et les concours de circonstances font bien les choses. « En 2004, j’ai rencontré Richard Adaridi. Il avait pour projet de créer une radio rétaise, il m’a demandé de lui donner un coup de mains pour rédiger ses statuts. J’étais avocate, j’ai volontiers accepté. Je me suis retrouvée présidente de l’association ». Continuer la lecture de Catherine Salez, 11 ans de radio Soleil de Ré

Aux Portes, 1er Festibal, festival bien à l’aise

Depuis hier, la toute première édition de Festibal a pris place aux Portes. Il s’agit un festival inédit, original, différent de ceux habituels à l’île de Ré. Son concept allie pièces de théâtre, concerts, animation jeune public, petite restauration locale, et DJ.

Les mots « Bien à l’aise », que les organisateurs ont retenus comme élément fondateur, résument bien l’idée qui soutient ce projet.Affiche Festibal - Les Portes 24 août 2016

Ça se passe au Hangar à sel, face au vieux port des Portes. Un endroit magique et bien tranquille. L’ambiance est cool, on y vient en famille et entre amis.

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L’idée de créer Festibal a germé l’année dernière. Tout est parti d’une amitié franco-belge, entre Béranger Michet, Rétais, et la Compagnie belge Art & tça. Une première représentation de leur pièce de théâtre « Nourrir l’humanité, c’est un métier », avait été donnée au Hangar à Sel en août 2015. La salle était comble, tout le monde n’avait d’ailleurs pas pu rentrer dans le hangar. 

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Trophées du CNAR

Chaque été, le Cercle Nautique d’Ars-en-Ré (CNAR) remet la Tape de Bouche. Ce trophée est attribué par le Yacht Club de France (YCF), auquel le club casseron est allié.Ars-en-ré - Club house du Cnar - 10 août 2016

Jadis, on utilisait une tape de bouche pour obstruer l’extrémité des canons, et empêcher ainsi les embruns salés d’y pénétrer. Aujourd’hui, c’est une distinction, mais elle n’est pas que symbolique.

« Depuis notre alliance avec le Yacht Club de France, nous avons toujours remis une Tape de Bouche. Dans le passé, elle était plutôt attribuée à un navigateur du Fier d’Ars. Souvent elle a été remise à un des participants du Championnat du monde des Cazavants. Depuis trois ans, le YCF nous demande d’honorer des personnalités physiques ou morales ayant favorisé l’essor du nautisme » indique Rosine Merlet, ancienne présidente, mais toutefois toujours membre du conseil d’administration du CNAR.

Cette année, deux Tape de Bouche ont été remises à Ars : à Tatave et aux frères Blondeau.  Continuer la lecture de Trophées du CNAR

Madeleine Pauliac, héroïne du film Les Innocentes

Peut-être avez-vous vu Les Innocentes au cinéma ? Le film est sorti en salles en février dernier.Affiche film Les Innocentes - Février 2016

Ce long métrage a réalisé 700 000 entrées, un vrai succès en France. Mais aussi à l’étranger, où il a même été sélectionné au Festival de Sundance. Il vient de sortir en salles aux USA, où il marche déjà formidablement bien, et les critiques sont très élogieuses. Il a été vendu dans 50 pays, dans tous les continents.

La première image du film indique : « Tiré de faits réels ». Le film est inspiré d’une histoire vraie, celle de Madeleine Pauliac, jeune médecin d’une trentaine d’années.Madeleine Pauliac - Photo de famille

Longtemps ce film vous hante, il est poignant, et il vous fait se poser plein de questions. 

Philippe Maynial - 9 août 2016

 

La base du scénario a été écrite par Philippe Maynial, Casseron le plus souvent possible, dès que ses activités professionnelles lui laissent quelques loisirs.

 

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Immersion littéraire dans le Moyen-Age

Le mystère de l’Abbaye des Châteliers est le titre d’un livre paru il y a quelques semaines. Cette ancienne abbaye à La Flotte détiendrait-elle des secrets ? Catherine Salez et Jean-Jacques Vergnaud, les auteurs de ce roman historique, auraient-ils eu vent de ce mystère ?Jean-Jacques Vergnaud et Catherine Salez - 12 juillet 2016

Plonger dans leur livre, c’est s’immerger dans le Moyen-Age. De quoi en apprendre beaucoup sur ces lointaines années, tout en passant un moment divertissant.

