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Donin, une bête de swing !

Lorsque les organisateurs de Jazz au Phare ont décidé de créer pour la première fois en 2015 une scène Enfants, dans le cadre du Festival, le nom de Donin est naturellement venu. Et Donin a dit banco, aussi spontanément. Entouré de ses Bêtes de swing, ainsi qu’il les a dénommés, la gaieté ne pouvait qu’être au rendez-vous des deux après-midi des 18 et 19 août.
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Pour l’occasion, Donin a revisité son répertoire de chansons consacrées aux animaux, en rajoutant la note jazzy. Il y a une chanson que j’aime particulièrement, c’est celle du mammouth. « Mais le mammouth est philosophe, il n’en fait pas une catastrophe ! » dit le refrain.

La météo est au beau fixe, il y a un monde fou sur la terrasse du bar-restaurant Au Gré du Vent, au pied du phare des Baleines, qui accueille ce concert.P1420360

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Autour de Donin, un orchestre, et la chanteuse Claire Bergerault dont la très jolie voix porte haut et fort le swing.

 

 

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Marc Gadras, forestier des dunes rétaises

Invité le 13 août, lors de l’assemblée générale de l’Association pour la Protection du Patrimoine des Portes-en-Ré (A4P), Marc Gadras a retrouvé pour une matinée l’île qu’il aime tant.

Pendant près de 45 ans ce monsieur a occupé la fonction de forestier de l’île de Ré. Il a sillonné de long en large les espaces boisés, beaucoup de Rétais de sa génération se souviennent de lui.

Marc Gadras - 13 août 2015

L’écouter raconter ses histoires est un moment captivant et charmant.

Marc Gadras est arrivé dans l’île en 1955, il a alors 31 ans. Il habite la cabane des Fontaines, aux Portes-en-Ré, la petite maison située en haut de la dune de la Conche. « Je ne saurais jamais assez remercier la Direction des Eaux et Forêts pour leur gentillesse de m’avoir logé dans cette petite maison des Fontaines pendant 45 ans. Cela m’était très agréable car j’étais sur place pour mon travail. Je disposais d’un petit parking au bas de la dune où je pouvais mettre mon matériel » a-t-il déclaré en préambule de son intervention, qu’il avait soigneusement préparée à l’avance.

Dans les années 50, les dunes de l’île de Ré sont pratiquement nues. Monsieur Gadras père a monté une entreprise agricole et forestière sur le continent, il initie son fils Marc au métier. Une mission de sous-traitance leur est confiée par les Eaux et Forêts : les plantations des dunes et leur entretien. Il leur faut préparer les semis de graines de pins, labourer, planter de jeunes arbres, débroussailler les pare-feux. A l’époque, l’île ne dispose pas d’équipement technique pour ce travail. Marc Gadras se souvient : « Pour rejoindre l’île de Ré j’ai parcouru 135 kilomètres, à la vitesse de 20 km/h avec mon tracteur. Il tirait une remorque portant une charrue spéciale pour ouvrir des sillons larges et profonds, et un semoir à graines que nous avions spécialement fabriqués ». Pour remplir sa mission il est aidé par deux employés des Eaux et Forêts. Le responsable à La Rochelle leur donne les instructions.

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Marc Gadras a planté les cupressus Continuer la lecture de Marc Gadras, forestier des dunes rétaises

1969-1973, 4 années au Commerce

En 1969, Alfred Adam, auteur et acteur de pièces de théâtre, confie à Olivier et Nicole Gouzou les clés du Café du Commerce à Ars-en-Ré dont il est propriétaire. Le couple est resté quatre ans à Ars. Nicole n’est plus. Cependant Olivier a raconté dans un court livre les souvenirs de cette époque, intitulé Chronique du Café du Commerce d’Ars-en-Ré (1969/1973).

Tiens donc, une chronique !  Pour définir ce mot, le dictionnaire de la langue française indique, entre autres : Recueil de faits historiques, rédigés en respectant un ordre chronologique.

Ces petits moments de vie rétaise se passent juste après les événements de mai 68. Alors qu’en ville les esprits sont encore un peu échauffés, à l’île de Ré tout est bien plus calme, les échos des turbulences n’y parviennent que de loin.

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Il y a quelques années Olivier Gouzou a écrit une biographie familiale. Il en a extrait 80 pages, celles des quatre années passées à l’île de Ré. Continuer la lecture de 1969-1973, 4 années au Commerce

Isabelle, ZabieZabelle, couturière

Il y a des métiers que l’on disait perdus, et qui cependant renaissent pour le grand bonheur de tous. Voir une jeune femme couturière s’installer dans un de nos villages, est un vrai contentement. Depuis un an et demi, Isabelle Feillon a créé son atelier de couture à Ars-en-Ré. P1350065

Ses débuts ont été modestes, elle travaillait chez elle. Le bouche-à-oreille a rapidement fait son effet : « J’étais un peu dubitative, mais je me suis rendue compte qu’il y avait une demande. J’espérais que ça fonctionnerait, mais je ne pensais pas que ce serait à ce point » confie-t-elle.

