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The Moule Walk, food truck rétais

La tendance est au food-truck. Elle consiste à transformer un camion en cuisine mobile, dans lequel on peut acheter de quoi manger sur le pouce. Voici donc The Moule Walk de Stephen Cadre. Pourquoi Moule Walk ? en référence aux moules frites qu’il propose, mais aussi, vous l’aurez compris, en clin d’oeil à la chanson de Michaël Jackson.The Moule Walk

Ce Moule Walk est une super idée qui plaît beaucoup. Les frites sont faites maison, les pommes de terre sont cultivées par l’agriculteur Jean-Marc Massé de Saint-Clément des Baleines, elles sont épluchées à la main. Le sel est tout droit sorti du marais de Armel, le père de Stephen, qui exploite un marais salant à Ars-en-Ré. Les moules viennent de Bretagne, territoire d’origine de la famille. Les sauces sont confectionnées avec des produits frais. Et ça marche ! Les clients sont fidèles, ils reviennent.

Son camion est vintage, c’est un véhicule de collection, 45 ans d’âge, qui a ainsi retrouvé une deuxième jeunesse. A bord, tout l’équipement professionnel : friteuses, bain-marie pour les sauces, réchaud, réfrigérateur, terminal de carte bleue… Impec !

Vous pouvez retrouver The Moule Walk sur les marchés du nord de l’île de Ré : à Loix le lundi et le Continuer la lecture de The Moule Walk, food truck rétais

1er août 1914, il y a 100 ans, la guerre

Le 1er août 1914, à 4 heures de l’après-midi, le tocsin sonnait dans tout le pays pour annoncer la mobilisation générale en France et ce même jour l’Allemagne déclarait officiellement la guerre à la Russie. On raconte que les paysans étaient dans les champs lorsqu’ils ont entendu les cloches… L’horrible Grande Guerre commençait, elle a duré quatre ans en faisant 8 millions de morts dans le monde. Le 2 août, l’ordre de mobilisation générale était placardé partout.Ordre de mobilisation générale - 2 août 1914

De nombreuses commémorations vont avoir lieu ces jours prochains.  Il ne reste plus aucun Poilu pour raconter et témoigner… Dans l’île, depuis déjà quelques mois, on se souvient que 400 jeunes Rétais y ont trouvé la mort.

Après la guerre les 36 000 villages de France ont érigé un monument aux morts, sauf un seul qui n’a pas eu de morts au front. A l’époque, on a beaucoup produit ces édifices en usine, en série. Certains sont de véritables oeuvres car de grands artistes sculpteurs ont aussi été mis à contribution.

A la demande de l’équipe du Pays d’Art et d’Histoire de la Communauté de Communes, le photographe Yann Werdefroy a réalisé une série de prises de vues des monuments aux morts de notre île. Outre que ses photos sont magnifiques, elles m’ont permis de découvrir l’architecture de ces édifices, la mémoire patrimoniale, des détails, des noms… Je ne résiste pas à les partager avec vous. Merci pour m’avoir autorisée à les publier sur le blog.

Ars-en-Ré

La Couarde-sur-Mer

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Mathilde, à fond dans le saut d’obstacles

Peut-être avez-vous déjà croisé un énorme camion jaune sur les routes de l’île de Ré, un poids lourd de 18 tonnes, une jeune femme de 25 ans au volant ? Il ne passe pas inaperçu… Mathilde Longy l’utilise pour transporter ses chevaux lorsqu’elle se rend en compétition, il comporte aussi  un appartement dans lequel elle vit lorsqu’elle est en concours CSI, Concours de Saut International.

De sa passion des chevaux elle en a fait son métier qui accapare 100 % de son temps. Depuis quatre ans, au lieu-dit La Caille à Loix, elle a créé son écurie, Ré L, où elle élève et entraîne ses chevaux de concours et où elle prend également d’autres chevaux en pension à l’année ou pendant les vacances.

Tout a démarré lorsqu’elle avait 4 ans. Sa soeur, Marie-Cécile, Continuer la lecture de Mathilde, à fond dans le saut d’obstacles

PPRL, vers le début de la fin du tunnel ?

Lundi soir 7 juillet, au Bois-Plage, nouvelle réunion publique du président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet, et des élus rétais au grand complet. 650 personnes se sont déplacées pour entendre la suite qui sera donnée au futur PPRL de l’île de Ré. L’assemblée à suivi avec beaucoup d’attention les dernières nouvelles, suite aux divers rendez-vous avec l’Etat, dont le dernier a eu lieu quatre jours auparavant au Ministère de l’Environnement.

 

PPRL, réunion publique 7 juillet 2014En janvier dernier, une précédente réunion publique avait laissé espérer la sortie du nouveau PPRL pour fin juin. Le public attend donc une nouvelle carte, celle qui prendrait en compte les ouvrages de défense contre la mer, à partir de laquelle les autorisations d’urbanisme devraient être instruites. Le Bois-Plage - Réunion publique 7 juillet 2014

« J’ai de bonnes nouvelles et une carte. Tout ce que je vais présenter s’appliquera au 1er octobre, date à laquelle la CDC instruira les permis de construire et d’aménager, à partir d’une méthode autre que celle forfaitaire. Ces éléments ont reçu un écho auprès du Ministère, en particulier la directrice de Cabinet Elisabeth Borne que je remercie. Nous avons pu trouver un terrain d’entente qui nous permet d’envisager l’avenir.