Les auteurs ont effectué deux ans de recherches dans différentes Archives. « Tout ce qui est écrit sur cette époque est vrai. Nous avons souhaité la réhabiliter, car beaucoup ont tendance à penser à Jacquouille la Fripouille, alors que la population connaissait le savon pour se laver. Des tas de légendes courent, elles sont entièrement fausses, voire ridicules, comme c’est le cas à propos du droit de cuissage ou de la ceinture de chasteté. Ils avaient un sens de l’honneur élevé et ils respectaient les femmes… C’était une belle époque, en dépit bien sûr de la guerre de Cent Ans » précise Jean-Jacques Vergnaud.

Le roman est construit autour de l’histoire d’un adolescent, Thibaut-Marie-Vergne, né en 1409, près de Saint-Léonard de Noblat, dans le Limousin. Il est malingre, boiteux en raison d’un mauvais coup de sabot de vache. Taiseux, il a « un visage d’ange tombé du ciel ». « C’était un enfant pas comme les autres, considéré par ses frères et soeurs comme un gaguélu, une sorte d’attardé, un simple d’esprit » lit-on dès les premières lignes.

Il a un don, le dessin, et « une intelligence nourrie par un sens de l’observation inné, doublé d’une nature curieuse de tout », qui vont le mener loin.

On suit son parcours depuis la ferme familiale, jusqu’à Vérone où il devient un peintre célèbre.Couverture du livre Mystère de l'abbaye des chateliers couv HD 2

Le roman nous entraîne de la Collégiale cistercienne Saint-Pierre de Chauvigny dans le Poitou où l’adolescent rejoint l’atelier de relieurs et d’enlumineurs. Continuer la lecture de Immersion littéraire dans le Moyen-Age

C’était l’île de Ré en 1936…

Je viens de lire l’Ecossais de Saint-Clément des Baleines. Un roman historique, consacré à une courte période, février-août 1936, à l’île de Ré.

Couverture livre L'Ecossais de Saint-Clément des Baleines - juillet 2016

Hubert Verneret - 7 juillet 2016

 

Son auteur, Hubert Verneret, féru d’histoire, habite Saint-Clément à l’année. Ce roman est son 14e ouvrage. Mais le premier qui se déroule à l’île de Ré. 

 

 

Pourquoi 1936 ? C’est l’année du Front Populaire, l’année des congés payés, une époque charnière en France pour l’avènement du tourisme. « Aussitôt après la victoire du Front Populaire du 3 mai 1936, les députés avaient voté la semaine de 40 heures et les 15 jours de congés payés ; et comme ils y associèrent un billet populaire gratuit, les Français se précipitèrent dans les trains, pour enfin découvrir les côtes françaises. Alors pourquoi ne seraient-ils pas venus jusqu’à Ré ? » écrit l’auteur.

Pourquoi l’île de Ré ? Déjà en 2003, Hubert Verneret a interviewé des Rétais, résidents permanents et secondaires, des trois villages du nord de l’île, Ars, Saint-Clément et les Portes : « Au départ je souhaitais recueillir les témoignages sur la vie d’autrefois, de personnes qui ont connu la transformation de l’île de Ré avant la guerre. En 2015, lorsque l’idée d’un livre a pris forme, j’ai poursuivi les interviews afin de compléter ».

Remerciements - L'Ecossais de Saint-Clément des Baleines - juillet 2016

 

A la fin du livre, ses remerciements sont adressés à ceux qui lui ont confié leurs souvenirs. Bien d’entre eux sont malheureusement décédés.

Une fois ses enregistrements terminés, Hubert Verneret les a donné au Musée Ernest Cognacq, dans le cadre du COREPOR (Collectif pour le Recueil du Patrimoine Oral Rétais), le groupe de travail animé par Michel Fruchard.

 

 

L’auteur s’est appuyé sur ces témoignages pour construire la trame historique de son roman. Des souvenirs bien réels, « quand ce bout d’île était le pays de la pauvreté ». Continuer la lecture de C’était l’île de Ré en 1936…