En novembre 2014, l’opportunité de s’établir dans une maison Place de la Chapelle à Ars, lui est offerte. Cette maison, remplie d’histoires du pays, est celle de Marius et Lucienne Menuteau. « Nicole, leur fille, a spontanément accepté que j’y déplace mon atelier de couture » remercie t-elle. Les portraits de Marius et de Lucienne sont bien présents, ils veillent sur la jeune femme.

Voir les volets et les fenêtres de cette habitation de nouveau grand ouverts, réjouit les uns et les autres. Le soleil du matin y entre à flots, la maison est restée telle que ses propriétaires l’ont laissée depuis leur départ pour la maison de retraite de Saint-Martin.P1350049

Et ça marche ! Non seulement cette habitation rétaise revit, mais l’activité d’Isabelle se développe. Retouches, ourlets, pose de fermetures éclair, accrocs, rien n’est vraiment problème pour elle : « J’ai toujours aimé le travail manuel. Enfant je traînais derrière mon grand-père avec un marteau et des clous à la main ». 

Les aléas de la vie, des épreuves personnelles, ont poussé Isabelle à changer de métier. A Bordeaux, elle a exercé pendant 14 ans en tant que Continuer la lecture de Isabelle, ZabieZabelle, couturière

A Saint-Clément, loto et services

Les commerces sont obligés de s’adapter aux comportements de la population. Quand on habite dans un territoire semi-rural, comme l’est particulièrement le nord de l’île de l’île de Ré, c’est encore plus vrai. Tout le monde n’a pas de voiture, certains ont des difficultés pour se déplacer, et les habitants des communes un peu isolées ont besoin de services de proximité. C’est le constat qu’ont fait Brigitte et Yves Ribourg lorsqu’ils ont repris, en janvier 2014, la presse/bureau de tabac à Saint-Clément des Baleines.

Ce couple de commerçants est optimiste : depuis un mois, la Française des Jeux a équipé leur commerce : « Dans chaque village de l’île, il y avait un point loto, sauf à Saint-Clément. Loto, Euro Millions, Parions Sport, Keno…, les joueurs, occasionnels ou réguliers, n’auront plus besoin de faire des kilomètres ». 

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Depuis leur installation dans le centre bourg, ils ont complété l’activité de départ, bureau de tabac, presse, librairie,  par une multitude de services : MoneyGram pour transférer de l’argent en France et à l’étranger – Dépôt pressing – Dépôt cordonnerie – Point vert Crédit Agricole qui permet aux clients de cette banque de retirer de l’argent comme dans un distributeur – Dépôt de capsules de café usagées pour qu’elles soient recyclées – Point relais pour le dépôt et retrait des colis d’articles achetés via internet (ShowRoom Privé, Amazon, C Discount, Blanche Porte, 3 Suisses…).

Et moins rigolo, mais ça peut servir : leur débit de tabac est agréé « Paiement électronique des amendes » pour régler les amendes radars par timbre dématérialisé, avec une carte bancaire.

« Avec tous ces services de proximité, nous souhaitons aussi apporter notre contribution à plus d’activité et de dynamisme dans le village » disent-ils. Dès 7h30, leur magasin est ouvert jusqu’à 19h30, tous les jours sauf le lundi après-midi. En hiver et au printemps, le couple s’accorde néanmoins une petite pause à l’heure du déjeuner.Saint-Clément des Baleines - Tabac/Presse/Loto et services

Les coups de foudre de Jean-Luc Pouteau

Le Salon Fleur de Vigne en Ré s’apprête à fêter sa 7ème édition. Dans la salle des Marais de la Prée, aux Portes en Ré, trois jours de dégustations s’annoncent : du jeudi 14 au samedi 16 mai. Comme chaque année, l’office de tourisme du village, a fait appel aux talents de Jean-Luc Pouteau, meilleur sommelier du monde en 1983, afin de tester une sélection de vins présentés au Salon. Pour info, il réside à l’année à La Couarde-sur-Mer, lorsque son métier ne le fait pas voyager à l’autre bout du monde.

Quels sont les coups de foudre de Jean-Luc Pouteau pour cette édition 2015 ?P1340829Le principe est simple : chaque viticulteur présent à Fleur de Vigne en Ré choisit une bouteille-échantillon et l’envoie à l’office de tourisme des Portes afin qu’elle soit testée par un jury. Jean-Luc Pouteau apporte ses commentaires d’expert, tant au niveau de l’assemblage des vins qu’au niveau du goût et des saveurs, et également du mariage vins et mets.

Au cours d’une matinée de dégustation, le sommelier et le jury composé de quelques membres du conseil d’administration de l’office de tourisme des Portes-en-Ré, ont donc goûté vins, bières et  whisky.

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Les 28 vignerons, venus de toutes les régions de France, sont pour la plupart des habitués qui reviennent chaque année. Des petits nouveaux telle la Bière de Ré y tiendront un stand.

Fleur de Vigne en Ré est à taille humaine. Les professionnels prennent le temps de Continuer la lecture de Les coups de foudre de Jean-Luc Pouteau