En matière de sécurité, rien ne sera jamais fini, il faudra toujours faire des digues, faire des plans, aménager… Nous avons des solutions pour notre territoire et pour la sécurité des personnes. C’est la seule chose qui nous anime et c’est important pour la vie de tous les jours. A l’île de Ré il n’y a pas que des gens fortunés, il y a beaucoup d’entreprises qui ont besoin de travailler. Il y a une vie permanente avec 18 300 personnes qui vivent à l’année, et aussi des résidents secondaires qui contribuent à la vie de cette île. Nous ne voulons pas plus d’urbanisme, mais pas moins, et que ce qui était existant reste existant » a déclaré d’emblée le président de la CDC.

Les discussions avec l’Etat ont porté sur la méthode forfaitaire, définie par la circulaire du 11 juillet 2011, que les élus Rétais jugent non adaptée au cas de l’île. La carte ci-dessous est celle de l’île de Ré si toutes les digues rompent au même moment.

PPRL - Carte d'aléa naturel, sans diguesIl a été donc été plaidé que des travaux ont déjà été réalisés et qu’ils devaient être pris en compte dans le futur PPRL, Continuer la lecture de PPRL, vers le début de la fin du tunnel ?

Damien, apprenti jockey à Chantilly

En septembre 2012, Damien Morin, a intégré l’AFASEC, la grande et fameuse école française des métiers de courses hippiques à Chantilly. Pendant deux ans il a effectué sa scolarité en alternance dans l’écurie de Monsieur Carlos Laffon-Parias, un des plus grands entraîneurs de chevaux au monde. Ce « patron », comme le nomme le jeune Arsais, vient d’accepter que sa scolarité se poursuive en bac apprentissage dans cette même écurie de courses. Damien est fou de joie.

Le voilà donc parti pour trois années pendant lesquelles il va devoir s’accrocher pour atteindre son rêve : devenir jockey. En apprentissage le programme d’études est le même, mais le temps passé auprès des chevaux est plus conséquent. Cela n’a pas l’air d’effrayer Damien, sa motivation est bien réelle. Damien Morin - 28 juin 2014

Damien Morin a 16 ans depuis le 11 mai. C’est à partir de cet âge que l’on peut demander une licence pour monter en course en tant qu’apprenti jockey. Cependant avant d’atteindre le Graal il y a bien des étapes à franchir. En effet, ce n’est qu’au terme de 70 courses gagnées que l’on peut vraiment être jockey de profession m’a t-il expliqué. Cela peut prendre trois ou quatre ans… au bas mot…

Mardi 6 mai, à 16h40 (c’est précis !), il a participé à sa première course, sur le prestigieux hippodrome de Chantilly. Continuer la lecture de Damien, apprenti jockey à Chantilly

PPRL, Loix aura ses défenses de village

Dernièrement je vous ai parlé de la reconstruction de la digue de Saint-Clément des Baleines et de la future installation d’une porte et des murets au port de La Flotte. Ces ouvrages vont être édifiés dans le cadre du PAPI de l’île de Ré (Programme d’Action de Prévention des Inondations).

Un troisième projet est dans les tuyaux : l’aménagement des défenses dans la partie Est du village de Loix. Loix - Digue du Cul d'âne - juin 2014

A Loix, pendant la tempête Xynthia du 28 février 2010, l’ensemble du dispositif de défense contre la mer a été submergé. Le village est même resté isolé quelques jours du reste de l’île de Ré : Loix n’était plus une presqu’île, mais était redevenu une île, comme au Moyen Age ! Les digues, qui n’appartiennent à personne, se sont avérées totalement défaillantes, leur entretien ayant été délaissé au fil des ans.

La mer a inondé plusieurs maisons sur une hauteur d’un mètre et plus. Elle aussi submergé les digues de marais situées à l’Ouest, lesquels marais ont fonction d’espace tampon pour ralentir l’eau. Fort heureusement, les deux zones de submersion ne se sont pas rejointes. Plusieurs maisons ont été déclarées en zones noires, dites zones de solidarité, quatre d’entre elles ont été rasées après un rachat à l’amiable par l’Etat.

Des études ont été menées par le cabinet Egis Eau. Elles ont conclu à la nécessité d’améliorer le rôle de protection anti-submersion des digues de Loix, et notamment de refaire 4 km de digues existantes sur la partie Est du village, en sécurisant parallèlement les vannes et les clapets afin qu’ils puissent pleinement jouer leur fonction.

Sur le secteur de la Fosse de Loix cinq tronçons seront confortés. Afin de parfaire le dispositif un renforcement des levées sera opéré pour assurer en complémentarité protection et frein à la mer.  Ceci répond à une logique de casiers : pour le cas où l’eau arrive et submerge la digue, Continuer la lecture de PPRL, Loix aura ses défenses de village